Les Armées de Champagne
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23 octobre 1983 - 23 octobre 2013 : 30 ans qu'ils sont tombés...

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Message par Invité Mer 23 Oct - 9:42

Ils s'appelaient :

Yannick BACHELERIE, Parachutiste ; 1er RCP

Antoine BAGNIS, Adjudant ; 1er RCP

Richard BARDINE, Parachutiste ; 1er RCP

Djamel BENSAIDANE, Caporal-Chef ; 1er RCP

Laurent BERIOT, Caporal-Chef ; 1er RCP

Franck CALAND, Parachutiste ; 1er RCP

Vincent CARRARA, Caporal-Chef ; 1er RCP

Jean-François CHAISE, Parachutiste ; 1er RCP

Jean CORVELLEC, Parachutiste ; 1er RCP

Christian DALLEAU, Sergent ; 1er RCP

Vincent DAUBE, Sergent ; 1er RCP

Antoine DEJEAN de la BATIE, Lieutenant ; 1er RCP

Jean-Yves DELAIRE, Parachutiste ; 1er RCP

Thierry DEPARIS, Parachutiste ; 1er RCP

Thierry DI-MASSO, Parachutiste ; 1er RCP

Hervé DURAND, Parachutiste ; 1er RCP

Louis DUTHILLEUL, Caporal-Chef ; 1er RCP

Guy GASSEAU, Parachutiste de 1ère Classe ; 1er RCP

Rémy GAUTRET, Parachutiste de 1ère Classe ; 1er RCP

Patrice GIRARDEAU, Caporal; 1er RCP

Xavier GRELIER, Caporal-Chef; 1er RCP

Romuald GUILLEMET, Parachutiste ; 1er RCP

Jacques HAU, Caporal; 1er RCP

Laurent JACQUET, Caporal ; 1er RCP

François JULIO, Parachutiste de 1ère Classe ; 1er RCP

Jacques KORDEC, Parachutiste ; 1er RCP

Patrick LAMOTHE, Caporal ; 1er RCP

Victor LASTELLA, Parachutiste ; 1er RCP

Jean-Pierre LEBRIS, Sergent ; 1er RCP

Christian LEDRU, Parachutiste ; 1er RCP

Dominique LEPRETRE, Caporal ; 1er RCP

Olivier LEROUX, Caporal ; 1er RCP

Patrick LEVAAST, Parachutiste ; 1er RCP

Hervé LEVERGER, Parachutiste ; 1er RCP

Olivier LOITRON, Caporal-Chef ; 1er RCP

Yves LONGLE, Sergent; 1er RCP

Franck MARGOT, Caporal-Chef ; 1er RCP

Jean-Pierre MEYER, Parachutiste ; 1er RCP

Michel MORETTO, Adjudant ; 1er RCP

Franck MUZEAU, Caporal ; 1er RCP

Gilles OLLIVIER, Sergent ; 1er RCP

Guy OSPITAL, Capitaine ; 1er RCP

Pascal PORTE, Parachutiste ; 1er RCP

Philippe POTENCIER, Parachutiste ; 9ème RCP

Gilles PRADIER, Parachutiste de 1ère Classe ; 1er RCP

François RAOUX, Parachutiste ; 1er RCP

Raymond RENAUD, Parachutiste ; 1er RCP

Thierry RENOU, Parachutiste ; 1er RCP

Alain RIGAUD, Sous-Lieutenant ; 1er RCP

Bernard RIGHI, Parachutiste ; 1er RCP

Denis SCHMITT, Parachutiste ; 9ème RCP

Jean SENDRA, Parachutiste ; 1er RCP

Patrice SERIAT, Caporal-Chef ; 1er RCP

Patrick TARI, Parachutiste de 1ère Classe ; 9ème RCP

Sylvestre THEOPHILE, Parachutiste de 1ère Classe ; 1er RCP

Jacky THOMAS, Capitaine ; 1er RCP

Laurent THOREL, Caporal ; 1er RCP

Hervé VIELLE, Caporal-Chef ; 1er RCP

Le 23 octobre 1983, ils ont été lâchement assassinés sur ordre du père de celui qui, aujourd'hui, massacre son Peuple en Syrie...

Ne les oublions pas !

AUX MORTS !

Invité
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23 octobre 1983 - 23 octobre 2013 : 30 ans qu'ils sont tombés... Empty Re: 23 octobre 1983 - 23 octobre 2013 : 30 ans qu'ils sont tombés...

Message par Admin Mer 23 Oct - 17:15

Le 23 octobre 1983, deux attentats suicides frappent les contingents américains et français venus pour le maintien de la paix au Liban. Cinquante-huit parachutistes des 1er et 9e RCP sont tués au poste Drakkar. Aujourd’hui, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif sont à Pamiers pour honorer leur mémoire.

Drakkar. Deux syllabes qui roulent et se cassent en une explosion. Drakkar. Le surnom d’un immeuble de huit étages, d’un poste français où s’est installée depuis environ un mois la 3e compagnie du 1er Régiment de chasseurs parachutistes, à Beyrouth. Ce qui les a conduits là ?

Septembre 1982… Dans ce Liban multiconfessionnel miné par la lutte armée palestinienne, déchiré par la guerre civile, écartelé par ses encombrants voisins syriens et israéliens, l’ONU se décide à mettre en place une force de maintien de la paix : la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB).

La situation est alors inextricable. En juin juillet, les Israéliens ont envahi le pays puis cerné l’ouest de la capitale, prenant au piège Yasser Arafat et ses troupes. En août, à l’appel du gouvernement libanais, Français, Américains et Italiens se sont déployés pour s’interposer et sécuriser le départ des Palestiniens armés. Mais les civils sont restés. Le crime se déroule du 16 au 18 septembre. Durant deux jours, les phalangistes chrétiens massacrent les réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila pour venger l’assassinat du président Bachir Gémayel par un membre du parti syrien… C’est le terrible contexte dans lequel prennent place 2 000 soldats français, 1 600 Américains, 1 400 Italiens et une centaine de Britanniques.

Pour les Syriens, qui considèrent le Liban comme une chasse gardée, ces soldats de la paix sont des intrus. Des ennemis même pour l’Iran, en guerre contre l’Irak, qui outre son contentieux nucléaire avec la France, reproche à Paris d’armer Saddam Hussein. Syriens alaouites et Iraniens chiites sont traditionnellement alliés contre les pays occidentaux pour défendre leurs intérêts de puissances régionales. Enfin, le Hezbollah est en train de naître. Ce sera leur bras armé à l’intérieur du Liban.

Huit jours pour retirer les corps
Le 23 octobre 1983, l’attaque est dévastatrice. à 6 h 18, un camion piégé anéantit le QG américain à l’aéroport de Beyrouth et fait 241 morts dont 220 marines. Deux minutes plus tard, alors que les parachutistes français alertés par l’explosion voient s’élever le lourd panache de fumée au sud de la ville, c’est leur poste Drakkar qui est pris pour cible et s’effondre sur ses occupants.

Du monstrueux amas de béton, il faudra plusieurs jours aux secouristes pour retirer les corps de 58 militaires, 55 parachutistes du 1er RCP et trois du 9e RCP, bilan auquel s’ajoutent 15 blessés. Seuls 26 soldats s’en sortiront indemnes, mais marqués à vie, dévastés.

Ces hommes ? Encadrés par des professionnels, des officiers et sous-officiers aguerris, ce sont pour la plupart des appelés d’une vingtaine d’années qui ont signé pour un service long et se sont portés volontaires pour le Liban.

Dès le lendemain, le président français François Mitterrand est sur place pour soutenir le contingent français. Moins d’un mois plus tard, les Super-Etendard du Clemenceau répliqueront contre une caserne de gardiens de la révolution islamique et du Hezbollah, dans la plaine de la Bekaa contrôlée par les Syriens.

Cérémonie d'hommage
Depuis ? Trente années ont passé. Historiquement liée au Liban depuis 1920 et la création du Grand Liban, la France est toujours présente pour la paix, avec un bataillon de 850 hommes au sein de la Finul, la force de casques bleus déployés au sud du pays, secteur où les Tarbais du 1er Régiment de Hussards Parachutistes étaient déployés jusqu’en mars dernier.

Trente années ont passé… mais dans le regard des survivants, des familles des victimes, les séquelles de l’effondrement du Drakkar n’ont jamais disparu. Ni les questions. Le Hezbollah a le premier revendiqué l’attentat ainsi que le mouvement de la révolution islamique libre. Mais, chez les survivants, on sait aussi que Drakkar avait été précédemment occupé par les services secrets syriens qu’ils soupçonnent de l’avoir piégé.

Lundi 14 octobre, à l’invitation du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif et grâce à leur association, ils sont allés sur le site du Drakkar puis ont assisté dans l’enceinte de la résidence des Pins, résidence de l’ambassadeur de France à Beyrouth, à la cérémonie d’hommages aux victimes de l’attentat. Ayant déposé avec le ministre une gerbe blanche au pied du monument, Crispine Di Masso, dont le fils Thierry avait 19 ans, a pensé «à toutes les autres familles, à ce moment-là, car certaines ont malheureusement disparu». Un moment d’émotion intense, pour elle comme pour toute la délégation. «Mais ça m’a soulagé la reconnaissance de la Nation et l’accueil ici», ajoute-t-elle.

Aujourd’hui, trente ans après, jour pour jour, c’est ce matin à Pamiers où en 1999 ont fusionné le «1er Para» et le 9e RCP, que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif réitéreront cet hommage de la France en présence des représentants des familles et des survivants. Cinquante-huit morts… Jamais depuis l’armée française n’a eu à déplorer autant de tués sur une seule attaque. Le traumatisme ne s’est pas effacé qui résonne toujours aujourd’hui, avec l’actualité, dans ce Liban fragilisé par la guerre en Syrie.

Article La dépêche d'aujourd'hui.
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Message par Invité Jeu 24 Oct - 18:09

Le Monde d'aujourd'hui :

Le dimanche 23 octobre 1983, aux petites heures du matin, un attentat visait l'immeuble Drakkar, à Beyrouth, tuant 58 parachutistes français et la famille libanaise du gardien. Ce jour meurtrier reste un traumatisme pour l'armée française. Trois décennies ont passé mais n'ont pu soulager la douleur des rescapés et le deuil des familles.
Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, devait présider, mercredi 23 octobre, un hommage aux victimes dans les quartiers du 1er régiment de chasseurs parachutistes à Pamiers (Ariège) et le ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif, une cérémonie sous l'Arc de triomphe, à Paris.

Lire notre enquête parue dans M, le magazine : " Trente ans après l'attentat du Drakkar, les survivants racontent leur abandon"

Le temps n'a pas non plus levé les doutes sur les causes de l'explosion. La thèse officielle est décrite dans un rapport confidentiel défense. Une camionnette bourrée d'explosifs venait de percuter le siège des marines, près de l'aéroport, tuant 241 soldats américains. "Quelques instants plus tard, malgré les tirs d'une ou plusieurs sentinelles, une autre camionnette se jette contre l'immeuble Drakkar occupé par la compagnie du premier RCP dans Beyrouth-Ouest, à proximité du quartier chiite. La commission d'enquête libanaise conclura à deux attentats exécutés de façon similaire et par ailleurs les enquêtes menées par les autorités françaises aboutissent aux mêmes conclusions."

DES TÉMOINS DIRECTS JAMAIS ENTENDUS


Ce compte rendu lapidaire, le seul qui figure dans les archives officielles de l'armée, est mis en doute par les survivants interrogés par Le Monde. Robert Guillemette, qui était de garde sur le toit du Drakkar, assure n'avoir jamais entendu de tirs. Lucien Jacquart et Dominique Grattepanche non plus. "Je n'ai pas vu de camion", assurent Daniel Tamagni et Eric Mohamed, qui étaient sur le balcon face à l'entrée par où serait arrivé le véhicule piégé.

Omer Marie-Magdeleine était adjudant d'unité. Ce rescapé était chargé de la protection du bâtiment. Le matin encore, quelques minutes avant l'explosion, le gradé avait supervisé le dispositif qui se composait notamment de six armes antichars et de deux mitrailleuses lourdes 12.7. "Le bâtiment était entouré d'un mur et protégé par des levées de terre, explique-t-il. La rue était barrée des deux côtés. L'immeuble était protégé par une chicane et des barbelés. Il n'y avait aucune possibilité qu'un camion puisse passer sans être remarqué."

D'autres militaires français étaient installés dans un immeuble voisin, baptisé Catamaran et situé à moins de 100 mètres. Ces hommes se sont précipités sur le balcon après l'explosion du bâtiment américain. Deux minutes plus tard, Drakkar, qui était dans leur axe de vision, explosait. Aucun n'a vu de camion.

Le plus étonnant dans l'affaire est que ces témoins directs n'ont jamais été entendus au cours de l'enquête. De même, les survivants furent mis à l'isolement par l'armée, avec interdiction de parler à quiconque.

AUCUN CAMION RETROUVÉ DANS LES DÉCOMBRES

Les rescapés avancent encore des arguments techniques. Aucun camion n'a été retrouvé dans les décombres. L'entrée par où se serait engouffré le véhicule du kamikaze est située sur le côté, et l'immeuble n'aurait pas dû s'affaisser sur lui-même comme il l'a fait. Enfin, une flamme, visible sur certains clichés, est sortie du dessous de l'immeuble qui s'est soulevé avant de s'effondrer.

Les sentinelles qui étaient de garde à Drakkar ont été tuées. Une seule a survécu mais est restée amnésique. L'organisateur présumé de l'attentat, Imad Moughnieh, a été tué en 2008 dans une action attribuée aux services secrets israéliens.

Succincte, la thèse officielle comporte en outre des variantes. Selon un document de l'Office national des anciens combattants (ONAC), le camion est "soulevé dans les airs, il retombe à 7 mètres de distance. Les sentinelles n'ont pas eu le temps de réagir". Pas de tir cette fois, et un camion projeté en l'air, mais que personne n'a retrouvé.

Le déroulement de l'attentat contre le bâtiment des marines américains a été parfaitement établi par un tribunal fédéral en 2003. Le véhicule a été retrouvé et le nom du kamikaze est connu : Ismail Ascari, de nationalité iranienne. Côté français, à l'inverse, les informations sont vagues, parcellaires. En novembre 1989, des députés avaient demandé "l'établissement d'une commission d'enquête sur l'attentat". Elle n'a jamais vu le jour. Personne n'a répondu aux interrogations soulevées depuis trente ans par les familles des victimes, comme celle du lieutenant Antoine de La Bâtie.

L'IMMEUBLE AURAIT ÉTÉ MINÉ

Alors, les rescapés avancent une autre hypothèse : l'immeuble aurait été miné. Il était occupé auparavant par les services secrets syriens. Or, à cette époque, l'espionnage français entretient des liens serrés avec son homologue syrien qui joue les intermédiaires avec l'Iran. Aurait-on voulu les exonérer, au nom de la raison d'Etat, comme le suggèrent les victimes ? "Qu'on demande à Rifaat El-Assad . Il vit à Paris. On doit pouvoir lui poser la question", ironise Omer Marie-Magdeleine.

Selon le ministère de la défense, la thèse de l'immeuble miné "comporte des apparences de crédibilité mais qu'aucun élément d'enquête n'a étayées". On rappelle que l'immeuble et les égouts avaient été préalablement fouillés par le génie et les équipes de déminage, que la taille de la charge (1,4 tonne) exclut qu'elle ait pu être dissimulée, et que le percement après coup d'une galerie pour poser les explosifs aurait été forcément repéré. Une enquête de commandement et une autre de l'inspection générale de l'armée ont conclu à la thèse de la camionnette piégée.

Les services libanais auraient par ailleurs fait état de deux véhicules suspects repérés le 21 octobre, entrant dans Beyrouth par le même itinéraire. L'un d'eux était celui utilisé contre les marines. Mais le ministère de la défense convient que les zones d'ombre autour de l'attentat ne peuvent que "renforcer la peine des victimes".

A lire les témoignages :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/23/qui-a-tue-les-paras-francais-de-beyrouth-en-1983_3501317_3224.html

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