Un mortier Cellerier
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Un mortier Cellerier
Voici quelques photos d'un mortier Cellerier, reconstitué....
Il s'agit d'un modele orientable, qui permettait d'ajuster le tir en fonction de la distance de la cible...
Il existe une tres grande varièté de modeles de mortier, mais le principe reste identique.
Il s'agit d'un modele orientable, qui permettait d'ajuster le tir en fonction de la distance de la cible...
Il existe une tres grande varièté de modeles de mortier, mais le principe reste identique.
Invité- Invité
Re: Un mortier Cellerier
Voici une photo d'époque montrant un modele de mortier Cellerier dans une tranchée.
Voici le principe de mise a feu du mortier. Le support pouvait être différent en fonction de la fabrication de ce type d'armement, qui était fabriqué par les armées.
Le support en fonction des fournitures pouvait étre différent au niveau taille, materiaux, et aussi en fonction de la débrouillardise des poilus.
Il est donc possible de trouver des modeles plus élaborés comme celui reconstitué.
patrice
Invité- Invité
Re: Un mortier Cellerier
Notes sur le mortier Cellerier :
L'artillerie de tranchée improvisée en novembre 1914 va se développer et compter en 1917 jusqu'a 300 batteries, ce qui représente environs 50 000 hommes et 4000 mortiers.
Fin 1914, le front se stabilise, et apparaissent les tranchées. L'armée française est appuyée par le canon de 75, qui est quasi inéficace sur les tranchées adverses. Par contre, l'armée allemande est équipée d'obus-torpille, lancées par des pièces d'artillerie à tir courbe, les "minen-werfers".
Coté français, rien est prévu. Cependant, il reste dans les arsenaux des vieux mortiers qui datent de l'époque de Louis-Philippe, et ils vont reprendre du service. Tout ce qui sera disponible sera réparé, voir modifié et rendra service aussitot aux premières lignes, c'est le système D.
Le Capitaine d'artillerie Cellerier, affecté en Argonne, assiste désepérement au matraquage des lignes françaises par les minen-werfer allemand. Cependant, il constate que les obus a balles allemands, apres avoir laché leur contenant de schrapnells, retombe sans être abimé. En effet, le corps de cet obus, en acier, une fois en l'air, perd son ogive, arrachée au moment de l'explosion d'une charge et propulse une gerbe de balles destinées à atteindre les troupes à découvert. Le capitaine Cellerier découvre que dans le corps de cet obus allemand, il est possible d'introduire une douille française d'artillerie de 65 de montagne, déjà utilisé sur le front.
Avec une charge de poudre, de la grenaille, et une mèche lente, il transforme la douille en projectile...
Il fera des essais en novembre 1914.
Dès que l'idée est connue, les troupes fabriques des mortiers "celleriers", parfois en les rassemblants par plusieurs, et lancent des projectiles entre 25 mètres et 250 mètres.
Voilà comment est né ce mortier...
patrice
L'artillerie de tranchée improvisée en novembre 1914 va se développer et compter en 1917 jusqu'a 300 batteries, ce qui représente environs 50 000 hommes et 4000 mortiers.
Fin 1914, le front se stabilise, et apparaissent les tranchées. L'armée française est appuyée par le canon de 75, qui est quasi inéficace sur les tranchées adverses. Par contre, l'armée allemande est équipée d'obus-torpille, lancées par des pièces d'artillerie à tir courbe, les "minen-werfers".
Coté français, rien est prévu. Cependant, il reste dans les arsenaux des vieux mortiers qui datent de l'époque de Louis-Philippe, et ils vont reprendre du service. Tout ce qui sera disponible sera réparé, voir modifié et rendra service aussitot aux premières lignes, c'est le système D.
Le Capitaine d'artillerie Cellerier, affecté en Argonne, assiste désepérement au matraquage des lignes françaises par les minen-werfer allemand. Cependant, il constate que les obus a balles allemands, apres avoir laché leur contenant de schrapnells, retombe sans être abimé. En effet, le corps de cet obus, en acier, une fois en l'air, perd son ogive, arrachée au moment de l'explosion d'une charge et propulse une gerbe de balles destinées à atteindre les troupes à découvert. Le capitaine Cellerier découvre que dans le corps de cet obus allemand, il est possible d'introduire une douille française d'artillerie de 65 de montagne, déjà utilisé sur le front.
Avec une charge de poudre, de la grenaille, et une mèche lente, il transforme la douille en projectile...
Il fera des essais en novembre 1914.
Dès que l'idée est connue, les troupes fabriques des mortiers "celleriers", parfois en les rassemblants par plusieurs, et lancent des projectiles entre 25 mètres et 250 mètres.
Voilà comment est né ce mortier...
patrice
Re: Un mortier Cellerier
Quelqu'un a t-il une photo de ce materiel en pièce de fouille ? ou une pièce originale ?
merci d'avance
merci d'avance
Invité- Invité
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