14 janvier 1814
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14 janvier 1814
Le 14 janvier 1814, le Maréchal Ney évacue la ville de Nancy qui tombera quelques heures plus tard aux mains des troupes de Sacken.
Le même jour, la division de dragons du général Trelliard quitte la région de Saint-Sever et se dirige sur Orléans et Paris. Elle est constituée de 9 régiments, soit environs 4800 cavaliers et 34 pièces d'artillerie.
Le même jour, la division de dragons du général Trelliard quitte la région de Saint-Sever et se dirige sur Orléans et Paris. Elle est constituée de 9 régiments, soit environs 4800 cavaliers et 34 pièces d'artillerie.
Re: 14 janvier 1814
A Langres :
Le 14, vers les 2 heures me trouvant à un poste établi sur le rempart près du cours Rivot, je remarquai qu'il y avait des mouvements de la cavalerie ennemie dans la plaine qui est entre Balesmes et la ferme du Dreuil, peu après plusieurs pièces d'artillerie prirent position sur ce dernier point, et commencèrent à tirer; leur feu paraissait dirigé sur les chasseurs à cheval qui cherchaient à tourner leur position en longeant les coteaux de Saint Maurice ou de Saint Vallier, cessa après 20 ou 30 coups tirés. Mais déjà les 8 bataillons de la vieille garde étaient en colonne serrée, occupant la principale rue depuis Saint Mammès jusqu'à la porte des Moulins, et j'eus l'occasion d'admirer la promptitude et l'air martial de cette belle troupe qui sans doute se serait fait jour partout comme à Hannau le 15. le commandant de place me requit de lui envoyer de suite et sous ma responsabilité 50 hommes les plus propres aux manœuvres du canon et la moitié d'entre eux munis d'une pioche et d'une pelle. Je commençais à dresser une liste qu'il m'eut été à peu près impossible à remplir, lorsque le commandant me fit savoir qu'il suffisait des 50 premiers à marcher. Il venait d'arriver d'Auxonne une dizaine de pièces de canon et il m'apprit qu'il s'agissait de les décharger et de les mettre en sûreté. Peu après nouvel ordre de M Simon qui me demande un état sommaire de la garde nationale que je lui envoie.
Le bruit courut dans la journée que l'ennemi avait évacué Chassigny, mais on reçut aussi une nouvelle inquiétante d'une toute autre importance, c'est que le maréchal Victor n'avait pas pu défendre la ligne des Vosges et qu'on s'attendait à tout moment à voir entrer les étrangers à Nancy. On sut aussi qu'une colonne de Wurtembergeois se dirigeait sur Bourbonne, en effet l'avant garde arriva ce soir la même à Dammartin.
D'apres Souvenirs d'un notable Langrois en 1814
Le 14, vers les 2 heures me trouvant à un poste établi sur le rempart près du cours Rivot, je remarquai qu'il y avait des mouvements de la cavalerie ennemie dans la plaine qui est entre Balesmes et la ferme du Dreuil, peu après plusieurs pièces d'artillerie prirent position sur ce dernier point, et commencèrent à tirer; leur feu paraissait dirigé sur les chasseurs à cheval qui cherchaient à tourner leur position en longeant les coteaux de Saint Maurice ou de Saint Vallier, cessa après 20 ou 30 coups tirés. Mais déjà les 8 bataillons de la vieille garde étaient en colonne serrée, occupant la principale rue depuis Saint Mammès jusqu'à la porte des Moulins, et j'eus l'occasion d'admirer la promptitude et l'air martial de cette belle troupe qui sans doute se serait fait jour partout comme à Hannau le 15. le commandant de place me requit de lui envoyer de suite et sous ma responsabilité 50 hommes les plus propres aux manœuvres du canon et la moitié d'entre eux munis d'une pioche et d'une pelle. Je commençais à dresser une liste qu'il m'eut été à peu près impossible à remplir, lorsque le commandant me fit savoir qu'il suffisait des 50 premiers à marcher. Il venait d'arriver d'Auxonne une dizaine de pièces de canon et il m'apprit qu'il s'agissait de les décharger et de les mettre en sûreté. Peu après nouvel ordre de M Simon qui me demande un état sommaire de la garde nationale que je lui envoie.
Le bruit courut dans la journée que l'ennemi avait évacué Chassigny, mais on reçut aussi une nouvelle inquiétante d'une toute autre importance, c'est que le maréchal Victor n'avait pas pu défendre la ligne des Vosges et qu'on s'attendait à tout moment à voir entrer les étrangers à Nancy. On sut aussi qu'une colonne de Wurtembergeois se dirigeait sur Bourbonne, en effet l'avant garde arriva ce soir la même à Dammartin.
D'apres Souvenirs d'un notable Langrois en 1814
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