Shako de grenadiers de la garde nationale 1812, modèle de troupe
Les Armées de Champagne :: Armees de champagne :: HISTOIRE MILITAIRE & COLLECTIONS :: Le Premier Empire (1804-1815) :: Uniformes et équipements
Page 1 sur 1
Re: Shako de grenadiers de la garde nationale 1812, modèle de troupe
Le corps du shako se compose dun feutre de 21 cm de hauteur. Il est couvert par une calotte en cuir de vache cirée, très fort, dun diamètre de 24 cm rabattu sur le feutre à une hauteur de 4 cm. Au bas du feutre, est cousu un bourdalou (ou bourdaloue) en cuir de vache uni, de 2,2 cm de largeur, ayant sur le derrière une boucle en cuivre, avec son ardillon aussi en cuivre, sous cette boucle sera un gousset en veau simple, pour faciliter le jeu du bourdalou. Une visière en cuir fort de vache verni sera attachée au devant du schako, elle mesure 5,5 cm en dessous et 5 cm en dessus, elle fait le demi-cercle et sa rondeur est de 31 cm.
Au dedans du shako est placée une basane de 7,5 cm de hauteur, percée dans sa partie supérieure permettant ainsi le passage d'un lacet destiné à l'ajustage.
Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, elle est en fer estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement dont le centre est frappé en relief d'une bombe enflammée, et encadrée de deux têtes de lion, hauteur 13,8 cm, largeur 11,2 cm.
Cocarde placée au-dessus de la plaque, en cuir peint assujettie sur le feutre au moyen dun point de laiton de chaque côté. Cette cocarde est aux trois couleurs, elle mesure 5,7 cm de diamètre. Le cercle blanc est en dehors, puis le rouge et le bleu au centre.
Sous la cocarde un gousset destiné à la houppette, attaché par une couture sur le feutre.
Jugulaires. De chaque côté du shako est placée une jugulaire, composée dune lanière en basane double, sur laquelle sont montées 16 écailles en fer découpées alternativement en deux ou trois festons, plus une quinzième, de forme circulaire, à lextrémité (il manque deux écailles à la jugulaire de gauche). La première écaille a 3,8 cm de large, la seconde un peu moins et ainsi en diminuant jusquà la dernière qui a 1,6 cm. Toutes ces écailles sont arrêtées chacune par un fil de fer plat. La jugulaire est assujettie par une rosace, nommée dans le règlement de 1812 «gros bouton» de même métal que la jugulaire, ayant 4 cm de diamètre. Au milieu de ce «bouton» est timbré d'une bombe enflammée et autour un seul filet estampé en relief. Au bout de chaque oreillon sera un cordon de fil, pour attacher la jugulaire sous le menton.
Pompon de laine écarlate de forme ronde, de 6,8 cm de diamètre. Il est placé sur le shako au-dessus de la cocarde.
Très bon état de conservation, ce qui est rare pour une coiffure authentique du Premier Empire.
Au dedans du shako est placée une basane de 7,5 cm de hauteur, percée dans sa partie supérieure permettant ainsi le passage d'un lacet destiné à l'ajustage.
Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, elle est en fer estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement dont le centre est frappé en relief d'une bombe enflammée, et encadrée de deux têtes de lion, hauteur 13,8 cm, largeur 11,2 cm.
Cocarde placée au-dessus de la plaque, en cuir peint assujettie sur le feutre au moyen dun point de laiton de chaque côté. Cette cocarde est aux trois couleurs, elle mesure 5,7 cm de diamètre. Le cercle blanc est en dehors, puis le rouge et le bleu au centre.
Sous la cocarde un gousset destiné à la houppette, attaché par une couture sur le feutre.
Jugulaires. De chaque côté du shako est placée une jugulaire, composée dune lanière en basane double, sur laquelle sont montées 16 écailles en fer découpées alternativement en deux ou trois festons, plus une quinzième, de forme circulaire, à lextrémité (il manque deux écailles à la jugulaire de gauche). La première écaille a 3,8 cm de large, la seconde un peu moins et ainsi en diminuant jusquà la dernière qui a 1,6 cm. Toutes ces écailles sont arrêtées chacune par un fil de fer plat. La jugulaire est assujettie par une rosace, nommée dans le règlement de 1812 «gros bouton» de même métal que la jugulaire, ayant 4 cm de diamètre. Au milieu de ce «bouton» est timbré d'une bombe enflammée et autour un seul filet estampé en relief. Au bout de chaque oreillon sera un cordon de fil, pour attacher la jugulaire sous le menton.
Pompon de laine écarlate de forme ronde, de 6,8 cm de diamètre. Il est placé sur le shako au-dessus de la cocarde.
Très bon état de conservation, ce qui est rare pour une coiffure authentique du Premier Empire.
Re: Shako de grenadiers de la garde nationale 1812, modèle de troupe
PROVENANCE de cette coiffure :
Ancienne collection Hippolyte Marie-Joseph Boivin (Guermantes, 8 septembre 1857, Bouvresse 19 juin 1912).
Cette érudit de la fin du 19ème constitue une collection de faïences patriotiques de très grande importance, ayant été exposée à plusieurs reprises dans des musées français.
Dun tempérament de collectionneur, Hippolyte Boivin rassemble des faïences de Rouen, de Marseille, de Strasbourg, de Delft, de Nevers, des montres à cadrans émaillées du Premier Empire, des membres anciens, des armoires et des horloges normandes et picardes, des coffres et des pendules de diverses époques, des tapisseries, des crécelles provenant de toute la France et même de létranger.
Son petit fils raconte que H. Boivin et son épouse se déplaçaient de village en village, achetant tous les objets qui leur paraissaient dun certain intérêt. Ces acquisitions enrichissent ses propres collections et celles du musée de Beauvais dont il est le conservateur de 1889 à 1912. Dans cette entreprise de collecte, il se passionne aussi pour les souvenirs militaires principalement les coiffures, les cuivreries, les mors de brides et divers souvenirs historiques.
Il fait aménager dans son jardin une galerie pour abriter ses collections militaires qui seront présentées plus tard dans la salle Boivin de la caserne Dejean (Amiens), détruite pendant la seconde guerre mondiale. Hippolyte Boivin manifeste sa prédilection pour la faïence patriotique en reproduisant par le dessin et laquarelle les pièces quil a collectionnées. Deux motifs peuvent expliquer cet attrait : dabord lexil de sa famille dorigine champenoise lors de linvasion allemande de 1870, a pu lui donner le goût des objets patriotiques et militaires ; ensuite, le métier de son grand-père maternel, exploitant une fabrique de poteries de grès à La Chapelle-aux-Pots, a peut-être favorisé son attirance pour la céramique.
Les objets constituant la collection de cet amateur éclairé ont donc tous été achetés selon les opportunités rencontrées sur le terrain, qui plus est vu la période de collecte : à partir de la chute de Napoléon III et jusquà la veille de la Grande Guerre, leur homogénéité a été particulièrement préservée. (texte B Malvaux)
Cette belle coiffure est mise en vente par Bertrand Malvaux, célèbre marchand, et bien entendu visible sur son site que je vous engage a regarder...
Ancienne collection Hippolyte Marie-Joseph Boivin (Guermantes, 8 septembre 1857, Bouvresse 19 juin 1912).
Cette érudit de la fin du 19ème constitue une collection de faïences patriotiques de très grande importance, ayant été exposée à plusieurs reprises dans des musées français.
Dun tempérament de collectionneur, Hippolyte Boivin rassemble des faïences de Rouen, de Marseille, de Strasbourg, de Delft, de Nevers, des montres à cadrans émaillées du Premier Empire, des membres anciens, des armoires et des horloges normandes et picardes, des coffres et des pendules de diverses époques, des tapisseries, des crécelles provenant de toute la France et même de létranger.
Son petit fils raconte que H. Boivin et son épouse se déplaçaient de village en village, achetant tous les objets qui leur paraissaient dun certain intérêt. Ces acquisitions enrichissent ses propres collections et celles du musée de Beauvais dont il est le conservateur de 1889 à 1912. Dans cette entreprise de collecte, il se passionne aussi pour les souvenirs militaires principalement les coiffures, les cuivreries, les mors de brides et divers souvenirs historiques.
Il fait aménager dans son jardin une galerie pour abriter ses collections militaires qui seront présentées plus tard dans la salle Boivin de la caserne Dejean (Amiens), détruite pendant la seconde guerre mondiale. Hippolyte Boivin manifeste sa prédilection pour la faïence patriotique en reproduisant par le dessin et laquarelle les pièces quil a collectionnées. Deux motifs peuvent expliquer cet attrait : dabord lexil de sa famille dorigine champenoise lors de linvasion allemande de 1870, a pu lui donner le goût des objets patriotiques et militaires ; ensuite, le métier de son grand-père maternel, exploitant une fabrique de poteries de grès à La Chapelle-aux-Pots, a peut-être favorisé son attirance pour la céramique.
Les objets constituant la collection de cet amateur éclairé ont donc tous été achetés selon les opportunités rencontrées sur le terrain, qui plus est vu la période de collecte : à partir de la chute de Napoléon III et jusquà la veille de la Grande Guerre, leur homogénéité a été particulièrement préservée. (texte B Malvaux)
Cette belle coiffure est mise en vente par Bertrand Malvaux, célèbre marchand, et bien entendu visible sur son site que je vous engage a regarder...
Sujets similaires
» Officier de grenadiers de la vieille garde
» Shako de la garde nationale ?
» shako 1820-1830 de garde nationale
» Shako de grenadiers de la ligne
» le shako des fusiliers-grenadiers
» Shako de la garde nationale ?
» shako 1820-1830 de garde nationale
» Shako de grenadiers de la ligne
» le shako des fusiliers-grenadiers
Les Armées de Champagne :: Armees de champagne :: HISTOIRE MILITAIRE & COLLECTIONS :: Le Premier Empire (1804-1815) :: Uniformes et équipements
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum