Le Fusil mitrailleur Chauchat
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Re: Le Fusil mitrailleur Chauchat
Le fusil mitrailleur Chauchat est l'appellation commune du fusil mitrailleur Mle 1915 CSRG. Sous l'impulsion du général Joffre, il a été mis en service dans l'infanterie française en 1916, durant la Première Guerre mondiale. Il fut également largement utilisé par l'armée américaine en 1917-1918. Arme légère, de poids et d'encombrement limités, le « FM Chauchat » augmenta nettement la densité des feux offensifs de l'infanterie. L'arme n'était pas sans réels problèmes, causés par des fabrications qui avaient été trop simplifiées afin de permettre d'urgence la très grande série (262 000 CSRG furent fabriqués en trois ans).
Re: Le Fusil mitrailleur Chauchat
En 1915, les troupes françaises étaient démunies de toute arme collective légère. Il était évident que ce type d'armement devenait indispensable dans le contexte d'une guerre moderne, en raison de sa maniabilité, et du gain de puissance de feu qu'il procurait à une section d'infanterie. Sous l'impulsion directe du général Joffre, il fut donc décidé d'adopter le FM 1915 CSRG, surtout en raison de son faible coût, et de l'équipement relativement peu spécialisé qu'il nécessitait pour sa fabrication.
Cette arme fut adaptée à partir d'un prototype datant de 1911, le fusil mitrailleur CS, qui tirait la munition de 8 mm du fusil Lebel réglementaire. Ce prototype avait été réalisé par le colonel Louis Chauchat, polytechnicien, et le contrôleur d'armes Charles Sutter, et réalisé à l'Atelier de construction de Puteaux (APX). L'essentiel de la production de série au profit des armées françaises et américaines fut réalisée au sein de l'usine des Cycles Gladiator, au Pré-Saint-Gervais, dirigée par Paul Ribeyrolles. La société SIDARME (filiale des « Forges et Aciéries de la Marine et d'Homecourt » à Saint-Chamond) participa également aux fabrications en 1918.
Le sigle « CSRG » reprend les initiales de ces éléments (Chauchat, Sutter, Ribeyrolles et Gladiator).
Cette arme fut adaptée à partir d'un prototype datant de 1911, le fusil mitrailleur CS, qui tirait la munition de 8 mm du fusil Lebel réglementaire. Ce prototype avait été réalisé par le colonel Louis Chauchat, polytechnicien, et le contrôleur d'armes Charles Sutter, et réalisé à l'Atelier de construction de Puteaux (APX). L'essentiel de la production de série au profit des armées françaises et américaines fut réalisée au sein de l'usine des Cycles Gladiator, au Pré-Saint-Gervais, dirigée par Paul Ribeyrolles. La société SIDARME (filiale des « Forges et Aciéries de la Marine et d'Homecourt » à Saint-Chamond) participa également aux fabrications en 1918.
Le sigle « CSRG » reprend les initiales de ces éléments (Chauchat, Sutter, Ribeyrolles et Gladiator).
Re: Le Fusil mitrailleur Chauchat
Le Chauchat a aussi été produit en calibre .30-06 pour l'American Expeditionnary Force.
Il a laissé un souvenir déplorable aux "Sammies" qui le surnommaient "Damned, Jammed Chauchat"
Produit en très grande série par des industriels qui n'avaient aucune expérience armurière, il souffrait d'une piètre qualité de fabrication.
Son chargeur, largement ouvert à droite, laissait pénétrer la boue ou le sable dans le mécanisme. Le ressort du chargeur avait bien de la peine à "pousser" lorsqu'il était approvisionné à 20 cartouches.
Les derniers exemplaires ont servi, bien après la "Grande Guerre", dans les maquis pro-français d'Indochine avec les Hrés, les Hmongs, les Méos qui "titillaient" le VietMinh sur ses arrières... Rien ne se perd dans l'armée française !
Il a laissé un souvenir déplorable aux "Sammies" qui le surnommaient "Damned, Jammed Chauchat"
Produit en très grande série par des industriels qui n'avaient aucune expérience armurière, il souffrait d'une piètre qualité de fabrication.
Son chargeur, largement ouvert à droite, laissait pénétrer la boue ou le sable dans le mécanisme. Le ressort du chargeur avait bien de la peine à "pousser" lorsqu'il était approvisionné à 20 cartouches.
Les derniers exemplaires ont servi, bien après la "Grande Guerre", dans les maquis pro-français d'Indochine avec les Hrés, les Hmongs, les Méos qui "titillaient" le VietMinh sur ses arrières... Rien ne se perd dans l'armée française !
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