Encore un vol dans un cimetière....
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Encore un vol dans un cimetière....
Felleries ( Nord) : une statue de bronze de la taille d’un homme volée au cimetière :
Dans la nuit de lundi 24 Novembre à mardi 25 Novembre , une statue de bronze couchée sur le monument funéraire de la famille Caullery a disparu. L’œuvre avait été érigée en 1920, c’était l’hommage d’un père à son fils tué au combat durant la Grande Guerre.
Dans la nuit de lundi à mardi, les malfaiteurs ont dépouillé une tombe du cimetière de Felleries. Après avoir arraché une haie, coupé une clôture, ils ont pénétré dans le cimetière et se sont dirigés tout droit vers un mausolée très particulier. Les malfaiteurs ont réussi à desceller une statue monumentale de bronze qui était couchée sur le monument funéraire de la famille Caullery. Des traces profondes au sol révèlent qu’ils ont ensuite traîné la statue pesant des centaines de kilos jusqu’à leur véhicule garé vraisemblablement le long du parking du cimetière. Le maire Pascal Noyon, alerté par des habitants qui fréquentent le cimetière, est atterré. « Nous connaissions tous cette tombe si particulière avec ce jeune soldat couché. La statue avait presque cent ans. Les habitants sont touchés par cette disparition ». L’élu a prévenu la gendarmerie, mais dit-il, « elle ne s’est pas déplacée ».
Hommage à un jeune soldat
Des descendants de cette famille Sandrart, Dominique et Marie-France Caullery habitent le village ; ils sont particulièrement bouleversés par ce vol. « C’était le grand-oncle de mon mari, Francis Sandrart. Son père, Léon Sandrart, avait fait fabriquer cette statue qui représentait son fils de 21 ans mort au champ d’honneur en 14-18. Nous étions émus à chaque fois que nous venions au cimetière car la statue reproduisait fidèlement le visage du jeune soldat Francis Sandrart. C’était une véritable œuvre d’art. C’était une tombe magnifique… », souligne Marie-France Caullery. Dans ses souvenirs, elle a retrouvé le faire-part de décès du père Léon Sandrart, mort à 54 ans, en 1921. Sur la première page, on voit le monument funéraire tel qu’il était avant le vol. Au dos, quelques lignes émouvantes rappellent que la mort de son fils aimé a conduit Léon Sandrart prématurément au tombeau. Dominique et Marie-France Caullery ont déposé plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Trélon. Ils n’ont, hélas, guère espoir de retrouver la statue de leur ancêtre dans son intégrité.
Article de la voix du Nord
Dans la nuit de lundi 24 Novembre à mardi 25 Novembre , une statue de bronze couchée sur le monument funéraire de la famille Caullery a disparu. L’œuvre avait été érigée en 1920, c’était l’hommage d’un père à son fils tué au combat durant la Grande Guerre.
Dans la nuit de lundi à mardi, les malfaiteurs ont dépouillé une tombe du cimetière de Felleries. Après avoir arraché une haie, coupé une clôture, ils ont pénétré dans le cimetière et se sont dirigés tout droit vers un mausolée très particulier. Les malfaiteurs ont réussi à desceller une statue monumentale de bronze qui était couchée sur le monument funéraire de la famille Caullery. Des traces profondes au sol révèlent qu’ils ont ensuite traîné la statue pesant des centaines de kilos jusqu’à leur véhicule garé vraisemblablement le long du parking du cimetière. Le maire Pascal Noyon, alerté par des habitants qui fréquentent le cimetière, est atterré. « Nous connaissions tous cette tombe si particulière avec ce jeune soldat couché. La statue avait presque cent ans. Les habitants sont touchés par cette disparition ». L’élu a prévenu la gendarmerie, mais dit-il, « elle ne s’est pas déplacée ».
Hommage à un jeune soldat
Des descendants de cette famille Sandrart, Dominique et Marie-France Caullery habitent le village ; ils sont particulièrement bouleversés par ce vol. « C’était le grand-oncle de mon mari, Francis Sandrart. Son père, Léon Sandrart, avait fait fabriquer cette statue qui représentait son fils de 21 ans mort au champ d’honneur en 14-18. Nous étions émus à chaque fois que nous venions au cimetière car la statue reproduisait fidèlement le visage du jeune soldat Francis Sandrart. C’était une véritable œuvre d’art. C’était une tombe magnifique… », souligne Marie-France Caullery. Dans ses souvenirs, elle a retrouvé le faire-part de décès du père Léon Sandrart, mort à 54 ans, en 1921. Sur la première page, on voit le monument funéraire tel qu’il était avant le vol. Au dos, quelques lignes émouvantes rappellent que la mort de son fils aimé a conduit Léon Sandrart prématurément au tombeau. Dominique et Marie-France Caullery ont déposé plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Trélon. Ils n’ont, hélas, guère espoir de retrouver la statue de leur ancêtre dans son intégrité.
Article de la voix du Nord
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