5 fevrier 1814
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5 fevrier 1814
5 fevrier 1814
Vers 9 heures, l'Empereur part pour le faubourg Croncels, aux abords de Troyes, pour surveiller un engagement qui se livre à Maisons blanches, par la vieille garde commandée par le général Michel.
Hotel rue du Temple à Troyes, ou est installé l'état-major de Napoléon.
Un bivouac est installé par l'écuyer Adrien de Mesgrigny, à la hauteur du 126 Boulevard de Dijon, mais de l'autre coté de la chaussée, en face du mur de cloture de l'ancien couvent des Chartreux. Napoléon s'y arrête avec les maréchaux Berthier, Oudinot, Ney, le général Grouchy, et Roustan.
126 Boulevard de Dijon, ou faubourg Croncel. L'endroit ou s'arrete l'état-major et l'Empereur, pris en photo ici le 5 février 2014, 200 ans jour pour jour apres les faits. L'endroit a bien changé.
Hauteur du 126 boulevard de Dijon. Le bivouac aurait été installé au niveau du magasin de moto a gauche. Aucune plaque ne rappel cet évennement historique !
Une table est apportée d'une maison voisine par un certain Pierre. Cet habitant allume un feu. Napoléon, suivi du maréchal Berthier et trois officiers superieurs entrent dans une petite chaumière et expédient quelques ordres. L'Empereur se fait dérouler quelques cartes, les éxamine silencieusement, s'intérompant souvent pour observer la campagne. Tout a coup, un aide de camp vient prévenir que l'ennemi approche. L'Empereur monte immédiatement sur son cheval, et suivi de son état-major part en reconnaissance, en recommandant de ne pas bouger avant son retour.
Vingt minutes après, il revient au grand trot de Maisns blanches. Il met pied à terre, mange à la hâte quelques bouchées, s'appuyant sur une chaise, y posant alternativement son genou droit ou gauche. Il remarque à quelques pas de lui, un jeune garçon de quinze ans qui à la pointe de son couteau, écrit sur la muraille. Il s'approche de lui et découvre les inscriptions : Napoléon 1er, Empereur des français, a déjeuné ici le 5 février 1814.
"-Qui a fait cela ?" demande l'Empereur.
"-C'est moi". Répondit le petit villageois.
Napoléon, sensible, lui donne une pièce d'or, et l'enfant reconnaissant crie "Vive l'Empereur!"
Suivant cet exemple, une dizaine de gamins chargent aussitot le petit mur d'inscriptions identiques, espérant recevoir une quelconque piecette.
L'Empereur mange encore un peu, puis, impatient, il crie "à cheval !"
Il reprend la direction de Troyes avec son escorte.
Vers 9 heures, l'Empereur part pour le faubourg Croncels, aux abords de Troyes, pour surveiller un engagement qui se livre à Maisons blanches, par la vieille garde commandée par le général Michel.
Hotel rue du Temple à Troyes, ou est installé l'état-major de Napoléon.
Un bivouac est installé par l'écuyer Adrien de Mesgrigny, à la hauteur du 126 Boulevard de Dijon, mais de l'autre coté de la chaussée, en face du mur de cloture de l'ancien couvent des Chartreux. Napoléon s'y arrête avec les maréchaux Berthier, Oudinot, Ney, le général Grouchy, et Roustan.
126 Boulevard de Dijon, ou faubourg Croncel. L'endroit ou s'arrete l'état-major et l'Empereur, pris en photo ici le 5 février 2014, 200 ans jour pour jour apres les faits. L'endroit a bien changé.
Hauteur du 126 boulevard de Dijon. Le bivouac aurait été installé au niveau du magasin de moto a gauche. Aucune plaque ne rappel cet évennement historique !
Une table est apportée d'une maison voisine par un certain Pierre. Cet habitant allume un feu. Napoléon, suivi du maréchal Berthier et trois officiers superieurs entrent dans une petite chaumière et expédient quelques ordres. L'Empereur se fait dérouler quelques cartes, les éxamine silencieusement, s'intérompant souvent pour observer la campagne. Tout a coup, un aide de camp vient prévenir que l'ennemi approche. L'Empereur monte immédiatement sur son cheval, et suivi de son état-major part en reconnaissance, en recommandant de ne pas bouger avant son retour.
Vingt minutes après, il revient au grand trot de Maisns blanches. Il met pied à terre, mange à la hâte quelques bouchées, s'appuyant sur une chaise, y posant alternativement son genou droit ou gauche. Il remarque à quelques pas de lui, un jeune garçon de quinze ans qui à la pointe de son couteau, écrit sur la muraille. Il s'approche de lui et découvre les inscriptions : Napoléon 1er, Empereur des français, a déjeuné ici le 5 février 1814.
"-Qui a fait cela ?" demande l'Empereur.
"-C'est moi". Répondit le petit villageois.
Napoléon, sensible, lui donne une pièce d'or, et l'enfant reconnaissant crie "Vive l'Empereur!"
Suivant cet exemple, une dizaine de gamins chargent aussitot le petit mur d'inscriptions identiques, espérant recevoir une quelconque piecette.
L'Empereur mange encore un peu, puis, impatient, il crie "à cheval !"
Il reprend la direction de Troyes avec son escorte.
Re: 5 fevrier 1814
A 10 heures et demie du matin, l'Empereur est de retour du faubourg Croncels. Il vien t de longer le mail de la tour Boileaue, ou il a rencontré un grand nombre de troupes de divers corps, qui battent en retraite. Partout dans la ville circulent des caissons, des canons, des centaines de cavaliers et soldats. Napoléon, suivi de ces officiers, descend une grande rue, puis arrive près de l'Hôtel de ville, ou un aide de camp vient a sa rencontre, et lui tend une dépêche. L'Empereur ouvre son courrier et pose quelques questions à l'officier. Autour d'eux, des curieux, des passants s'agglutinent autour de l'homme en redingote grise. Puis de la foule surgit des "Vive l'Empereur", tout le monde crie.
Une marchande qui venait d'installer un petit éttalage au bas du perron de l'Hôtel de ville, craint que tout soit renversé par la foule. Quelques bouteilles d'eau de vie, des verres, tout peut-être bousculé en quelques secondes. L'escorte s'approche dangereusement et par malheur, c'est le cheval blanc qui en passant à côté de l'échoppe, donne un coup de pied dans la petite table. Au grand déplaisir de la pauvre femme, tout est cassé. L'Empereur s'aperçoit de la faute, et tout en avançant, remet quelques pièces d'or à un officier qui va lui porter aussitôt.
La pauvre femme ramasse une des bouteilles qui par miracle n'est pas cassé, mais apercevant l'officier qui lui présente les pièces, lâche la bouteille pour lever les deux mains et crie à pleins poumons "Vive l'Empereur !"
L'Empereur quitte Troyes vers 16 heures suivit de l'armée.
Note :
Il existe une gravure ou image d'épinal concernant l'évennement des bouteilles cassées a Troyes, mais je n'ai pas retrouvé l'exemplaire que je possède (trop bien rangé sans doute). Si quelqu'un possède cette image, merci de la mettre en ligne ici.
Une marchande qui venait d'installer un petit éttalage au bas du perron de l'Hôtel de ville, craint que tout soit renversé par la foule. Quelques bouteilles d'eau de vie, des verres, tout peut-être bousculé en quelques secondes. L'escorte s'approche dangereusement et par malheur, c'est le cheval blanc qui en passant à côté de l'échoppe, donne un coup de pied dans la petite table. Au grand déplaisir de la pauvre femme, tout est cassé. L'Empereur s'aperçoit de la faute, et tout en avançant, remet quelques pièces d'or à un officier qui va lui porter aussitôt.
La pauvre femme ramasse une des bouteilles qui par miracle n'est pas cassé, mais apercevant l'officier qui lui présente les pièces, lâche la bouteille pour lever les deux mains et crie à pleins poumons "Vive l'Empereur !"
L'Empereur quitte Troyes vers 16 heures suivit de l'armée.
Note :
Il existe une gravure ou image d'épinal concernant l'évennement des bouteilles cassées a Troyes, mais je n'ai pas retrouvé l'exemplaire que je possède (trop bien rangé sans doute). Si quelqu'un possède cette image, merci de la mettre en ligne ici.
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