bonjour a tous

bonjour c est papy deus je fais de le detection depuis 25ans mais depuis 2 ans a fond dans le militaria, j aime les pique niques entre amis assis sur des troncs d arbres dans la foret!!!!
ma devise je veux mourrir avec des remords que des regrets
et MORT AUX CONS

Bienvenu chez nous !!!!

Mort aux cons c'est la devise qu il y avait sur la jeep du chef de détachement de la 2ème DB qui entra dans Paris en 44 ?

patrice

chouette, un copain de plus !!!!!!

salut l'ami
content de te voir parmis nous !!!!
et au plaisir de faire une prochaine sortie fouilles !!!!

amitiés
patrice

Salut papydeus et bienvenue

affirmatif mon general c est la premiere jeep qui entra dans paris en 44 a bientot ami
je suis dans ton secteur demain je passerai si je peux

Bienvenue !!

Bienvenue !

Une petite précision concernant le Jeep du Capitaine DRONNE, commandant le 9e Cie du Régiment de Marche du Tchad :
"MORT AUX CONS" a été détruite le 9 août 1944. Elle a été remplacée le 17 août par "MORT AUX CONS 2" à bord de laquelle le CNE DRONNE est entré dans Paris avec la "Nueve" le 24 août 1944. Le Général LECLERC ayant donné l'ordre à DRONNE de faire de faire disparaître l'inscription, la Jeep a été rebaptisée "MORT AUX BOCHES, NACH BERLIN !"

Pour ceux qui l'ignorent, et je pense qu'ils sont nombreux, les premiers Soldats "français" qui sont entrés dans Paris ce soir là étaient... des anarchistes et des communistes espagnols, rescapés de la guerre civile, engagés volontaires dans l'Armée de la France Libre pour combattre le facisme.

Un hommage appuyé leur a été rendu par le Général Michel ROQUEJEOFFRE dans Le Nouvel Observateur (19-26 août 2004)

Le 24 août 1944, à 20 h 45, un détachement de la 2e DB du général Leclerc, fort de 150 hommes, commandé par le capitaine Raymond Dronne pénètre dans Paris par la porte d'Italie, s'enfonce dans la capitale par le pont d'Austerlitz et les quais de la Seine et, à 21 h 20, atteint l'Hôtel de Ville, où l'accueille le général Chaban-Delmas.

Quelques heures plus tôt, du côté de la Croix-de-Berny, le capitaine Dronne avait reçu l'ordre du commandant de la 2e DB : "Dronne, filez sur Paris, entrez dans Paris, passez où vous voudrez, dites aux Parisiens de ne pas perdre courage, que demain matin la division tout entière sera dans Paris".

Ce haut fait est connu de la majorité des Français. Une chose l'est moins : la compagnie que commande le capitaine Dronne, la 9e Compagnie du Régiment de Marche du Tchad, est surnommée la Nueve car elle est essentiellement composée de volontaires espagnols.

La plupart ont combattu dans les rangs de l'armée régulière espagnole ou dans les milices populaires pendant la guerre d'Espagne. Ils sont arrivés en Afrique du Nord, quelques-uns directement d'Espagne en 1939, le plus grand nombre via la France en juin 1940, où après l'armistice ils sont internés dans des camps ou affectés à des compagnies de travailleurs étrangers. À la suite du débarquement américain en novembre 1942, ils se sont engagés dans une unité de volontaires, les corps-francs d'Afrique, sous les ordres du général de Monsabert, et ont vaillamment combattu en Tunisie.

Le général Leclerc, lorsqu'il mit sur pied sa 2e DB, chercha des fantassins aguerris et les recruta parmi les volontaires espagnols des corps-francs. II les confia au capitaine Dronne pour constituer sa compagnie.

II n'est donc pas étonnant de découvrir le soir du 24 août une quinzaine de blindés, qui portent des noms espagnols : Madrid, Guadalajara, Brunete, Guernica, Teruel et même Don Quijote.

Ce sont les véhicules du lieutenant Amado Granell, qui rêvait de la restauration de la République en Espagne ; de l'adjudant-chef Campos, le chef de la 3e section, anarchiste évadé d'Espagne, chef de commando dans les corps francs d'Afrique ; du sergent-chef Garces, aragonais de Saragosse, matador sous le nom de Larita II, ancien de la Légion ; d'Enguinados, né au Mexique d'une mère indienne et d'un père espagnol, engagé à 15 ans dans les rangs républicains ; de Juan Reiter, Allemand d'origine, ancien de la Légion, ancien chef de bataillon de I'armée républicaine espagnole, évadé d'Espagne ; de Carino Lopez, marin-pêcheur galicien qui, après la débâcle des républicains, rejoignit Oran sur une petite chaloupe ...

Ces Espagnols avaient repris les armes pour libérer la France. Les Français doivent le savoir. Ils ne doivent pas oublier non plus les actions glorieuses d'autres Espagnols : guérilleros du Sud-Ouest, passeurs des Pyrénées, combattants de la MOI, maquisards des Glières et du Vercors, légionnaires des régiments de volontaires étrangers, ou morts à Mauthausen parce que républicains.

Tous ces étrangers sont entrés "par le sang versé" dans le lent processus d'intégration à leur nouveau pays. Ils ont droit à toute la reconnaissance des Français.

Michel ROQUEJEOFFRE

Bienvenue,
je rajoute un mot à la suite de J-François,
Il existait un plaque commémorative relatant les faits à la porte d'Italie, je l'ai vu il y a quelque années.
Je suis passé donc il y a quelque jours prendre une photo mais avec la construction du tramway, l'élargissement de la rue elle à disparue.....

merci a vous tous pour ces infos,LECLERC aurait dit a DRONNE "et dire que c est la premiere qui va rentrer dans PARIS" pour l histoire des espagnoles je connait leur histoire et je crois qu il y a un groupe de reconstitution en leur honneur cordialement papydeus