Les Armées de Champagne
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9 janvier 181

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Message par Admin Ven 10 Jan - 14:28

Defense de la ville de Langres d'apres les souvenirs d'un officier de la Garde nationale :

Jean Christophe Delecey naît à Langres paroisse Saint Pierre Saint Paul le 14 janvier 1771 dans le foyer d'Etienne Bernard Delecey, seigneur de Changey lieutenant des maréchaux de France, et de Françoise Léaulté de Grissey.

"Lorsqu'en 1810 j'acceptai les fonctions de commandant de la Garde Nationale de Langres, j'étais loin de prévoir les évènements qui devaient se passer quatre ans plus tard. Ils ont été d'une telle importance que j'ai désiré m'en retracer les circonstances principales: c'est le but que j'ai cherché à atteindre dans cet écrit en m'aidant des notes que j'ai prises dans le temps et que j'ai conservées jusqu'à ce jour.
A la fin de l'année 1813, tous les esprits étaient préoccupés de la position critique ou se trouvait la France, et chaque jour apportait quelques nouvelle qui en augmentait la gravité. Ce fut ainsi que vers le 24 décembre 1813, on apprit à Langres que l'armée alliée avait passé le Rhin à Bâle le 21. Nul obstacle ne semblait devoir arrêter sa marche; on s'attendait à l'avoir bientôt sous nos murs; ce ne fut cependant qu'au commencement de janvier 1814 que l'on sut positivement qu'elle occupait Vesoul. Le général Offenstein*3* qui commandait le département de la Haute-Marne, fit seulement alors quelques dispositions: il nomma M Ignard lieutenant de gendarmerie, commandant provisoire de la place de Langres et donna l'ordre à la garde nationale de faire immédiatement un service de police et de sûreté; avec la compagnie départementale, dont il annonçait le départ et qu'il devait suivre de près.
Cette dernière troupe ne se composait alors que de 35 hommes, car l'empereur ne considérait plus ces compagnies que comme un dépôt dont il tirait successivement les soldats lorsqu'ils étaient assez instruits. En outre de ce petit détachement il y avait à Hûmes 50 ou 60 douaniers qui s'étaient retirés depuis la frontière et qui reçurent l'ordre de rentrer à Langres. Quant à la garde Nationale de cette ville, elle avait été privée de beaucoup de jeunes gens qui faisaient partie du bataillon mobilisé et avaient été dirigés sur Neu-Brisack *4*; en outre elle avait été forcée de livrer la plus grande part des fusils des quatre compagnies du centre pour armer ce bataillon, tellement qu'elle ne se composait plus en quelque sorte que des compagnies de grenadiers et de chasseurs formant un effectif d'environ 100 hommes. C'est avec ces faibles moyens de défenses que nous voyons approcher la grande armée des alliés.
Le 7 janvier, le service fut organisé ainsi qu'il suit: le capitaine de grenadiers, 1 sergent, 10 hommes et un tambour à l'hôtel de ville 5 hommes à la porte de la rue Boullière et 5 à celle des Moulins. Le soir après l'arrivée de la compagnie départementale, ce dernier poste fut renforcé d'un caporal et 5 soldats. L'officier commandant à l'hôtel de ville avait l'inspection des autres postes et devait les visiter souvent, surtout celui de la porte des moulins.

Un capitaine des chasseurs releva à midi le capitaine Aubertin (des grenadiers). Les douaniers étant arrivés peu après fournirent un supplément d'hommes aux deux portes et établir un corps de garde à celle de Sous murs. Rien de nouveau va se passer pendant la journée mais à 11 heures du soir le caporal Beligné vint du poste de la place m'annoncer que 20 ou 25 chasseurs à cheval du 3ème régiment qui étaient placés au Fays venaient de rentrer à Langres après avoir été chargés par un piquet de cavalerie de l'avant garde des ennemis. Je me transportai sur le champ à la porte des Moulins ou le capitaine de Chalancey s'était déjà rendu avec une partie de son poste. Je pris avec lui et l'adjudant major Luguet quelques dispositions, celle entre autres de placer plusieurs soldats de la compagnie départementale en sentinelles échelonnées dans le faubourg des Auges, de manière à voir la route du Fays et à pouvoir se replier à temps sur le poste.
Bientôt après, je vis arriver le lieutenant de gendarmerie, le maire et le sous préfet. Ce dernier nous apprit qu'il venait d'être réveillé par le nouveau préfet de Vesoul (M de Flavigny) il allait remplacer M Hilaire que Napoléon avait trouvé un peu trop prompt à quitter son département, mais le pays étant envahi, M Berthier avait conseillé au nouveau préfet de se rendre à Gray ou à Champlitte seules localités de la Haute-Saône ou il peut encore pénétrer.
La nuit était très calme, il faisait un beau clair de lune qui permettait de voir au loin et vers les 2 h 1/2 rien ne se faisant entendre ni apercevoir, je rentrai en ville et me rendis au poste de la place pour savoir ce qui était resté d'hommes; puis j'allai visiter la porte de Soumurs. Ce point pouvait laisser quelque inquiétude, car il y avait de petites brèches dans les remparts qui l'avoisinaient; mais je m'assurai qu'elles n'étaient pas praticables pour la cavalerie et vis aussi que le service se faisait avec beaucoup d'exactitude. Plusieurs douaniers qui étaient dans le cabaret voisin ne comptaient pas se coucher et se tenaient prêts à renforcer le poste au premier signal, quelques habitants du faubourg étaient aussi sur pied et faisaient le guet, de sorte qu'il n'y avait point de surprise à craindre de ce côté. Je jugeai que la reconnaissance ennemie qui était entrée le soir au Fays et qui probablement ne se présenterait que de jour, ne pouvait pas beaucoup inquiéter une ville fermée, et je revins chez moi vers les 4 heures après m'être encore arrêté quelques instants au grand créneau près du séminaire d'où l'on découvre la route du Fays, sur laquelle on ne voyait aucun mouvement.

Deux heures après, le 9 à 6 heures M Ignard vint me dire que l'ennemi s'était présenté, et il fallait réunir tous les hommes armés de la garde nationale, mais point à son de caisse afin de ne pas effrayer les nombreux malades qui remplissaient la ville. Les débris de l'armée française revenant d'Allemagne avaient en effet répandu le typhus à Langres et il y faisait beaucoup de victimes.
Je courus sur le champ chez le lieutenant de grenadiers Faure dont je connaissais l'activité pour lui dire d'avertir sa compagnie. Je parlai encore à quelques autres officiers en me rendant à la porte des Moulins et là j'appris en détail ce qui venait de se passer. Un peu avant le jour 15 ou 20 cavaliers avaient fait replier les sentinelles qui étaient dans le faubourg et étaient venus se présenter à la porte qu'ils trouvèrent fermée. L'officier de garde, aussitôt qu'elle avait été ouverte avait placé ses troupes le long du mur extérieur du cour Rivot, voulant seulement faire voir que la ville était sur la défensive, sans commencer des hostilités qui pouvaient avoir des suites très sérieuses; mais le sergent major de grenadiers Arbeltier qui avait passé la nuit au poste, lâcha son coup de fusil à travers les fentes de la porte et entraîna ainsi les hommes qui bordaient le parapet. Le piquet de cavalerie s'éloigna sur le champ, mais revint bientôt après: Alors la partie étant engagée, M de Chalancey fit faire une décharge sur la troupe ennemie qui disparut tout à fait*8* . Vers 8 heures M Ignard me donna l'ordre de faire battre le rappel mais si peu d'hommes y répondirent que sur les 11 heures il fit battre la générale qui n'eut pas beaucoup plus d'effet, cependant quelques hommes commencèrent à s'assembler devant l'hôtel de ville ou je me trouvais, lorsqu'on nous annonça que l'ennemi se montrait de nouveau dans le faubourg des Auges. Je fis partir sur le champ les hommes qui venaient d'arriver ainsi que tous ceux qui n'étaient pas indispensables au corps de garde et après avoir donné quelques ordres à ceux qui restaient, je suivis les premiers et les rejoignit à la porte des Moulins. On sut là qu'un ou deux coups de fusil tirés par le grenadier Magister qui était dans le faubourg avait suffi pour les faire reculer encore une fois. Il fut alors question d'aller en reconnaissance sur la route du Fays. L'adjudant major m'engageait à rester à la porte avec le seul capitaine du centre qui fut présent, pour y organiser une réserve. Je ne fus point tenté de suivre son avis; je lui répondis que jusqu'alors n'ayant été à la tête de la garde nationale que dans des cérémonies publiques, je ne voulais pas rester en arrière lorsqu'elle pouvait courir la chance de quelques dangers. J'accompagnai donc cette troupe d'une cinquantaine d'hommes environ, et nous partîmes sur la route au delà de la dernière maison des Auges. Nous rencontrâmes entre les deux portes un officier d'Etat major arrivé depuis deux jours pour examiner le point où l'on pouvait établir un camp retranché. Il me dit en passant: « bravo!!! M de la Garde Nationale. Bravo! Mais souvenez vous qu'un coup de fusil tiré est autant que mille et que maintenant il faut le soutenir ». Je fus un peu piqué d'entendre quelqu'un qui s'éloignait essayer de nous faire croire que nous étions complètement compromis et je lui répondis « Monsieur il n’est pas étonnant que la garde nationale ait fait son devoir, mais ce qui me surprend c’est que les chasseurs qui sont ici depuis plus de 12 heures ne soient pas encore remontés à cheval pour savoir ou est l’ennemi ». Je ne suis pas très sur que M Luguet adjudant major nous ait suivis aux Auges : M Battonon capitaine resta à la porte pour réunir les armements. Il n’y avait qu’un seul officier du centre M Véron ; le capitaine des chasseurs Chalancey descendait la garde ; Jondat son lieutenant était à Chaumont, peut être M Walter sous lieutenant de chasseur était il présent, mais je crois que M Aubert sous lieutenant de grenadiers ne l’était pas ; donc probablement il n’y avait réellement de présent en officier que MM Aubertin, Faure, Walter , Véron et moi ; aussi en partant de l’hôtel de ville, j’avais dit à MM Henri Gatry et Le Prieur qui se trouvaient là : vous êtes fort heureux de pouvoir faire les bourgeois, tandis que moi je pars avec des hommes qui feront peut être quelque folie que je ne pourrai empêcher. Je n’attendais pas un grand effet de ce que je leur disais là ; aussi fus je bien surpris, lorsque descendant le faubourg, je vis arriver ces deux messieurs, armés de leurs fusils de chasse, je leur demandai ce qui les avait déterminés à venir et ils me dirent qu’ils avaient éprouvé du regret en me voyant partir presque seul. Je les remerciai de leur intérêt et j'ajoutai « Retournez à la ville messieurs, si vous étiez 50 je ne refuserais pas l'appui des hommes influents qui viendraient se réunir à moi, mais vous n'êtes que deux, vous ne pourrez rien et vous n'êtes pas obligés comme moi d'être ici ». Ils me répondirent que puisqu'ils étaient venus ils voulaient rester avec moi, ce qu'ils firent. Ce fut peu de moments après que nous vîmes descendre les Auges, une calèche dans laquelle était une jeune femme et plusieurs enfants dont l'un de moins de deux ans était étendu sur ses genoux et paraissait malade. Cette dame allait du côté de Béfort pour rejoindre je crois son mari, nous fumes obligés de lui refuser le passage, on ne pouvait lui permettre de traverser ainsi, un avant poste, pour se rendre dans un pays occupé par l'ennemi; elle eut bien de la peine à se rendre à nos raisons quoiqu'on lui fit observer qu'elle même pouvait courir des dangers, dont le moindre était peut être qu'on lui prit ses chevaux et ses effets; enfin d'après nos avis elle se décida à retourner du côté de Dijon.

Il faisait alors un brouillard qui ne permettait de voir qu'à quelques centaines de pas. Le médecin Faure qui nous avait suivi avec son fusil de chasse en sortant du faubourg et avant qu'aucun homme à cheval fut arrivé, se détacha et en marchant le long des arbres, s'avança assez loin pour découvrir le pont où la route descend et se perd de vue. Nous nous étonnons de ne voir faire aucun service aux chasseurs qui avaient quitté le Fays la veille et qui pouvaient si utilement éclairer le pays. Cependant au bout de quelque temps ils arrivèrent ayant été précédés par la gendarmerie, et les uns et les autres se portèrent en avant. Il y avait déjà plus de 3 heures que nous étions sur pied et nos reconnaissances n'étaient point rentrées; le brouillard s'était dissipé et l'on voyait jusqu'à la côte de Marne; je me décidait alors à aller manger un morceau, et à rendre compte à la mairie de notre position. Vers les 4 heures je retournai au faubourg lorsque je rencontrai sur la place M Ignard qui me dit: « la garde nationale s'est repliée sous les murs de la ville, les douaniers et la compagnie départementale y sont aussi. Ce point est gardé par presque tout ce qu'il y a de forces dans la ville. Il est donc inutile que vous y alliez; quelques hommes isolés s'y rendent encore, je vous engage à les faire rétrograder et à les réunir au corps de garde de la place afin de former une réserve qui puisse se porter sur les points où cela sera jugé nécessaire ». Il me quitta ensuite, mais je continuai ma marche sur la porte des moulins pour connaître par moi-même l'état des choses, et jugeant bien d'ailleurs que ce ne serait qu'en revenant que je pourrais rencontrer les hommes de bonne volonté qui s'y portaient. Je trouve les hommes de la garde nationale faisant face à l'entrée du faubourg, la garde départementale était à droite adossée au café de Bel Air et les douaniers à gauche sous le cours Rivot; quelques chasseurs qui étaient à pied observaient la route de Dijon.
La journée ne s'était pas passée sans qu'on but le verre d'eau de vie; les têtes étaient montées; à peine fus-je arrivé qu'un ex officier des chasseurs nommé Boucheron qui alors se disputait avec le capitaine de grenadiers Aubertin dit: « voici le commandant; eh bien s'il veut me donner 20 hommes, je chasserai ces brigands là qui sont revenus dans le faubourg ». Je sentis qu'il fallait mesurer ma réponse et lui dit: « Monsieur, vous ne faites pars partie de la garde nationale, si elle doit marcher, elle a ses officiers sous les ordres desquels elle sera toujours prête à faire ce qui sera nécessaire ». Aussitôt le lieutenant Faure dit: « eh bien je pars moi, voyons qui me suivra » et faisant commandement par le flanc droit, il emmena avec lui les 10 ou 12 premiers hommes, parmi lesquels était son frère le médecin Faure, Lhuillier dit Saint-Jean, Noblet teinturier, Albertier, Mesureux, Mauclerc cordonnier etc. M Faure Pelletier m'a dit que doux ou trois hommes de son petit peloton l'abandonnèrent avant d'être au bas des Auges. Peu après que nous les eussions perdu de vue, on répandit le bruit qu'on apercevait des ennemis se glissant du côté des Franchises et qu'on entendait le son d'un trompette dans le faubourg. Ma position devenait de plus en plus délicate, je voyais clairement que je ne ferais pas obéir et que ma présence ne faisait que compromettre mon autorité. Je pris donc le parti d'exécuter ce dont M Ignard m'avait chargé, et de retour dans la ville je rencontrai plusieurs hommes armés, que je ramenai au corps de garde de la place. Je n'y restai qu'un moment et je me transportai à la porte de sous-murs; tout y était en ordre, on commençait de la barricader avec des chariots, je présidait un moment à cette besogne, puis je remontai en ville; j'arrivai sur la place Chambeau lorsqu'un officier des chasseurs de la garde impériale, le chef d'escadron Lafitte auquel on m'avait montré, vint à moi et me demanda avec empressement ce qui se passait. Je lui dis que j'avais laissé peu auparavant presque tout ce qu'il y avait de forces à la porte de Dijon, et que celle d'où je sortais immédiatement paraissait menacée, j'y étais allé, et que je la croyais en sûreté pour le moment; mais me dit il c'est du parlementaire qui est dans la ville dont je parle. Je fus très surpris et je le lui témoignai en disant qu'il n'avait été introduit que depuis mon départ.
Aussitôt il marcha vers la porte des Moulins en élevant la voix pour dire que si seulement son escadron, qui le suivait, était arrivé, il aurait bientôt jeté tous ces brigands là dans la Saône. Je ne me fiai pas à cette petite jactance, mais je pensais que ces officiers auraient du moins assez d'influence pour rétablir un peu d'ordre et qu'il prendrait les mesures que les circonstances lui suggéraient. De sorte que je me rendis à l'hôtel de ville, ou je trouvai le parlementaire qui était je crois un officier Bavarois; le maire et le commandant Ignard étaient présents; ce dernier avait répondu à la sommation de rendre la place, par une demande de 24 heures pour recevoir les ordres du commandant du département. Le maire cherchant aussi à gagner du temps en faisant boire et manger le parlementaire, qui était encore occupé de son repas, lorsqu'il vint un ordre du commandant Lafitte pour le conduire à l'hôtel de la Poste, il y fut détenu comme les trois hussards de Srakléo qui l'avaient accompagné. Cette arrestation, un peu contre le droit des gens donnait sur ses suites quelques inquiétudes. Elles ne furent pas calmées lorsqu'on apprit dans le moment même que M Faure lieutenant de grenadiers avait tiré sur l'escorte du parlementaire et blessé sérieusement l'officier qui la commandait, et qu'on l'avait transporté je crois chez les demoiselles de Sillières.
Ce qui était plus rassurant, c'est que dans ce moment arrivaient un escadron de chasseurs à cheval de la garde impériale et une pièce d'artillerie légère. La ville paraissait donc à l'abri d'un coup de main, et d'ailleurs la troupe ennemie s'éloigna cette fois tout à fait. Le général Offenstein commandant le département, n'arriva qu'après tous ces évènements.
Dans la nuit, je fus appelé au poste de la place, sur le bruit qui courait que l'ennemi tournait Langres et était entré à Champigny. Il n'en était rien, et je l'aperçus bientôt, mais je rentrai quelque temps au corps de garde, et je me fis raconter par M Faure ce qui s'était fait passer la veille; il me dit qu'ayant entendu de loin l'officier qu'il ne reconnut point pour un parlementaire, il avait pris une rue détournée sur sa droite, et qu'arrivé à l'extrémité des Auges par les jardins, il avait aperçu un détachement de cavalerie dont le commandant faisait donner l'avoine à son cheval, qu'ayant été vu lui même et ayant essuyé un coup de carabine, il avait riposté, qu'un officier était resté sur la place, et qu'un autre en s'enfuyant avait reçu son second coup de fusil dans le dos. Je suis loin de garantir l'exactitude de ce récit, car on pourrait à bon droit s'étonner que des hommes qui escortent un parlementaire fussent agresseurs; je rapporte seulement ce qui m'a été dit alors.



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