27 janvier 1814
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27 janvier 1814
27 janvier 1814
Napoléon quitte de très bonne heure Vitry. Il pleut des cordes. Vers 5 heures du matin, il arrive devant Saint-Dizier, ou les troupes du général Duhesme rencontrent les têtes de colonnes de l'ennemi. Le combat est engagé contre le général russe Lanskoi. Les coalisés sont repoussés avec vigueur et abandonnent la ville. L'Empereur y entre et les habitants se précipitent en foule autour de son cheval et l'escortent jusqu'a la maison du maire, Monsieur Varnier de Cournon.
Napoléon quitte de très bonne heure Vitry. Il pleut des cordes. Vers 5 heures du matin, il arrive devant Saint-Dizier, ou les troupes du général Duhesme rencontrent les têtes de colonnes de l'ennemi. Le combat est engagé contre le général russe Lanskoi. Les coalisés sont repoussés avec vigueur et abandonnent la ville. L'Empereur y entre et les habitants se précipitent en foule autour de son cheval et l'escortent jusqu'a la maison du maire, Monsieur Varnier de Cournon.
Re: 27 janvier 1814
Pour revenir sur cette bataille de Saint-Dizier :
Le 2ème Corps, précédé par la cavalerie de Milhaud, attaque à l'ouest de la ville de Saint-dizier. Les russes se replient en désordre. Une charge menée tambour battant par le général Duhesme repousse la division Landskoi, sans lui laisser le temps de couper le pont de la Marne.
La division Landskoi était composée de 4 régiments de hussards ( d'Akhtyr, de la russie blanche, de Mariapol, d'alexandria).
Les troupes alliées se replient en direction d'Eclaron et de Joinville.
Dans ces mémoires, Ségur dit :
"Ce premier coup de guerre, ce retour de victoire, ces cris de colère et de joie retentissent au loin dans les campagnes ; les paysans déterrent les armes, ils accourent, les uns apportant des nouvelles, les autres fiers, la tête haute, brandissant des lances et des fusils ennemis et poussant devant eux des prisonniers qu'ils viennent de saisir".
Le 2ème Corps, précédé par la cavalerie de Milhaud, attaque à l'ouest de la ville de Saint-dizier. Les russes se replient en désordre. Une charge menée tambour battant par le général Duhesme repousse la division Landskoi, sans lui laisser le temps de couper le pont de la Marne.
La division Landskoi était composée de 4 régiments de hussards ( d'Akhtyr, de la russie blanche, de Mariapol, d'alexandria).
Les troupes alliées se replient en direction d'Eclaron et de Joinville.
Dans ces mémoires, Ségur dit :
"Ce premier coup de guerre, ce retour de victoire, ces cris de colère et de joie retentissent au loin dans les campagnes ; les paysans déterrent les armes, ils accourent, les uns apportant des nouvelles, les autres fiers, la tête haute, brandissant des lances et des fusils ennemis et poussant devant eux des prisonniers qu'ils viennent de saisir".
Re: 27 janvier 1814
Le Moniteur (1) du 30 janvier publiait la nouvelle :
Saint Dizier, le 28 janvier 1814
L'ennemi était ici depuis deux jours, y commettant les plus affreuses vexations. Il ne respectait ni l'âge ni le sexe. Les femmes et les vieillards étaient en lutte a ses violences et a ces outrages...
L'arrivée des troupes françaises, entrées hier dans notre ville, a mis un terme à nos malheurs... L'entrée de S.M. l'Empereur a donné lieu aux scènes les plus touchantes. Toute la population se pressait autour de lui ; tous les maux paraissaient oubliés. Il nous rendait la sécurité pour tout ce que nous avons de plus cher.
(1) le Moniteur Universel est le journal officiel de l'époque.
Saint Dizier, le 28 janvier 1814
L'ennemi était ici depuis deux jours, y commettant les plus affreuses vexations. Il ne respectait ni l'âge ni le sexe. Les femmes et les vieillards étaient en lutte a ses violences et a ces outrages...
L'arrivée des troupes françaises, entrées hier dans notre ville, a mis un terme à nos malheurs... L'entrée de S.M. l'Empereur a donné lieu aux scènes les plus touchantes. Toute la population se pressait autour de lui ; tous les maux paraissaient oubliés. Il nous rendait la sécurité pour tout ce que nous avons de plus cher.
(1) le Moniteur Universel est le journal officiel de l'époque.
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