Bou-dou-ba-da-bouh
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Bou-dou-ba-da-bouh
Bou-dou-ba-da-bouh
1 - Parmi les Sénégalais
Qu'on fit venir pour la revue
L'jour du Quatorze Juillet
Se trouvait, la chose est connue
Un grand gaillard à la peau noire,
Aux dents comme l'ivoire.
Je vais vous conter son histoire
Dans cette chanson, d'abord voici le nom
De ce brave garçon.
R - Il s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh
Il jouait d'la flûte en acajou
Je n'exagère pas, c'était le plus beau gars
De toute la nouba, ah ! ah !
Quand son régiment défilait
Au son de joyeux flageolets,
Le Tout-Tombouctou, admirait surtout
Celui d'Bou-dou-ba-da-bouh
2 - En se promenant un matin
Au coin d'la rue du Quatre Septembre,
Il connut un p'tit trottin
Aux cheveux dorés comme l'ambre.
Ils s'aimèrent toute une semaine
Mais l'Turco, pas d'veine
R'partit sur la terre africaine.
Ce fut déchirant, et la bonne enfant
Disait en pleurant.
R - Il s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh
Il jouait d'la flûte en acajou
Et voilà qu'il s'en va, dans le Sahara
Avec la nouba, ah ! ah !
Toutes les femmes sont folles de lui
Et c'qui m'désole c'est qu'aujourd'hui,
Celles de Tombouctou doivent faire joujou
Avec Bou-dou-ba-da-bouh
3 - Un soldat de la Légion
Un jour vint frapper à sa porte.
Bien qu'elle temblât d'émotion
Elle se contint et resta forte
Parlez-moi, vite, lui dit-elle!
Voilà, Mademoiselle,
Je vous apporte des nouvelles
D'un de mes amis, à qui j'ai promis
D'vous dire, c'que j'vous dis
R - Il s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh
Il fit son devoir jusqu'au bout
Et dans un combat, il est mort là-bas
Avec la nouba, ah ! ah !
Oui mais en mourant, sur son coeur
Il a pris sa belle croix d'honneur.
Mam'zelle c'est pour vous, c'était l'seul bijou
Du pauvr' Bou-dou-ba-da-bouh
1 - Parmi les Sénégalais
Qu'on fit venir pour la revue
L'jour du Quatorze Juillet
Se trouvait, la chose est connue
Un grand gaillard à la peau noire,
Aux dents comme l'ivoire.
Je vais vous conter son histoire
Dans cette chanson, d'abord voici le nom
De ce brave garçon.
R - Il s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh
Il jouait d'la flûte en acajou
Je n'exagère pas, c'était le plus beau gars
De toute la nouba, ah ! ah !
Quand son régiment défilait
Au son de joyeux flageolets,
Le Tout-Tombouctou, admirait surtout
Celui d'Bou-dou-ba-da-bouh
2 - En se promenant un matin
Au coin d'la rue du Quatre Septembre,
Il connut un p'tit trottin
Aux cheveux dorés comme l'ambre.
Ils s'aimèrent toute une semaine
Mais l'Turco, pas d'veine
R'partit sur la terre africaine.
Ce fut déchirant, et la bonne enfant
Disait en pleurant.
R - Il s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh
Il jouait d'la flûte en acajou
Et voilà qu'il s'en va, dans le Sahara
Avec la nouba, ah ! ah !
Toutes les femmes sont folles de lui
Et c'qui m'désole c'est qu'aujourd'hui,
Celles de Tombouctou doivent faire joujou
Avec Bou-dou-ba-da-bouh
3 - Un soldat de la Légion
Un jour vint frapper à sa porte.
Bien qu'elle temblât d'émotion
Elle se contint et resta forte
Parlez-moi, vite, lui dit-elle!
Voilà, Mademoiselle,
Je vous apporte des nouvelles
D'un de mes amis, à qui j'ai promis
D'vous dire, c'que j'vous dis
R - Il s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh
Il fit son devoir jusqu'au bout
Et dans un combat, il est mort là-bas
Avec la nouba, ah ! ah !
Oui mais en mourant, sur son coeur
Il a pris sa belle croix d'honneur.
Mam'zelle c'est pour vous, c'était l'seul bijou
Du pauvr' Bou-dou-ba-da-bouh
Re: Bou-dou-ba-da-bouh
Bou-dou-ba-da-bouh
Cette chanson "coloniale" a été créée en 1913, peu avant la première guerre mondiale.
Albert Valsien en a composé la musique et Lucien Boyer, écrit les paroles. Le chanteur Mayol l'a enregistrée en 1915 et l'a interprétée lors de ses tournées sur le front, devant des soldats sénégalais.
"Bou-dou-ba-da-bouh", c'est l'histoire touchante d'un brave tirailleur sénégalais, un "Turco", qui arrive à Paris avec son unité, afin de participer à la revue du 14 juillet. Ce tirailleur est un musicien qui fait partie de la nouba du régiment, c'est-à-dire, à cette époque, la musique des soldats de première ligne. Lors d'une sortie, il rencontre à Paris une jeune ouvrière employée aux courses, un petit "trottin", avec laquelle il connaît une idylle d'une semaine; mais il doit aussitôt repartir combattre au Sahara.
Bou-dou-ba-da-bouh y trouve une mort glorieuse, en pensant toujours à sa bien-aimée, à qui il fera remettre sa croix d'honneur par un camarade de la Légion.
source : fncv
Cette chanson "coloniale" a été créée en 1913, peu avant la première guerre mondiale.
Albert Valsien en a composé la musique et Lucien Boyer, écrit les paroles. Le chanteur Mayol l'a enregistrée en 1915 et l'a interprétée lors de ses tournées sur le front, devant des soldats sénégalais.
"Bou-dou-ba-da-bouh", c'est l'histoire touchante d'un brave tirailleur sénégalais, un "Turco", qui arrive à Paris avec son unité, afin de participer à la revue du 14 juillet. Ce tirailleur est un musicien qui fait partie de la nouba du régiment, c'est-à-dire, à cette époque, la musique des soldats de première ligne. Lors d'une sortie, il rencontre à Paris une jeune ouvrière employée aux courses, un petit "trottin", avec laquelle il connaît une idylle d'une semaine; mais il doit aussitôt repartir combattre au Sahara.
Bou-dou-ba-da-bouh y trouve une mort glorieuse, en pensant toujours à sa bien-aimée, à qui il fera remettre sa croix d'honneur par un camarade de la Légion.
source : fncv
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