30 janvier 1814
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30 janvier 1814
Dimanche 30 janvier 1814
A la pointe du jour, Napoélon apprend que le Maréchal Blücher a battu en retraite. A sept heures, il donne les premiers ordres, et vers huit heures, ordonne au général Grouchy et sa cavalerie de se mettre aussitôt à la poursuite de l'ennemi. Le brouillard est épais, et le terrain est défoncé par une fine pluie et le dégel. Grouchy rencontre l'ennemi vers dix heures, qui se repliera après quelques combats, sur les hauteurs de Trannes et Eclance, et avec de sérieuses pertes.
Pendant ce temps, l'Empereur parcourt les ruines de la ville, et visite l'Ecole militaire ou il avait été élève de dix à quatorze ans (et il passa à Brienne en 1805). L'Ecole est dans un triste état depuis les évennements de la Révolution. Partout il observe la dévastation, les cadavres de chevaux et d'hommes, les armes et les équipements qui jonchent le sol, les rues, les cours de maisons. L'église, ou l'élève Bonaparte a fait sa première communion, est remplie de blessés, que l'on soigne tant bien que mal. Passant dans une rue, il voit un homme en pleurs et lui demande la cause :
"-Sire, ma maison est brulée avec tout ce que je possedais, ma femme et mes enfants se sont enfuis, j'ignore encore ou ils sont".
Cet homme s'appel Champion et rappelle à l'Empereur que sa mère était autrefois à l'Ecole militaire, chargée du soin des plus jeunes. Napoléon lui adresse quelques paroles bienveillantes et lui donne une poignée de pièces d'or.
Carte postale, Napoléon a Brienne.
A la pointe du jour, Napoélon apprend que le Maréchal Blücher a battu en retraite. A sept heures, il donne les premiers ordres, et vers huit heures, ordonne au général Grouchy et sa cavalerie de se mettre aussitôt à la poursuite de l'ennemi. Le brouillard est épais, et le terrain est défoncé par une fine pluie et le dégel. Grouchy rencontre l'ennemi vers dix heures, qui se repliera après quelques combats, sur les hauteurs de Trannes et Eclance, et avec de sérieuses pertes.
Pendant ce temps, l'Empereur parcourt les ruines de la ville, et visite l'Ecole militaire ou il avait été élève de dix à quatorze ans (et il passa à Brienne en 1805). L'Ecole est dans un triste état depuis les évennements de la Révolution. Partout il observe la dévastation, les cadavres de chevaux et d'hommes, les armes et les équipements qui jonchent le sol, les rues, les cours de maisons. L'église, ou l'élève Bonaparte a fait sa première communion, est remplie de blessés, que l'on soigne tant bien que mal. Passant dans une rue, il voit un homme en pleurs et lui demande la cause :
"-Sire, ma maison est brulée avec tout ce que je possedais, ma femme et mes enfants se sont enfuis, j'ignore encore ou ils sont".
Cet homme s'appel Champion et rappelle à l'Empereur que sa mère était autrefois à l'Ecole militaire, chargée du soin des plus jeunes. Napoléon lui adresse quelques paroles bienveillantes et lui donne une poignée de pièces d'or.
Carte postale, Napoléon a Brienne.
Re: 30 janvier 1814
Puis il gagne le chateau ou il installe son quartier général. Le chateau lui rappel sa jeunesse, des tas de souvenirs, mais la belle demeure est saccagée, les vitres sont brisées par les balles, certains meubles sont détruits, et il y a des morts dans la cour et dans certaines pièces du chateau. L'état-major du Maréchal Blücher était d'ailleurs installé ici même peu detemps auparavent, mais ils ont été délogés par l'infanterie et les marins de la garde. Des habitants sortent des souterrains du chateau ou ils s'étaient réfugiés avant la bataille grace au concierge.
Le soir, retiré dans une pièce, il fait le projet de rebâtir la ville, d'acheter le chateau et d'y fonder une résidence impériale, ou une école militaire. Le sommeil vient le surprendre dans les calaculs et les illusions de ce projet.
Carte postale du chateau, collection personnelle.
Le soir, retiré dans une pièce, il fait le projet de rebâtir la ville, d'acheter le chateau et d'y fonder une résidence impériale, ou une école militaire. Le sommeil vient le surprendre dans les calaculs et les illusions de ce projet.
Carte postale du chateau, collection personnelle.
Re: 30 janvier 1814
Notes sur Brienne :
Pour cette bataille de Brienne, les dégats sont considérables : 89 batiments devinrent la proie des flammes, 63 autres furent démolis ou dégradés par les projectiles, la partie méridionale de la ville était presque totalement en cendres, d'un côté de la Grande-rue jusqu'a la rue Saint-gérand, de l'autre jusqu'a la ruelle de la Mare. (Alfred Bardet 1897).
Il y a une quinzaine d'années, lors des travaux le long d'un mur du chateau, des ouvriers ont découverts différents objets, dont un sabre de grenadier (voir post du 29 janvier), mais également une plaque de cheminée provenant du chateau. On ne sait ce qu'est devenu cette plaque, qui aurait méritée d'être connue du public.
Pour cette bataille de Brienne, les dégats sont considérables : 89 batiments devinrent la proie des flammes, 63 autres furent démolis ou dégradés par les projectiles, la partie méridionale de la ville était presque totalement en cendres, d'un côté de la Grande-rue jusqu'a la rue Saint-gérand, de l'autre jusqu'a la ruelle de la Mare. (Alfred Bardet 1897).
Il y a une quinzaine d'années, lors des travaux le long d'un mur du chateau, des ouvriers ont découverts différents objets, dont un sabre de grenadier (voir post du 29 janvier), mais également une plaque de cheminée provenant du chateau. On ne sait ce qu'est devenu cette plaque, qui aurait méritée d'être connue du public.
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