Disparition des blockaus sur les plages françaises...
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Disparition des blockaus sur les plages françaises...
Disparition des blockhaus sur nos plages, voici deux exemples :
Premier exemple :
Il ne reste plus rien des cinq blockhaus et d'une partie du mur de l'Atlantique, vestiges emblématiques de la plage de Wissant. La défense côtière, édifiée par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, n'a pas résisté aux marteaux-piqueurs. Le chantier, qui aura duré plus d'un mois, n'est pas passé inaperçu.
Ils sont nombreux, comme Jean-Paul, Wissantois de 63 ans, à avoir suivi l'évolution du chantier, débuté fin février et achevé depuis quelques jours : « Quand j'étais gamin, on venait jouer dans les blockhaus mais à l'époque ils étaient encore sur la dune. » Voilà trois ans que le dossier épineux est lancé dans la commune de 1 187 habitants suite à une délibération votée le 23 mars 2010 en conseil municipal. La décision de détruire ces blocs a divisé. Si certaines personnes y voient un intérêt esthétique, d'autres regrettent la disparition d'un patrimoine historique.
« De véritables dangers »
Pour le maire, Bernard Bracq, la fin de ce calvaire administratif est un soulagement : « Cela a été un dossier très ardu et avec de fortes réticences. Sans compter le casse-tête concernant les autorisations. Mais nous avons été bien aidés par les services de la DDTM de Boulogne.
» L'élu souligne que cette initiative, voulue par les services de l'État, est une bonne chose : « Ces blockhaus étaient de véritables dangers.
Il y avait des morceaux de fer qui passaient de tous les côtés. Ces fers à béton étaient de véritables poignards. » Bernard Bracq rappelle aussi un drame survenu l'été 2007 sur la plage de Wissant. Un Allemand se fracturait le crâne en sautant d'un blockhaus.
Tétraplégique, il décédait en janvier 2011. Depuis, sa famille a porté plainte contre la commune et a obtenu gain de cause en première instance. « Il y a six mois, le tribunal a considéré que Wissant avait une part de responsabilité. Le village a été condamné à dédommager la famille de 260 000 euros. Nous avons décidé de faire appel. » Le coût de ce chantier s'élève à 189 400 euros hors taxes, financé à 80 % par l'État et 20 % par la commune, maître d'ouvrage.
Deuxieme exemple :
Audinghen : un blockhaus (ou «Tobrouk») démonté et vendu à un collectionneur dans l’Aisne
PUBLIÉ LE 18/03/2014
La Voix du Nord
Un ancien blockhaus de la Seconde Guerre mondiale a été extrait ce mardi à Audinghen, près de Boulogne-sur-Mer, par une grue avant d’être placé sur un semi-remorque, direction un collectionneur privé dans l’Aisne.
Le blockhaus est sorti de terre avec une grue.
Les promeneurs sur le site des deux caps à Audinghen ont été surpris cet après-midi de voir un ancien blockhaus de la seconde guerre mondiale juché sur un semi-remorque ! Renseignements pris, il s’agit d’un abri circulaire plus connu sous le nom de « Tobrouk » dont on ne distingue en général que l’ouverture circulaire au ras du sol. Le Tobrouk était un emplacement de combat bétonné permettant un champ de tir de 360º. Il existait plusieurs modèles utilisant mitrailleuse, mortier, canon antichar voire tourelle de char…
C’est un collectionneur privé de l’Aisne qui a acquis ce blockhaus auprès du musée de la batterie Todt à Audinghen. L’ouvrage qui pèse 31 tonnes a été sorti de terre à l’aide d’une grue fournie par l’acheteur. Le montant de la transaction n’a pas été mentionné.
D'autres travaux importants débuteront mi-mai : la pose de mille pieux pour protéger la dune, appelée dune d'Aval, et tenter d'enrayer son érosion en bloquant le sable qui transite vers la plage.
Ce projet a été obtenu par l'Association de la dune d'Aval. Coût de l'opération : 219 991 euros hors taxes, financés à 80 % par des fonds européens (FEDER).
Premier exemple :
Il ne reste plus rien des cinq blockhaus et d'une partie du mur de l'Atlantique, vestiges emblématiques de la plage de Wissant. La défense côtière, édifiée par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, n'a pas résisté aux marteaux-piqueurs. Le chantier, qui aura duré plus d'un mois, n'est pas passé inaperçu.
Ils sont nombreux, comme Jean-Paul, Wissantois de 63 ans, à avoir suivi l'évolution du chantier, débuté fin février et achevé depuis quelques jours : « Quand j'étais gamin, on venait jouer dans les blockhaus mais à l'époque ils étaient encore sur la dune. » Voilà trois ans que le dossier épineux est lancé dans la commune de 1 187 habitants suite à une délibération votée le 23 mars 2010 en conseil municipal. La décision de détruire ces blocs a divisé. Si certaines personnes y voient un intérêt esthétique, d'autres regrettent la disparition d'un patrimoine historique.
« De véritables dangers »
Pour le maire, Bernard Bracq, la fin de ce calvaire administratif est un soulagement : « Cela a été un dossier très ardu et avec de fortes réticences. Sans compter le casse-tête concernant les autorisations. Mais nous avons été bien aidés par les services de la DDTM de Boulogne.
» L'élu souligne que cette initiative, voulue par les services de l'État, est une bonne chose : « Ces blockhaus étaient de véritables dangers.
Il y avait des morceaux de fer qui passaient de tous les côtés. Ces fers à béton étaient de véritables poignards. » Bernard Bracq rappelle aussi un drame survenu l'été 2007 sur la plage de Wissant. Un Allemand se fracturait le crâne en sautant d'un blockhaus.
Tétraplégique, il décédait en janvier 2011. Depuis, sa famille a porté plainte contre la commune et a obtenu gain de cause en première instance. « Il y a six mois, le tribunal a considéré que Wissant avait une part de responsabilité. Le village a été condamné à dédommager la famille de 260 000 euros. Nous avons décidé de faire appel. » Le coût de ce chantier s'élève à 189 400 euros hors taxes, financé à 80 % par l'État et 20 % par la commune, maître d'ouvrage.
Deuxieme exemple :
Audinghen : un blockhaus (ou «Tobrouk») démonté et vendu à un collectionneur dans l’Aisne
PUBLIÉ LE 18/03/2014
La Voix du Nord
Un ancien blockhaus de la Seconde Guerre mondiale a été extrait ce mardi à Audinghen, près de Boulogne-sur-Mer, par une grue avant d’être placé sur un semi-remorque, direction un collectionneur privé dans l’Aisne.
Le blockhaus est sorti de terre avec une grue.
Les promeneurs sur le site des deux caps à Audinghen ont été surpris cet après-midi de voir un ancien blockhaus de la seconde guerre mondiale juché sur un semi-remorque ! Renseignements pris, il s’agit d’un abri circulaire plus connu sous le nom de « Tobrouk » dont on ne distingue en général que l’ouverture circulaire au ras du sol. Le Tobrouk était un emplacement de combat bétonné permettant un champ de tir de 360º. Il existait plusieurs modèles utilisant mitrailleuse, mortier, canon antichar voire tourelle de char…
C’est un collectionneur privé de l’Aisne qui a acquis ce blockhaus auprès du musée de la batterie Todt à Audinghen. L’ouvrage qui pèse 31 tonnes a été sorti de terre à l’aide d’une grue fournie par l’acheteur. Le montant de la transaction n’a pas été mentionné.
D'autres travaux importants débuteront mi-mai : la pose de mille pieux pour protéger la dune, appelée dune d'Aval, et tenter d'enrayer son érosion en bloquant le sable qui transite vers la plage.
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