Mort de Yves Debay, journaliste connu des revues militaires
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Mort de Yves Debay, journaliste connu des revues militaires
C'est une figure - un «dinosaure» même - du journalisme «militaire» francophone qui disparaît. Le journaliste français d'origine belge Yves Debay, 58 ans, a été abattu par un tireur embusqué à Alep (nord) où il était en reportage, a rapporté vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Des photos et vidéos montrant son cadavre avec une trace de balle dans la tête ainsi que son accréditation de presse auprès du ministère français de la Défense ont été mises en ligne par des militants anti-régime, qui accusent les troupes régulières d'être responsables de sa mort.
Il a été tué jeudi près de la prison centrale, à la lisière nord de la métropole, où de violents combats opposaient rebelles et soldats, précise l'ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins à travers le pays
Les circonstances exactes de sa mort encore inconnues
«Il a été tué sur un des fronts d'Alep, abattu par un tireur embusqué du régime», selon le centre de presse des militants anti-régime d'Alep. L'un de ses membres, Abou Hicham a affirmé à l'AFP via Internet qu'il tenait ses informations d'une source dans un hôpital de campagne de la métropole du nord syrien. Un autre militant a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat avoir transporté le corps du journaliste défunt dans une ambulance se rendant au poste-frontière de Bab al-Salama vers la Turquie. «Les circonstances exactes de sa mort ne sont pas encore claires, mais il semble qu'il soit entré dans une rue extrêmement dangereuse où étaient positionnés des membres de l'armée et des milices du régime», a-t-il ajouté.
Hommage de François Hollande :
Dans un communiqué, François Hollande « exprime, au nom de la France, sa très vive émotion » après la mort d'Yves Debay « alors qu'il était en reportage ». « La France condamne cet acte odieux et exprime à la famille et aux proches d'Yves Debay ses condoléances, sa sympathie et sa solidarité ». La France également rend hommage « aux autres journalistes qui, en Syrie, paient de leur vie leur engagement au service de la liberté de l'information », conclut le texte de l'Elysée
Tombé au «champ d'honneur des grands reporters de guerre» :
Ayant fait «son métier jusqu'au bout pour l'honneur de témoigner de la sanglante guerre civile que connaît la Syrie», Yves Debay «est tombé au champ d'honneur des grands reporters de guerre comme il avait toujours vécu, en première ligne», a réagi l'Association des journalistes de Défense.
Décrit par des proches comme un homme jovial, au physique massif, Yves Debay, né Belge le 24 décembre 1954 à Lubumbashi (ex-Congo belge), avait pris la nationalité française. Personnalité haute en couleurs, il avait servi dans des unités d'élite de l'ex-armée rhodésienne, les services de sécurité du régime blanc au pouvoir jusqu'en 1980 dans ce qui est devenu le Zimbabwe. Il avait ensuite couvert de nombreux conflits, notamment les guerres du Liban et dans les Balkans.
Le journaliste de Marianne, qui semble l'avoir bien connu, brosse sur son blog le portrait de ce personnage «complètement cinglé», anecdotes croustillantes à l'appui. Il avait notamment «prouvé à un officier de Saddam Hussein (qui le détenait pour espionnage...) qu'il était français en imitant Louis de Funès dans Rabbi Jacob». Ancien de l'armée belge puis de l'armée rhodésienne en Afrique, il aimait par dessus tout «la guerre, les soldats, l'odeur de la poudre et le goût de la bière». Reconverti dans le journalisme dans les années 80, il avait travaillé notamment au magazine Raids, pour lequel il avait couvert l'Afghanistan (1989), le Koweït, les Balkans, Le Caucase, le Liban, l'Irak et «son Afrique bien aimée».
Source Le Parisien
Il a été tué jeudi près de la prison centrale, à la lisière nord de la métropole, où de violents combats opposaient rebelles et soldats, précise l'ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins à travers le pays
Les circonstances exactes de sa mort encore inconnues
«Il a été tué sur un des fronts d'Alep, abattu par un tireur embusqué du régime», selon le centre de presse des militants anti-régime d'Alep. L'un de ses membres, Abou Hicham a affirmé à l'AFP via Internet qu'il tenait ses informations d'une source dans un hôpital de campagne de la métropole du nord syrien. Un autre militant a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat avoir transporté le corps du journaliste défunt dans une ambulance se rendant au poste-frontière de Bab al-Salama vers la Turquie. «Les circonstances exactes de sa mort ne sont pas encore claires, mais il semble qu'il soit entré dans une rue extrêmement dangereuse où étaient positionnés des membres de l'armée et des milices du régime», a-t-il ajouté.
Hommage de François Hollande :
Dans un communiqué, François Hollande « exprime, au nom de la France, sa très vive émotion » après la mort d'Yves Debay « alors qu'il était en reportage ». « La France condamne cet acte odieux et exprime à la famille et aux proches d'Yves Debay ses condoléances, sa sympathie et sa solidarité ». La France également rend hommage « aux autres journalistes qui, en Syrie, paient de leur vie leur engagement au service de la liberté de l'information », conclut le texte de l'Elysée
Tombé au «champ d'honneur des grands reporters de guerre» :
Ayant fait «son métier jusqu'au bout pour l'honneur de témoigner de la sanglante guerre civile que connaît la Syrie», Yves Debay «est tombé au champ d'honneur des grands reporters de guerre comme il avait toujours vécu, en première ligne», a réagi l'Association des journalistes de Défense.
Décrit par des proches comme un homme jovial, au physique massif, Yves Debay, né Belge le 24 décembre 1954 à Lubumbashi (ex-Congo belge), avait pris la nationalité française. Personnalité haute en couleurs, il avait servi dans des unités d'élite de l'ex-armée rhodésienne, les services de sécurité du régime blanc au pouvoir jusqu'en 1980 dans ce qui est devenu le Zimbabwe. Il avait ensuite couvert de nombreux conflits, notamment les guerres du Liban et dans les Balkans.
Le journaliste de Marianne, qui semble l'avoir bien connu, brosse sur son blog le portrait de ce personnage «complètement cinglé», anecdotes croustillantes à l'appui. Il avait notamment «prouvé à un officier de Saddam Hussein (qui le détenait pour espionnage...) qu'il était français en imitant Louis de Funès dans Rabbi Jacob». Ancien de l'armée belge puis de l'armée rhodésienne en Afrique, il aimait par dessus tout «la guerre, les soldats, l'odeur de la poudre et le goût de la bière». Reconverti dans le journalisme dans les années 80, il avait travaillé notamment au magazine Raids, pour lequel il avait couvert l'Afghanistan (1989), le Koweït, les Balkans, Le Caucase, le Liban, l'Irak et «son Afrique bien aimée».
Source Le Parisien
Re: Mort de Yves Debay, journaliste connu des revues militaires
Pour plus d'infos :
http://www.marianne.net/blogsecretdefense/La-mort-d-Yves-Debay-reporter-de-guerre_a918.html
et sur le site tres documenté de servir et défendre :
http://servir-et-defendre.com/viewtopic.php?f=5&t=10625
http://www.marianne.net/blogsecretdefense/La-mort-d-Yves-Debay-reporter-de-guerre_a918.html
et sur le site tres documenté de servir et défendre :
http://servir-et-defendre.com/viewtopic.php?f=5&t=10625
Re: Mort de Yves Debay, journaliste connu des revues militaires
Rendons hommage à ce Grand Monsieur !
Re: Mort de Yves Debay, journaliste connu des revues militaires
Toutes mes condoléances à sa famille.
Dans la première page du magazine Assaut, il écrivait des "ordres du jour" que je prenais plaisir à lire. Il avait une plume acérée et il était habité par l'esprit militaire. C'était un passionné, un homme de terrain et quelqu'un qui ne mâchait pas ses mots. Il est mort comme il a vécu, dans l'action et toujours dans l'un des quatre coins du globe.
Dans la première page du magazine Assaut, il écrivait des "ordres du jour" que je prenais plaisir à lire. Il avait une plume acérée et il était habité par l'esprit militaire. C'était un passionné, un homme de terrain et quelqu'un qui ne mâchait pas ses mots. Il est mort comme il a vécu, dans l'action et toujours dans l'un des quatre coins du globe.
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