3 militaires de la Gendarmerie décédés à Chamonix

Mardi, le ministère de l’Intérieur a annoncé la mort accidentelle de trois gendarmes qui s’entraînaient dans le massif du Mont-Blanc. Pour des raisons encore inconnues, leur cordée a dévissée, entraînant une chute d’environ mille mètre.

La cordée découverte au pied de la falaise
Les trois sous-officiers de gendarmerie, âgés de 29, 33 et 44 ans, avaient quitté leur caserne mardi pour faire une course en montagne lors d’un entraînement à Chamonix. N’ayant aucune nouvelle des trois hommes vers 20 heures, des recherches avaient été lancées. A 21h30 mardi soir, la cordée a été découverte au pied de la façade Nord de l’Aiguille du Midi.

Les trois gendarmes appartenaient au groupe montagne du groupement de l’Ardèche. Ils avaient prévu une traversée de l’Aiguille du Midi à l’Aiguille du Plan afin de s’entraîner en vue d’un stage qu’ils prévoyaient de suivre au mois d’août, au Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie (Cnisag), à Chamonix.

« Une infinie tristesse et une profonde émotion »
Le ministère a précisé que deux des victimes, pères de famille, appartenaient en outre au Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) de Ruoms. Manuel Valls, qui a appris la nouvelle avec « une infinie tristesse et une profonde émotion », a adressé ses condoléances aux familles des victimes. Son porte-parole a également dit qu’il apportait un « soutien entier à leurs camarades » du groupement de l’Ardèche ainsi qu’à ceux du Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix « déjà durement éprouvé cette saison ».

Des drames similaires cet hiver
En effet, cet hiver, deux gendarmes avaient déjà trouvé la mort, l’un du PGHM, l’autre du Cnisag : « ce drame rappelle la dangerosité des missions opérées quotidiennement par les gendarmes, en intervention ou à l’entraînement», a souligné Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

source : LaDépêche.fr

Une pensée aux membres de leurs familles.