Un pilote français disparu en allemagne retrouvé avec son avion
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Un pilote français disparu en allemagne retrouvé avec son avion
Allemagne: Un avion de la 2e Guerre mondiale et son pilote français exhumés 70 ans après :
La carcasse d’un avion de la Seconde Guerre mondiale et la dépouille du Français qui le pilotait lors de son crash en 1945 ont été exhumées ce samedi, selon l’agence de presse allemande dpa.
L’avion de combat américain, un Thunderbolt P47, s’était écrasé le 14 février 1945 dans un verger du sud-ouest de l’Allemagne, à Ottersweier dans le Bade-Wurtemberg, près de la frontière française.
Son jeune pilote, Antoine Allard, âgé de 25 ans, était originaire de Paris, précise dpa.
« Chercheur d’épaves »
L’engin avait été localisé à quatre mètres sous terre par Uwe Benkel, l’organisateur des fouilles présenté par l’agence comme un « chercheur d’épaves ».
L’emplacement était déjà connu et signalisé par un monument commémoratif devant lequel Werner Doll, un habitant de 77 ans, passait souvent.
Collision avec un autre avion
Témoin à l’âge de 7 ans de l’accident, causé par la collision avec un autre avion, Werner Doll ne manquait jamais de glisser un mot au pilote enfoui sous terre. « Je lui adresse à chaque fois quelques mots », a-t-il raconté à dpa.
Un drapeau français et une gerbe de fleurs ont été déposés samedi sur le lieu des fouilles par des soldats allemands, sous les yeux de plusieurs dizaines de personnes. Les restes du pilote français doivent désormais être enterrés dans un cimetière à un endroit encore non-précisé.
Les restes de l'avion P-47 Thunderbolt retrouvé à Ottersweier, en Allemagne, le 8 août 2015. - AFP PHOTO / DPA / PATRICK SEEGER
INFO AFP
La carcasse d’un avion de la Seconde Guerre mondiale et la dépouille du Français qui le pilotait lors de son crash en 1945 ont été exhumées ce samedi, selon l’agence de presse allemande dpa.
L’avion de combat américain, un Thunderbolt P47, s’était écrasé le 14 février 1945 dans un verger du sud-ouest de l’Allemagne, à Ottersweier dans le Bade-Wurtemberg, près de la frontière française.
Son jeune pilote, Antoine Allard, âgé de 25 ans, était originaire de Paris, précise dpa.
« Chercheur d’épaves »
L’engin avait été localisé à quatre mètres sous terre par Uwe Benkel, l’organisateur des fouilles présenté par l’agence comme un « chercheur d’épaves ».
L’emplacement était déjà connu et signalisé par un monument commémoratif devant lequel Werner Doll, un habitant de 77 ans, passait souvent.
Collision avec un autre avion
Témoin à l’âge de 7 ans de l’accident, causé par la collision avec un autre avion, Werner Doll ne manquait jamais de glisser un mot au pilote enfoui sous terre. « Je lui adresse à chaque fois quelques mots », a-t-il raconté à dpa.
Un drapeau français et une gerbe de fleurs ont été déposés samedi sur le lieu des fouilles par des soldats allemands, sous les yeux de plusieurs dizaines de personnes. Les restes du pilote français doivent désormais être enterrés dans un cimetière à un endroit encore non-précisé.
Les restes de l'avion P-47 Thunderbolt retrouvé à Ottersweier, en Allemagne, le 8 août 2015. - AFP PHOTO / DPA / PATRICK SEEGER
INFO AFP
Re: Un pilote français disparu en allemagne retrouvé avec son avion
Trois sourciers fouillent pour retrouver un soldat français tombé en 1945
Pelles et pioches, antennes et pendules. Trois sourciers cherchaient hier les restes du squelette du pilote de chasse français Antoine Allard, tombé en février 1945 à Ottersweier, au sud de Baden Baden, et jamais inhumé.
Entre deux détecteurs de métaux, Uwe Benkel lâche sa pelle. « Je peux essayer ? », demande l’archéologue de guerre allemand en prenant la baguette de sourcier d’Estelle Jung, venue de Chatenois avec son confrère Joseph Brunstein pour participer aux recherches. « Oh, elle se baisse ! », s’étonne le chercheur d’avions. Dans ses mains, les tiges de plastiques gradué viennent de confirmer le point indiqué par les sourciers.
En ce samedi matin, dans le verger d’Ottersweier, les radiesthésistes sont pas moins de trois. Jean-Claude Thorr, de Sundhoffen, avait été le premier à prendre contact avec l’équipe de recherches. Il avait proposé son aide en découvrant dans les DNA que 10 heures de fouilles avec une pelleteuse, début août, avaient certes permis de retrouver des morceaux de l’avion P-47 du soldat français, mais aucun reste humain (voir notre page complète dans les DNA du 9 août). Rien qui puisse être inhumé, comme le souhaitent des associations de souvenir militaire françaises et allemandes, commanditaires des recherches. Antoine Allard, abattu à 24 ans au-dessus d’Ottersweier alors qu’il venait de bombarder un pont ferroviaire près d’Offenburg, n’avait jamais été enterré. Mais son souvenir, depuis 70 ans, est resté vivant : une croix à son nom sur les lieux du drame, et les récits fréquents des témoins du crash.
« On s’accroche à toutes les pistes »
« Je n’ai jamais travaillé avec des sourciers », sourit Uwe Benkel, fort de 150 exhumations d’avions de guerre, souvent avec leur pilote. « Mais quand on est lancé dans ce genre de recherches, on s’accroche à toutes les pistes. »
Entre les trois magnétiseurs, les bonnes ondes ont du mal à passer. Les points qu’ils identifient ne sont pas les mêmes. « Ouh… Ça bouge beaucoup… Il est à 20 centimètres… », affirme Estelle Jung, debout dans un trou qu’on s’acharne à piocher et pelleter depuis le milieu de la matinée. Même en creusant encore un mètre plus bas, on n’y trouvera rien. Ni dans les deux autres creusés simultanément, sur les indications de Jean-Claude Thorr. En ce samedi ensoleillé, une quinzaine de personnes, 6 pelles et 4 pioches sont au chevet d’Antoine Allard.
« On rebouche. On reviendra avec une pelleteuse », finit par dire Uwe Benkel en s’essuyant le front. En se préparant à quitter les lieux, il raconte : « Après l’excavation début août, j’ai reçu des lettres anonymes. Des gens qui me disaient que je n’avais pas à chercher le corps d’un Français qui a tué des Allemands… Ça montre bien que c’est ça qui est important : l’histoire humaine, ce qui se passe entre nous, ici, entre Français et Allemands. »
Entre pruniers et pommiers, une voisine en balade arrête son vélo à côté des pelles et les détecteurs de métaux. « Ah ? Le soldat pour qui on avait mis la croix n’avait jamais été retrouvé ? C’est bien que des gens s’occupent de lui pour qu’il ne soit pas oublié… »
Article DNA du 27 septembre 2015
Pelles et pioches, antennes et pendules. Trois sourciers cherchaient hier les restes du squelette du pilote de chasse français Antoine Allard, tombé en février 1945 à Ottersweier, au sud de Baden Baden, et jamais inhumé.
Entre deux détecteurs de métaux, Uwe Benkel lâche sa pelle. « Je peux essayer ? », demande l’archéologue de guerre allemand en prenant la baguette de sourcier d’Estelle Jung, venue de Chatenois avec son confrère Joseph Brunstein pour participer aux recherches. « Oh, elle se baisse ! », s’étonne le chercheur d’avions. Dans ses mains, les tiges de plastiques gradué viennent de confirmer le point indiqué par les sourciers.
En ce samedi matin, dans le verger d’Ottersweier, les radiesthésistes sont pas moins de trois. Jean-Claude Thorr, de Sundhoffen, avait été le premier à prendre contact avec l’équipe de recherches. Il avait proposé son aide en découvrant dans les DNA que 10 heures de fouilles avec une pelleteuse, début août, avaient certes permis de retrouver des morceaux de l’avion P-47 du soldat français, mais aucun reste humain (voir notre page complète dans les DNA du 9 août). Rien qui puisse être inhumé, comme le souhaitent des associations de souvenir militaire françaises et allemandes, commanditaires des recherches. Antoine Allard, abattu à 24 ans au-dessus d’Ottersweier alors qu’il venait de bombarder un pont ferroviaire près d’Offenburg, n’avait jamais été enterré. Mais son souvenir, depuis 70 ans, est resté vivant : une croix à son nom sur les lieux du drame, et les récits fréquents des témoins du crash.
« On s’accroche à toutes les pistes »
« Je n’ai jamais travaillé avec des sourciers », sourit Uwe Benkel, fort de 150 exhumations d’avions de guerre, souvent avec leur pilote. « Mais quand on est lancé dans ce genre de recherches, on s’accroche à toutes les pistes. »
Entre les trois magnétiseurs, les bonnes ondes ont du mal à passer. Les points qu’ils identifient ne sont pas les mêmes. « Ouh… Ça bouge beaucoup… Il est à 20 centimètres… », affirme Estelle Jung, debout dans un trou qu’on s’acharne à piocher et pelleter depuis le milieu de la matinée. Même en creusant encore un mètre plus bas, on n’y trouvera rien. Ni dans les deux autres creusés simultanément, sur les indications de Jean-Claude Thorr. En ce samedi ensoleillé, une quinzaine de personnes, 6 pelles et 4 pioches sont au chevet d’Antoine Allard.
« On rebouche. On reviendra avec une pelleteuse », finit par dire Uwe Benkel en s’essuyant le front. En se préparant à quitter les lieux, il raconte : « Après l’excavation début août, j’ai reçu des lettres anonymes. Des gens qui me disaient que je n’avais pas à chercher le corps d’un Français qui a tué des Allemands… Ça montre bien que c’est ça qui est important : l’histoire humaine, ce qui se passe entre nous, ici, entre Français et Allemands. »
Entre pruniers et pommiers, une voisine en balade arrête son vélo à côté des pelles et les détecteurs de métaux. « Ah ? Le soldat pour qui on avait mis la croix n’avait jamais été retrouvé ? C’est bien que des gens s’occupent de lui pour qu’il ne soit pas oublié… »
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