L'armée française au Liban
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L'armée française au Liban
L'armée française est toujours déployée au Liban, j'ai eu la chance de participer à une missions au Liban-sud en 1995. Toujours présente aujourd'hui, voici quelques informations concernant les troupes françaises :
Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats. La grande majorité arme la Force Commander Reserve (FCR) qui est en mesure d’agir en moins de trois heures au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.
Une trentaine de cadres sont affectés à l’état-major de la FINUL, à Naqoura. L’ensemble des militaires français au Liban sont déployés dans le cadre de l'opération Daman.
Le Senior National Representative (SNR), représentant des éléments français, est le général de brigade Delort-Laval, qui est aussi le chef d'état-major de la FINUL.
Force Commander Reserve (FCR)
La FCR compte environ 870 militaires, qui sont notamment équipés de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), de véhicules blindés légers (VBL), de radars Cobra et de missiles sol-air Mistral. Placée directement sous les ordres du commandant de la FINUL, le général de division italien Serra, la FCR est en mesure d’agir au profit des bataillons déployés sur l'ensemble de la zone d’action.
Missions de la FCR
une réserve d’intervention
La FCR est la force de réserve du général commandant la FINUL. Elle est en mesure d’appuyer les autres bataillons de la FINUL. Elle est dotée de capacités uniques sur le théâtre, en termes de détection d’aéronefs ou de projectiles. Basée à Dayr Kifa, elle est le principal moyen de réaction, de dissuasion et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.
coopération étroite avec les FAL
Afin de favoriser la montée en puissance des forces armées libanaises (FAL) la FCR mène chaque jour des missions d’observation et de reconnaissance, de jour comme de nuit, lors de patrouilles conjointes.
Depuis février 2012, la FCR et les FAL suivent des entraînements communs. Chaque semaine, une section française et une section libanaise travaillent pendant cinq jours les savoir-faire qui leur permettront de remplir leurs missions communes. La FCR sert ainsi de laboratoire à la FINUL dans le domaine de la coopération avec les FAL.
une force au service de la population
Agissant en étroite collaboration avec les autorités locales, la FCR conduit des actions de coopération civilo-militaire au profit de la population du Sud Liban, notamment dans les domaines de l’aide à la gouvernance, de la santé et de l’éducation.
a réception, de la gestion, de la distribution et de la préparation des matériels du commissariat ainsi que du transport de l’eau sanitaire. L’ensemble des convois logistiques sur le théâtre est escorté sous blindage par des patrouilles de circulation routière.
Composition de la FCR
La FCR se compose d’une compagnie d’infanterie, équipée de VBCI, d’un escadron d’éclairage et d’investigation, équipé de VBL, d’une section de défense sol-air très courte portée, équipée de Mistral, d’une batterie de radars Cobra.
Elle comporte également une unité de commandement et d’appui, qui comprend notamment un peloton de circulation routière et une section du génie.
Le soutien logistique est assuré par la compagnie de maintenance adaptée au théâtre (CiMAT), qui entretient le parc d’engins et de matériel de la FCR pour lui assurer un haut niveau de capacité opérationnelle, et par une unité multifonctions logistique (UML), qui s’occupe du soutien de la FCR dans des domaines aussi variés que l’équipement du soldat, la restauration, la santé, ou encore, la production d’énergie.
Sources : EMA
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Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats. La grande majorité arme la Force Commander Reserve (FCR) qui est en mesure d’agir en moins de trois heures au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.
Une trentaine de cadres sont affectés à l’état-major de la FINUL, à Naqoura. L’ensemble des militaires français au Liban sont déployés dans le cadre de l'opération Daman.
Le Senior National Representative (SNR), représentant des éléments français, est le général de brigade Delort-Laval, qui est aussi le chef d'état-major de la FINUL.
Force Commander Reserve (FCR)
La FCR compte environ 870 militaires, qui sont notamment équipés de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), de véhicules blindés légers (VBL), de radars Cobra et de missiles sol-air Mistral. Placée directement sous les ordres du commandant de la FINUL, le général de division italien Serra, la FCR est en mesure d’agir au profit des bataillons déployés sur l'ensemble de la zone d’action.
Missions de la FCR
une réserve d’intervention
La FCR est la force de réserve du général commandant la FINUL. Elle est en mesure d’appuyer les autres bataillons de la FINUL. Elle est dotée de capacités uniques sur le théâtre, en termes de détection d’aéronefs ou de projectiles. Basée à Dayr Kifa, elle est le principal moyen de réaction, de dissuasion et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.
coopération étroite avec les FAL
Afin de favoriser la montée en puissance des forces armées libanaises (FAL) la FCR mène chaque jour des missions d’observation et de reconnaissance, de jour comme de nuit, lors de patrouilles conjointes.
Depuis février 2012, la FCR et les FAL suivent des entraînements communs. Chaque semaine, une section française et une section libanaise travaillent pendant cinq jours les savoir-faire qui leur permettront de remplir leurs missions communes. La FCR sert ainsi de laboratoire à la FINUL dans le domaine de la coopération avec les FAL.
une force au service de la population
Agissant en étroite collaboration avec les autorités locales, la FCR conduit des actions de coopération civilo-militaire au profit de la population du Sud Liban, notamment dans les domaines de l’aide à la gouvernance, de la santé et de l’éducation.
a réception, de la gestion, de la distribution et de la préparation des matériels du commissariat ainsi que du transport de l’eau sanitaire. L’ensemble des convois logistiques sur le théâtre est escorté sous blindage par des patrouilles de circulation routière.
Composition de la FCR
La FCR se compose d’une compagnie d’infanterie, équipée de VBCI, d’un escadron d’éclairage et d’investigation, équipé de VBL, d’une section de défense sol-air très courte portée, équipée de Mistral, d’une batterie de radars Cobra.
Elle comporte également une unité de commandement et d’appui, qui comprend notamment un peloton de circulation routière et une section du génie.
Le soutien logistique est assuré par la compagnie de maintenance adaptée au théâtre (CiMAT), qui entretient le parc d’engins et de matériel de la FCR pour lui assurer un haut niveau de capacité opérationnelle, et par une unité multifonctions logistique (UML), qui s’occupe du soutien de la FCR dans des domaines aussi variés que l’équipement du soldat, la restauration, la santé, ou encore, la production d’énergie.
Sources : EMA
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Re: L'armée française au Liban
Le mandat donné à la FINUL s'appuie sur plusieurs résolutions de l'ONU :
- les résolutions 425 et 426 du 19 mars 1978 et la résolution 511 du 18 juin 1982 qui fixent la mission globale de l'ONU au Sud Liban et qui demandent un strict respect de la souveraineté du territoire libanais à l'intérieur de ses frontières internationales ;
- la résolution 1701 du 11 août 2006 qui fixe les nouvelles missions et attributions de la FINUL suite à la guerre du mois de juillet août.
La résolution 1701 définit les missions suivantes :
- contrôler la cessation des hostilités ;
- accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le sud, y compris le long de la Ligne Bleue (ligne de séparation entre les deux états) pendant qu'Israël retire ses troupes du Liban ;
- aider les forces armées libanaises à prendre des mesures en vue de l'établissement d'une zone entre la Ligne Bleue et le Litani, dans laquelle sont exclus tous personnels armés autres que ceux déployés dans la zone par le gouvernement libanais et les forces de la FINUL ;
- prendre toutes les mesures pour éviter que son théâtre d'opérations ne soit utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, résister aux tentatives visant à l'empêcher par la force de s'acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat que lui a confié le Conseil de Sécurité, et protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du gouvernement libanais, protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ;
- fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité ;
- aider, sur sa demande, le gouvernement libanais à sécuriser ses frontières et les autres points d'entrée sur le territoire de manière à empêcher l'entrée sans son consentement d'armes ou de matériel connexe.
La FINUL agit sous chapitre 6, c'est-à-dire dans le cadre d'un accord librement accepté par les états parties prenantes pour le règlement pacifique de leur différent (Etat libanais et Etat israélien), mais dispose de règles d'engagement solides et d'une chaîne de commandement efficace et réactive.
Ces règles d'engagement permettent de remplir efficacement la mission tout en garantissant la sécurité des soldats.
Les troupes ont le droit de recourir à la force, y compris en employant des moyens létaux pour se défendre mais aussi pour faire respecter la résolution.
La FINUL a la mission prioritaire d'appui de l'armée libanaise. La décision prise par le gouvernement libanais de déployer son armée au sud et la rapidité de ce déploiement ont créé un environnement nouveau tant sur le plan politique que sur le terrain.
Le 24 août 2007, la résolution 1773 du Conseil de sécurité des Nations Unies a prorogé le mandat de la FINUL jusqu'au 31 août 2008. La résolution 1884 a prolongé le mandat de la FINUL jusqu’au 31 août 2010 dans les mêmes termes, et la résolution 1937 jusqu’au 31 août 2011.
L’organisation de la FINUL est complétée par d’importants moyens du génie, de logistique et de protection, des hélicoptères ainsi que 2 hôpitaux militaires.
Sources : EMA
- les résolutions 425 et 426 du 19 mars 1978 et la résolution 511 du 18 juin 1982 qui fixent la mission globale de l'ONU au Sud Liban et qui demandent un strict respect de la souveraineté du territoire libanais à l'intérieur de ses frontières internationales ;
- la résolution 1701 du 11 août 2006 qui fixe les nouvelles missions et attributions de la FINUL suite à la guerre du mois de juillet août.
La résolution 1701 définit les missions suivantes :
- contrôler la cessation des hostilités ;
- accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le sud, y compris le long de la Ligne Bleue (ligne de séparation entre les deux états) pendant qu'Israël retire ses troupes du Liban ;
- aider les forces armées libanaises à prendre des mesures en vue de l'établissement d'une zone entre la Ligne Bleue et le Litani, dans laquelle sont exclus tous personnels armés autres que ceux déployés dans la zone par le gouvernement libanais et les forces de la FINUL ;
- prendre toutes les mesures pour éviter que son théâtre d'opérations ne soit utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, résister aux tentatives visant à l'empêcher par la force de s'acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat que lui a confié le Conseil de Sécurité, et protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du gouvernement libanais, protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ;
- fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité ;
- aider, sur sa demande, le gouvernement libanais à sécuriser ses frontières et les autres points d'entrée sur le territoire de manière à empêcher l'entrée sans son consentement d'armes ou de matériel connexe.
La FINUL agit sous chapitre 6, c'est-à-dire dans le cadre d'un accord librement accepté par les états parties prenantes pour le règlement pacifique de leur différent (Etat libanais et Etat israélien), mais dispose de règles d'engagement solides et d'une chaîne de commandement efficace et réactive.
Ces règles d'engagement permettent de remplir efficacement la mission tout en garantissant la sécurité des soldats.
Les troupes ont le droit de recourir à la force, y compris en employant des moyens létaux pour se défendre mais aussi pour faire respecter la résolution.
La FINUL a la mission prioritaire d'appui de l'armée libanaise. La décision prise par le gouvernement libanais de déployer son armée au sud et la rapidité de ce déploiement ont créé un environnement nouveau tant sur le plan politique que sur le terrain.
Le 24 août 2007, la résolution 1773 du Conseil de sécurité des Nations Unies a prorogé le mandat de la FINUL jusqu'au 31 août 2008. La résolution 1884 a prolongé le mandat de la FINUL jusqu’au 31 août 2010 dans les mêmes termes, et la résolution 1937 jusqu’au 31 août 2011.
L’organisation de la FINUL est complétée par d’importants moyens du génie, de logistique et de protection, des hélicoptères ainsi que 2 hôpitaux militaires.
Sources : EMA
Re: L'armée française au Liban
Le 1er janvier 2007, la FINUL se compose de 11 000 soldats de 26 nationalités différentes sous les ordres du général de division Alain Pellegrini (FR). Depuis le 25 août 2006, date d'arrivée des 200 soldats français du génie, premiers renforts de la FINUL, cette dernière est passée d'un effectif d'un peu plus de 2000 à environ 11000.
La première phase a consisté en un déploiement rapide de troupes sur le terrain aux environs du 15 septembre avec l'arrivée de contingents italiens, français et espagnols pour faciliter le retrait des troupes israéliennes et le déploiement de l'armée libanaise. Ils ont rejoint les bataillons ghanéens et indiens et ont porté les effectifs à environ 5000 à la fin du mois de septembre. Cette phase s'est terminée vers la mi-octobre.
La responsabilité des opérations de contrôle maritime exercée jusque là par l'Italie, et à laquelle participait la France dans le cadre de l'opération Baliste, est passée sous le commandement opérationnel de la FINUL et sous commandement allemand le 15 octobre.
La seconde phase en cours consiste à intégrer les nouvelles troupes pour atteindre un maximum de 15 000 militaires. A ce jour l’effectif de la FINUL est d’un peu plus de 12000 hommes et femmes.
L'état-major de Naqoura est passé d'un effectif d'environ 50 à 150 et atteint aujourd’hui plus de 200 officiers et sous-officiers.
La FINUL est organisée en deux secteurs commandés respectivement à l'ouest par les Italiens et à l'est par les Espagnols. Dans chaque secteur se trouvent au moins 4 bataillons d'infanterie :
- Secteur ouest : 2 bataillons italiens, 1 bataillon sud-coréen, 1 bataillon ghanéen, 1 bataillon malaisien et 1 bataillon irlandais (arrivé en juin 2011)
- Secteur est : 1 bataillon espagnol, 1 bataillon indien, 1 bataillon indonésien et 1 bataillon népalais
Sources : EMA
La première phase a consisté en un déploiement rapide de troupes sur le terrain aux environs du 15 septembre avec l'arrivée de contingents italiens, français et espagnols pour faciliter le retrait des troupes israéliennes et le déploiement de l'armée libanaise. Ils ont rejoint les bataillons ghanéens et indiens et ont porté les effectifs à environ 5000 à la fin du mois de septembre. Cette phase s'est terminée vers la mi-octobre.
La responsabilité des opérations de contrôle maritime exercée jusque là par l'Italie, et à laquelle participait la France dans le cadre de l'opération Baliste, est passée sous le commandement opérationnel de la FINUL et sous commandement allemand le 15 octobre.
La seconde phase en cours consiste à intégrer les nouvelles troupes pour atteindre un maximum de 15 000 militaires. A ce jour l’effectif de la FINUL est d’un peu plus de 12000 hommes et femmes.
L'état-major de Naqoura est passé d'un effectif d'environ 50 à 150 et atteint aujourd’hui plus de 200 officiers et sous-officiers.
La FINUL est organisée en deux secteurs commandés respectivement à l'ouest par les Italiens et à l'est par les Espagnols. Dans chaque secteur se trouvent au moins 4 bataillons d'infanterie :
- Secteur ouest : 2 bataillons italiens, 1 bataillon sud-coréen, 1 bataillon ghanéen, 1 bataillon malaisien et 1 bataillon irlandais (arrivé en juin 2011)
- Secteur est : 1 bataillon espagnol, 1 bataillon indien, 1 bataillon indonésien et 1 bataillon népalais
Sources : EMA
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