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offensive djihadiste le 10 fevrier au Mali

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offensive djihadiste le 10 fevrier au Mali Empty offensive djihadiste le 10 fevrier au Mali

Message par Admin Lun 11 Fév - 11:56

Un commando d'islamistes a affronté dimanche 10 février des soldats maliens dans le centre de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, récemment reprise par les militaires français et maliens. Les échanges de tirs entre soldats et islamistes ont éclaté au cœur même de la ville, près du commissariat central, qui était le siège de la police islamique quand les djihadistes occupaient Gao.
"Beaucoup d'islamistes" auraient été tués lors de ces combats, selon un officier de l'armée malienne. "Ils se sont retranchés dans le commissariat. Quand des soldats maliens sont arrivés, ils leur ont tiré dessus. Des renforts maliens sont arrivés, ils sont été pris à partie par des islamistes dissimulés dans les bâtiments alentours", a expliqué à l'AFP un témoin qui a assisté au déclenchement de l'attaque.

"Après des échanges de tirs nourris, l'armée française est intervenue", a-t-il ajouté, affirmant avoir vu un cadavre, "probablement un civil tué par une balle perdue". La fusillade a vidé les rues de Gao, contraignant les habitants à se terrer dans leurs maisons.

Par ailleurs, une cinquantaine de journalistes ont dû être évacués du centre de la ville par l'armée française, et conduits vers l'aéroport. Le porte-parole de l'état-major français a précisé dimanche soir qu'aucun d'entre eux n'avait été blessé.

"AUGMENTER LES ATTAQUES CONTRE LA FRANCE ET SES ALLIÉS"

Le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest) a revendiqué l'attaque dans un communiqué diffusé dimanche soir : "Les fidèles de Dieu ont attaqué avec succès aujourd'hui l'armée malienne, qui a laissé venir les ennemis de l'islam à Gao. Les moudjahidines sont dans la ville de Gao et y resteront." Des sources militaires sur place ont évalué à "plusieurs dizaines" le nombre d'assaillants.

Le Mujao, l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, avait la veille revendiqué l'attentat-suicide perpétré vendredi contre un poste de contrôle de militaires maliens à l'entrée nord de la Gao.

"Nous nous engageons à augmenter les attaques contre la France et ses alliés. Nous demandons à la population de se tenir loin des zones militaires pour éviter les explosions", avait mis en garde samedi le porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui.

Les combats de dimanche ont eu lieu dans une ville en état de siège, notamment en raison d'un autre attentat-suicide qui a visé, dans la soirée du samedi 9 février, le même poste de contrôle déjà visé vendredi.

Le kamikaze n'a pas fait de victimes, mais a réussi à se faire exploser en dépit d'un renforcement des mesures de sécurité : le poste est désormais protégé par deux murs de sacs de sable séparés de 300 mètres, tandis que les arbres aux alentours ont été rasés pour améliorer la visibilité et des mitrailleuses lourdes placées en batterie.

Lire : Mali : l'armée renforce la sécurité à Gao, deux kamikazes arrêtés

Après l'attentat, la route menant vers le nord et les villes de Bourem et Kidal a été fermée : aucun véhicule n'était autorisé à l'emprunter. Des témoins ont aussi fait état d'échanges de tirs entre les soldats maliens et des combattants islamistes juste après l'explosion.

PATROUILLES CONTINUELLES

Le Mali n'avait encore jamais été frappé par des attentats-suicides jusqu'à ces derniers jours. Mais les islamistes, chassés des villes du Nord qu'ils contrôlaient depuis des mois par les frappes aériennes françaises et la progression de colonnes de militaires français et maliens, ont visiblement décidé de recourir à cette tactique, ainsi qu'à la pose de mines sur les routes.

En ville, depuis vendredi, soldats maliens et nigériens patrouillent continuellement dans leurs pick-ups camouflés, traduisant l'inquiétude des militaires, qui prennent très au sérieux les menaces de nouvelles attaques.


"Dès qu'on sort de plus de quelques kilomètres de Gao, c'est dangereux, on peut se faire tirer dessus", a expliqué un officier malien. Selon des sources militaires, française et maliennes, plusieurs des villages entourant Gao sont acquis à la cause des islamistes.

information Le monde.fr
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