31 janvier 1814

31 janvier 1814

Dans la journée, l'Empereur trouve quelques heures pour visiter les blessés. Il leur apporte une consolation, les encourageant de sa présence, et leur adresse des paroles qu'il trouve si bien pour aller au coeur des soldats.
Vers 20 heures, Napoléon est de retour au chateau.
Vers 22 heures, il donne l'ordre de lever le camp le plus discrètement possible, dès le lendemain matin. Puis il écrit plusieurs lettres, à sa femme, à joseph, puis à Cambacèrès,le duc de Feltre et le duc de Rovigo. Il leur écrit qu'il vient de remporter la victoire de Brienne, poursuivi l'ennemi jusqu'a mi-chemin de Bar-sur-Aube. L'affaire de Brienne, la position des armées, et l'opinion des coalisés avaient d'elles, pourraient accèlérer les conclusions de paix. Il insiste enfin sur l'utilité de montrer dans les journaux que Paris veut se défendre, que les troupes arrivent de toutes parts et se préparent à combattre.

Point des positions :

Courrier de Blücher le 31 janvier à l'Empereur d'Autriche :
"Hier 30, l'ennemi a occupé Brienne, et, vers midi, il a prit position avec sa droite à Dienville, son centre à La Rothière et sa gauche à Chaumesnil. Je l'attend sur ma position entre Eclance et Trannes".

Napoléon dispose donc ces troupes en arc de cercle, avec au centre Victor en avant de la Rothière et à la giberie, se lie à Marmont par Soulaines. A gauche, Gérard défend l'Aube avec Ricard jusqu'a Dienville.
La réserve, composée de la cavalerie de la Garde de Ney et de Rottembourg est a la Rothière. Napoléon dispose de suite de 30 000 hommes.