3 fevrier 1814

3 février 1814

L'Empereur écrit à Caulaincourt, il attend des nouvelles du congrès et pèse les bases de négociation des alliés :
-"Si elles sont acceptables" et ajoutait "dans le cas contraire, nous courrons les chances d'une bataille, et même de la perte de Paris" et tout ce qui s'en suivra.

Napoléon arrive a Troyes à 10 heures, apres avoir passé le Labourat, le faubourg Saint-Jacques, la porte Saint-jacques, la rue Kleber et la rue Simart.
L'Empereur fait arrêter sa voiture sur le pont aux cailles afin de satisfaire un besoin naturel sans doute urgent (d'apres le témoignage du pére Nicolas-martin Bridet). L'état-major accompagne l'Empereur (maréchaux Berthier, Oudinot, Ney, Mortier, et le général Grouchy).


Vue ancienne du pont aux cailles.

Le quartier général est installé dans l'hotel au 11 de la rue du Temple (actuellement rue général Saussier), après etre passé par la rue de la Cité, rue de l'Hotel de ville et rue Notre dame.
L'Empereur à été précédé par le général Lapointe, chef d'état-major du maréchal Mortier, de l'inspecteur aux revues Clarac, des chasseurs a pied du général Cambronne chargés d'assurer la garde du batiment, et les fourriers du palais préparant la maison.


Vue de l'Hotel.

Il appartient à Jacques Duchatel-Berthelin, né a Troyes en 1755.
Après avoir passé la lourde porte au fronton massif, l'Empereur à mis pied à terre dans la petite cour pavée et va saluer le maire de Troyes, Monsieur Picot de Courcelles, qui l'attend.

La vieille garde occupe les abords du logement impérial et intercepte la circulation dans le quartier.

Dans l'hotel, Napoléon monte rapidement un escalier pour se rendre à son cabinet. Un salon prècède le cabinet. Cette pièce possède une issue secrète, et les visiteurs peuvent y entrer et en sortir, sans se rencontrer. Il y trouve quelques moments de repos, dont il profite pour lire les courriers.