la Batterie Karola

La batterie karola fait partie du système défensif de l'ile de Ré. L'ile est fortifiée pour défendre les accès maritime à La Rochelle et assurer la protection de la base de sous-marins de La Pallice.

L'ile comportera en 1944, jusqu'a 49 ouvrages bétonnés et prêt de 4000 mètres d'obstacles de plage. Composées de troupes de la Kriegsmarine, complètée d'unités de la Herr et de la Luftwaffe, l'ile de Ré fait partie avec l'ile d'Oléron et La Rochelle du "secteur de défense de La Rochelle" appelé aussi Verteidigungsberreich La Rochelle.

Le Poste de commandement composé de deux bunker se situe à l'Est de La Couarde (dans une prochaine étude) et était commandé par le Capitaine de corvette Ludwig Penserot et son état-major.

La batterie Karola est située sur un terrain militaire, plus ou moins a l abandon, dans la foret de la Combe-à-l'eau. La position la plus importante est la tour d'observation.



Cette tour d'observation, est de type S497 (Schwer 497) et possede 6 étages. Cette tour abritait une station radio, un central téléphonique, des bureaux, une salle de carte, une salle télémètre et deux binoculaires d'observation, un poste d'observation avec un télémètre de 11 mètres sous coupole blindée rotative (disparue et qui était au sommet, le 6ème niveau).

Cette tour n'existe qu'en tres peu d'exemplaires, en effet, un autre est visible en france, 2 autres au Danemark, et une en Allemagne, d'ou l'intêret de préserver celle-ci. Il aura fallu 2400 m3 de béton armé pour construire cet ouvrage.

La tour repose sur une base de bunker plus classique, avec deux entrées différentes, défendues chacune par une caponière avec mitrailleuse MG42. Les trappes de tir sont toujours en place.


Sur cette photo il est possible de voir la trappe de tir, la porte droite d'entrée étant masquée par le gros tas de terre sur la droite.


Voici la porte masquée par le tas de terre. La première porte blindée ayant disparue, il est possible de voir apparaitre la porte-grille encore en place.
Le tas de terre a été mis en place par l'armée de terre, afin d'éviter les accès au public et bien entendu les accidents.

Vue arrière de l'ouvrage. La porte gauche d'acces est également obturée par une grosse pierre de plusieurs tonnes visible sur la photo.
Cette tour domine un vaste ensemble d'autres ouvrages et d'installations diverses (refectoires, abris, poste de secours) que je mettrais en ligne à la suite.
La tour est référencée dans le Typology atlantic wall de rudi Rolf (beetsterzwaag 1988 à Amsterdam) page 274-275 mais aussi dans Der Atlantikwall tome 3 de R. Heinz Zimmermann (Munchen 1997) page 190-191.