Les Armées de Champagne
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point sur l'utilisation des detecteurs

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point sur l'utilisation des detecteurs Empty point sur l'utilisation des detecteurs

Message par Admin Sam 12 Jan - 20:10

Texte repris sur le forum de la Fnudem, fédération nationale des utilisateurs de detecteurs de métaux :

L'utilisation des détecteurs de métaux en France largement décriée par l'happah, est pratiquée depuis le milieu des années 70 par des personnes de tous horizons professionnels et de tous âges ayant tous en commun un attrait pour l'histoire de leur pays.
Faut-il alors les dégoûter de ce lien qui les relie à notre passé commun au point qu'ils éprouvent une très forte aversion pour tout ce qui rime avec archéologie, alors qu'il serait bien plus simple d'en faire de puissants alliés, apporteurs de nouvelles connaissances scientifiques primordiales pour la compréhension de notre passé(1).
Le simple fait de distribuer des données erronées, des statistiques truquées ou inventées sont de natures à tromper ceux qui les lisent. Ne devrions pas tous plutôt faire preuve de bon sens et de responsabilité?

Comme vous le lirez ci-dessous, le risque réel de perturber des couches archéologiques avec un détecteur classique est donc bien plus que mince.
La vrais réalité, c'est que des sites découverts à l'aide de détecteurs de métaux ne le seraient pas sans cet appareil. Car tout simplement ces sites n'ont laissé aucune trace au sol, aucun micro-relief tangible, sauf un petit bout de céramique qui sera peut être découvert à proximité d'un objet métallique aux conditions de creuser et d'avoir un détecteur.

L'opinion des détracteurs du détecteur est-elle formée sur des preuves et des fait pertinents ou bien uniquement sur des ont-dit généraux qui assurent un amalgame et une confusion volontaire entre les véritables pilleurs-criminels et les prospecteurs honnêtes? Les détracteurs de la détection de métaux ne se pré-occupent que d'arriver à leurs fins, biens souvent en essayant de faire plier le législateur sur la mise en chantier de nouvelles lois restrictives.
A dessein ils créent de fausses statistiques afin d'induire en erreur le législateur sur la réalité à qui l'ont cache toutes les déclarations et les découvertes d'importance réalisées par des utilisateurs de détecteurs de métaux, font pression sur les personnes chargées de délivrer des autorisations pour qu'elles n'en délivrent plus, fustigent et dénigrent auprès de leur hiérarchie tout archéologue désireux de travailler avec des utilisateurs de détecteurs de métaux sérieux et honnêtes.

Ceci crée un climat délétère propice à l'expansion exponentielle des marchés parallèles qui font les choux gras des receleurs, mais pas ceux du grand public qui lui se moque de toutes ces querelles. Pourtant le pillage fait recette, la preuve en est: les émissions sur les pillages de sites bidonnées où l'on aperçoit des comédiens de nuit avec un détecteur en main ayant apprit son texte par cœur n'ont fait que surboosté les ventes de détecteurs. D'un fait minime du qu'a certains groupes très mobiles géographiquement, qui font croire à de nombreux pillard partout en France, c'est une généralité disent certains alors que c'est une extrême minorité. La réalité est toute autre une même et unique bande de quatre personnes est le lundi en Bourgogne, puis le mardi et mercredi en Picardie, le jeudi en Normandie... Ce ne sont que ces mêmes quatre personnes qui la semaine suivante pilleront d'autres sites, mais pas avec du petit matériel que nous utilisons, non ils pillent avec des géo-radars, des magnétomètres et des appareils dédiés à la recherche profonde.

Nous avons toutes les solutions pour annihiler les criminels nyctalopes, seulement le ministère ne veut pas les mettre en place.

Le prospecteur serait-il devenu, depuis une trentaine d'années, cette seule personne capable de sauver ce petit patrimoine porteur d'une information à forte valeur scientifique sans précédent, le sauveur des objets et monnaies en milieu hostiles et dégradants, sans que les responsables de l'archéologie française s'en alarment ou n'en tiennent compte?

A-ton vraiment le droit de se passer de la découverte et de l'enregistrement de milliers de nouveaux sites archéologiques au seul prétexte qu'ils ont été découverts au détecteur de métaux, seule méthode pour les trouver, comme le souligne le rapport Goguey/Pautrat dans le Chatillonais (2) 36 Habitats en matériaux périssables découverts à l'aide de prospection au détection contre seulement 58 en matériaux en dur repérés en prospection visuelle pédestre?

A-ton seulement le droit de se passer d'informations aussi précieuses que celles fournies par ces objets perdus, égarés, jetés, parfois cachés, découverts pour leur majorité en dehors de tout site et qui ne seraient jamais découverts autrement que par des utilisateurs de détecteurs de métaux, ou à de rares exceptions par des promeneurs, chasseurs, randonneurs? Alors que ces objets seront à jamais détruits d'ici une vingtaine d'années et donc perdus pour tous... Principalement à cause de la chimie des sols agricoles ou des engins agricoles mécaniques tels que gyro-broyeurs, sans parler des arrachages de pieds de vignes ou des sous-soleuses détruisant définitivement les couches archéologiques à plus d'une mètre vingt en profondeur et autres aménagements dont les bulldozers effacent rapidement les preuves afin de ne pas rencontrer de retard de livraison ou d'éviter de payer les taxes!

A-ton vraiment le droit d'effacer ce qu'il s'est passé durant les dernières années de la vie d'un site archéologique, au seul prétexte que les objets situés dans l'épaisseur du labour ne sont plus en place, et surtout ce qu'il s'y est produit bien après pendant une période souvent fort longue? Ne s'agit-il pas là d'une aberration scientifique pour notre connaissance ce ce site? Si nous pratiquions la même chose pour fouiller 14-18 dans cinq cent ans et que nous ayons perdu toute trace informatique ou archivistique, la guerre de 39-45 n'aurait pas existé!!!

L'on entend souvent nos détracteurs affirmer les choses suivantes:

1/ La détection de métaux vide les objets de notre sol et empêche la compréhension future des terrains desquels ces objets ont été retirés. Retirés de leur contexte, n'ont aucune valeur scientifique (sous entendu car non découverts par des archéologues).

2/ Les prospecteurs ne veulent pas déclarer leurs trouvailles.

3/ L'apport des prospecteur est vraiment minime, insignifiant, nul, zéro.

4/ Les utilisateurs de détecteurs ne sont que des pillards seulement intéressés par l'happât du gain.

5/ Les prospecteurs Anglais sont bien plus disciplinés que les prospecteurs Francais, le Treasure Act ne fonctionnerait pas en France.

6/ Le Treasure Act, c'est vendre le patrimoine au plus offrant.

7/ Le Treasure Act, c'est encourager le pillage.

8/ Tout objet archéologique doit être laissé dans le sol ou sur le sol s'il était déjà visible et indiqué avec de la rubalise...

9/ Conclusion

Je vais répondre point par point à ces accusations mensongères et déformées bien souvent à l'aide de statistiques bidonnées qui ne visent qu'a faire avaler des couleuvres à celui qui les lira, à conforter la thèse de nos détracteurs et à éloigner le curieux de la réalité tout en masquant la situation catastrophique de l'amputation de ces connaissances à notre passé commun, et bien sur en détournant le débat vers un autre afin de détourner l'attention.

Une des explications pourrait être celle-ci: les archéologues concentrent leurs fouilles sur des lieux biens précis, lieux qui ont été repérés via différentes méthodes. Ils ne fouillent jamais en dehors de tout site, en effet à quoi bon fouiller puisqu'il y a absence totale de strates archéologiques fournissant une information supplémentaire à l'objet. Or les prospecteurs au détecteur font exactement l'inverse, ils ne concentrent pas leurs actions sur les lieux où il y a le plus de choses à trouver. Mais plutôt sur des zones très dispersées et où l'activité humaine n'est pas aussi concentrée. Les informations récoltées par les prospecteurs si elles étaient traitées en masse viendraient non seulement compléter les corpus existant, mais cette information deviendrait alors complémentaire car les données liées ne serait qu'aux études sérielles résolument différentes, et donc correspondant bien plus justement aux véritables échanges qu'à ce que l'on peut voir uniquement en observant les statistiques d'un endroit particulier, même en les regroupant au niveau local, départemental, national... (3). Soit pour parler autrement, que l'archéologie classique ne pouvait mettre en évidence cela. Alors quelle est la vraie réalité des huit points vus plus haut?

1/ Cette affirmation est trompeuse car en réalité tant que l'objet n'a pas été découvert (peu importe par qui) il ne délivre aucune information scientifique ni de contexte. Il est donc perdu pour tous, autant pour la communauté scientifique que pour les citoyens républicains que nous sommes et qui payons aussi les fouilles à hauteurs de 4 euros par an (et par personne) prélevés sur notre feuille d'imposition... Certains objets comme des monnaies inconnues, des ateliers monétaires inconnus, des objets inconnus (cf; Dépôt de l'âge du bronze Moyen de MATHAY) ne contribuent en rien à l'avancée des connaissances tant qu'ils restent dans le sol. Car ils ne pourront être découverts que par des prospecteurs ou beaucoup plus rarement par des promeneurs et plus ils resteront dans le sol, plus ils resteront exposés à un risque bien plus grave: celui de leur destruction totale et l'espace seulement d'une génération. Retirés de leur contexte : voila donc une expression propagandiste et négative qui ne peut s'appliquer pour les terrains en labour, pour les terrains ayant été labourés anciennement et pour les sites dont les couches archéologiques sont hors de portée des détecteurs actuels, de surcroît en fond de vallée ou en présence d'alluvions. Peu de personnes ont connaissance de la rapidité fulgurante à laquelle notre petit patrimoine archéologique se détruit, sauf les archéologues et les prospecteurs au détecteur or, seuls ces derniers s'en émeuvent en tirant depuis plusieurs années le signal d'alarme. Même les plus petits objets sont coupés, broyés, écrasés, tordus, déchiquetés... Les outils préhistoriques, morceaux de céramique, monnaies, petits objets perdent alors toute information qu'il auraient pu fournir. A l'échelle d'un pays comme le notre la perte est énorme. Alors sur quelle base tangible se justifie une perte du contexte archéologique alors que dans 90% des cas, il n'y en à pas? Et bien uniquement dans l'imaginaire de ces messieurs qui préfèrent être des détracteurs irresponsables plutôt que des personnes qui vont consciencieusement enregistrer, noter, remercier pour l'apport.

2/ La majorité des prospecteurs serait bien heureuse de pouvoir déclarer leurs trouvailles et surtout
d'obtenir des conseils auprès de professionnels ou des responsables associatifs. Avec de la patience, de l'intelligence et surtout de la confiance, on arrive parfaitement à faire déclarer les prospecteurs. Mieux que cela, ils peuvent devenir les yeux et les oreilles de l'archéologie sur le terrain en signalant toute découverte faite localement. Avec tous les sites déclarés par la FNUDEM et les milliers d'objets, comment soutenir un tel argumentaire ? D'autre part, tout le monde n'a pas forcément conscience de ce qu'il peut découvrir, même dans son jardin (cf: les Torques gaulois d'or actuellement exposés au musée de Saint Germain en Laye "rangés" au clou dans une grange avec des pièces agricoles).

3/ Voila une affirmation se basant à n'en pas douter sur des statistiques de déclaration où quasi-systématiquement le mot détecteur est effacé des circonstances de la découverte, souvent à la demande des archéologues. Doit-on rappeler que les utilisateurs veulent déclarer mais pas avoir de soucis, voila pourquoi des centaines de milliers d'objets déjà découverts ne sont connus que par leur découvreurs. La France s'est fait une spécialité bizarre; celle de décourager les honnêtes citoyens de déclarer. Or chose encore plus curieuse ne serait-ce qu'en ce qui concerne la forêt qui couvre plus de 30% de notre territoire, la prospection visuelle pédestre ne permet la découverte que de quelques sites pour des dizaines d'hectares. C'est justement en forêt que les utilisateurs de détecteurs vont plus souvent depuis 2006-2007, ils connaissent donc nombre d'endroits inconnus et non répertories. Si l'on veut plonger dans l'oubli collectif tous ces sites inédits, l'on ne s'y prendrait pas mieux en les enregistrant pas! Autre intérêt et non des moindres, si les structures sont souvent détruites par les labours et le sous-solage, en forêt cela n'est pas le cas. Les fouilles préventives ne sont que rarement effectuées en milieu forestier.

4/ C'est ce que l'on peut comprendre en jetant rapidement un œil avec parti pris dans les revues de détection, il ne faut pas confondre merchandising marketing et réalité. Nombre de prospecteurs ne sont pas intéressés par l'argent, des individus rameutés dernièrement par les émissions publicitaires sur le pillage où l'on montrait comment s'enrichir en revendant des trouvailles ont fait vendre beaucoup de détecteurs, mais la réalité est toute autre: le quotidien d'un utilisateur de détecteur se résume a papier d'aluminium, déchets en tous genres, objets innommables (impossibles à identifier même par des spécialistes), canette de soda, capsules, tirettes, clous, de temps en temps quelques monnaies identifiables. Si les prospecteurs faisaient vraiment cela pour l'argent, cela fera longtemps qu'ils feraient autre chose et de surcroît cela ferait longtemps que la détection serait devenue le sport national, le loto n'existerait plus. Car la désillusion est systématique au bout d'un temps plus ou moins court, les trouvailles n'étant pas celles espérées, 40% des acquéreurs de ces machines cessent toute activité, voila une des raisons de l'existence des publicités alléchantes dans les revues spécialisées.

5/ Les prospecteurs Anglais étaient tout aussi indisciplinés avant l'entrée en vigueur du Treasure Act. Et il étaient plus nombreux avant septembre 1996. L'entrée en vigueur du Treasure Act en septembre 1996 à largement contribué à faire diminuer le nombre de pillages, mais aussi le nombre de prospecteurs. Nombreux sont ceux qui ne voyant plus l'attrait de l'interdit on cessé cette activité car c'était leur motivation principale. L’Angleterre compte environ 10.000 utilisateurs réguliers de détecteur. Soit beaucoup moins qu'en France.

6/ Voila une phrase bien dénuée de tout fondement scientifique bien digne de ceux qui, trop éloignés du terrain ou par leur fonction administrative n'ayant pas de rapport avec l'archéologie, ne prennent pas la peine de répondre aux invitations officielles du Gouvernement Britannique afin qu'ils viennent voir ce qu'est la réalité exacte du Treasure Act. Pourtant cette phrase du Sous-Directeur de l'archéologie prononcée en 2002 sous-entendait qu'il y ait un moins offrant.

7/ Idem que précédemment.

8/ Prenons un bon exemple, faut-il récupérer ou laisser un objet dans le sol?
S'il est appercu par un promeneur et récupèré puis déclaré, il sera photographié, mesuré, même peut être moulé, pesé, analysé, observé
décrit, et surtout conservé et enregistré dans une base voir publié.

S'il est laissé dans le sol, son identité ses détails ne seront jamais connus, et il sera irrémédiablement détruit dans un court laps de temps lorsque le champ sera à nouveau hersé ou labouré. Pensez-vous qu'il soit responsable de laisser une broche de l'âge du bronze ou une hache en silex taillée ou polie dans le sol ou un petit morceau de fresque peinte qui seront tous réduits à l'état de miettes en seulement quelques années??

Si vous pensez que cet objet doit rester sur place, pour disparaître à tout jamais si personne ne le voit, et même peut être pour être déplacé par quelqu’un d'autre, posez-vous simplement les deux questions suivantes:

a/ Quelle différence y-a-t-il entre ce même objet découvert visuellement et celui découvert au détecteur dans la même couche de labour remuée depuis 3000 ans??

b/ Le simple quidam se promène-t-il avec un appareil photo, une règle, une balance de précision, un gps ou une carte IGN afin de prendre des notes ??

Les promeneurs, les randonneurs, chasseurs et vttistes savent-ils qu'ils doivent déclarer tous les tessons de céramique, monnaies, et autres objets qu'ils voient ?

CONCLUSION :

Pour conclure, nos détracteurs ne s'embarrassent pas de savoir qui pille vraiment, ni de savoir si ce sont des individus Français ou étrangers qui viennent piller notre territoire et encore moins de savoir si ces pillages ne sont pas l’œuvre que de quelques individus bien organisés et équipés comme ceux qui avaient décider de piller le Temple d'Ognon en forêt d'Halatte en octobre 1987 (et commerçants de détecteurs de leur état pour deux d'entre eux), et à qui l'ont doit la loi 89-900.

Rappelons une fois de plus que ces détracteurs manipulent les données statistiques invérifiables ni corrélables mathématiquement pour ne montrer l'utilisation du détecteur que sous un jour négatif, tout comme ils manipulent la distinction entre site archéologique et zone vierge de tout site pour ne faire de la France qu'un vaste site archéologique. Ils croire que toutes les données de positionnement déclarées par des utilisateurs sont fausses de façon à ce que le grand public soit à son tour manipulé.


REFERENCES :

(1) Rapport fournit par Pierre ANGELI: Les réalités de la prospection électromagnétique 1998. Rapport de Bernard LENOBLE "Avantages et Inconvénients des détecteurs de métaux en cours de fouille" 1991 (colloque GERAME).
(2) DIX ANS D’ARCHÉOLOGIE FORESTIÈRE DANS LE CHÂTILLONNAIS (CÔTE-D’OR) : ENCLOS, HABITATS, PARCELLAIRES. In: Revue Archéologique de l’Est, t. 59-2010, p. 99-209 Dominique Goguey [Maître de conférences, Université de Savoie, UFR Lettres et sciences humaines, Domaine Universitaire de Jacob-Bellecombette, B.P. 1104, 73011 Chambéry Cedex], Yves Pautrat [Conservateur en chef, S.R.A., DRAC de Bourgogne, 39-41 rue Vannerie, 21000 Dijon], Jean-Paul Guillaumet [Directeur de recherche CNRS, Centre archéologique européen du Mont-Beuvray, 58370 Glux-en-Glenne], Jean-Paul Thevenot [Membre associé UMR 5594 ARTeHIS, 6 Bd Gabriel, 21000 Dijon], Laurent Popovitch [Maître de conférences, Département d’Histoire de l’Art et Archéologie, UFR des Sciences humaines, Université de Bourgogne, 2 boulevard Gabriel, 21000 Dijon].
(3) Les Nouvelles de l'Archéologue 2000, Moasgaard, Etienne Mantel
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