7 fevrier 1814
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7 fevrier 1814
7 février 1814
Napoléon arrive a Nogent à Midi, accompagné de son escorte (la Garde de Piré).
De Nogent, l'Empereur prévoit la défense de Paris et aussi son évacuation. Il loge dans la maison de M. Bertin charles, au numero 20 de la Grand rue Saint Laurent (une plaque en marbre blanc est apposée en 1938).
extrait de la campagne de France de Lachouque :
"Midi - L'Empereur entre à Nogent par le faubourg de Troyes. Reconnaît-il au fond d'une impasse l'hôtel de Jérusalem, vieille auberge où, venant de l'école de Brienne, il a couché un soir d'octobre 1784, avant de prendre le coche d'eau à Paris ?
La ville est encombrée : voitures, attelages d'artillerie sont parqués sur la promenade du Petit-Saint-Laurent. La foule est dense, inquiète; massés sur les trottoirs de la rue de l'Etape-aux-vins, des habitants acclament la redingote grise et le chapeau trempés de pluie. Depuis avant-hier, l'anxiété croît d'heure en heure. Les réfugiés terrorisés par les Cosaques répandent la panique; blessés, malades sont chargés sur des bateaux amarrés au petit port; les voitures de poste ne dépassent plus Nogent; la berline du préfet passe au galop, fuyant vers Paris.
Le "Palais" est installé chez M. Bertin, rue Saint-Laurent. Au rez-de-chaussée, un grand salon pour les officiers; au premier étage, deux pièces, une antichambre, cinq fenêtres donnant sur la rue, pour l'Empereur; l'escalier de bois qu'il monte rapidement est inchangé. Le service est déjà en place; sur une table u cabinet, des papiers, en tas; le baron Fain est à son poste..."
Concernant cette maison ou logea Napoléon, voici un site :
http://lamaisonaremonterletemps.chez-alice.fr/dm/Napol%C3%A9on_1814.html
Napoléon arrive a Nogent à Midi, accompagné de son escorte (la Garde de Piré).
De Nogent, l'Empereur prévoit la défense de Paris et aussi son évacuation. Il loge dans la maison de M. Bertin charles, au numero 20 de la Grand rue Saint Laurent (une plaque en marbre blanc est apposée en 1938).
extrait de la campagne de France de Lachouque :
"Midi - L'Empereur entre à Nogent par le faubourg de Troyes. Reconnaît-il au fond d'une impasse l'hôtel de Jérusalem, vieille auberge où, venant de l'école de Brienne, il a couché un soir d'octobre 1784, avant de prendre le coche d'eau à Paris ?
La ville est encombrée : voitures, attelages d'artillerie sont parqués sur la promenade du Petit-Saint-Laurent. La foule est dense, inquiète; massés sur les trottoirs de la rue de l'Etape-aux-vins, des habitants acclament la redingote grise et le chapeau trempés de pluie. Depuis avant-hier, l'anxiété croît d'heure en heure. Les réfugiés terrorisés par les Cosaques répandent la panique; blessés, malades sont chargés sur des bateaux amarrés au petit port; les voitures de poste ne dépassent plus Nogent; la berline du préfet passe au galop, fuyant vers Paris.
Le "Palais" est installé chez M. Bertin, rue Saint-Laurent. Au rez-de-chaussée, un grand salon pour les officiers; au premier étage, deux pièces, une antichambre, cinq fenêtres donnant sur la rue, pour l'Empereur; l'escalier de bois qu'il monte rapidement est inchangé. Le service est déjà en place; sur une table u cabinet, des papiers, en tas; le baron Fain est à son poste..."
Concernant cette maison ou logea Napoléon, voici un site :
http://lamaisonaremonterletemps.chez-alice.fr/dm/Napol%C3%A9on_1814.html
Re: 7 fevrier 1814
Napoléon, apres avoir lu ses dépêches, se renferme dans sa chambre et garde le plus morne silence.
Le maréchal Berthier et le duc de Bassano arrivent jusqu'a lui. Il leur tend le papier qu'on lui envoie de Chatillon (les conditions que les alliés veulent dicter a Napoléon) ; quelques instants après, "Napoléon se jette sur le lit de camp", le duc de Bassano reste auprès de lui, il passe une partie de la nuit debout à son chevet ; et profitant d'un moment plus calme, il obtient enfin la permission d'écrire a Caulaincourt, dans des termes qui lui permette de continuer les négociations.
Dans la nuit du 7 au 8 février, Maret trouve l'Empereur allongé par terre, sur des cartes héissées d'épingles.
Il a travaillé avec énergie pour remettre de l'ordre dans la troupe, la nourir, l'habiller, l'équiper et trouver du fourrage pour les chevaux.
Grâce aux renforts venus d'espagne, il forme le 7ème corps qu'il confie au maréchal Oudinot. Il a également prévu de disputer le passage de la Seine, et il a donné des ordres pour créneler les murs, et préparer des mines pour faire sauter les ponts au dernier moement.
plaque apposée sur la maison de Nogent.
Le maréchal Berthier et le duc de Bassano arrivent jusqu'a lui. Il leur tend le papier qu'on lui envoie de Chatillon (les conditions que les alliés veulent dicter a Napoléon) ; quelques instants après, "Napoléon se jette sur le lit de camp", le duc de Bassano reste auprès de lui, il passe une partie de la nuit debout à son chevet ; et profitant d'un moment plus calme, il obtient enfin la permission d'écrire a Caulaincourt, dans des termes qui lui permette de continuer les négociations.
Dans la nuit du 7 au 8 février, Maret trouve l'Empereur allongé par terre, sur des cartes héissées d'épingles.
Il a travaillé avec énergie pour remettre de l'ordre dans la troupe, la nourir, l'habiller, l'équiper et trouver du fourrage pour les chevaux.
Grâce aux renforts venus d'espagne, il forme le 7ème corps qu'il confie au maréchal Oudinot. Il a également prévu de disputer le passage de la Seine, et il a donné des ordres pour créneler les murs, et préparer des mines pour faire sauter les ponts au dernier moement.
plaque apposée sur la maison de Nogent.
Re: 7 fevrier 1814
Courrier de l'Empereur :
Instructions de l'Empereur au comte Daru :
Nogent, 7 février 1814.
J’ai ordonné que tous les blessés, éclopés et malades fussent évacués sur des bateaux jusqu’au pont de Choisy. Il est nécessaire qu’ils y trouvent des ordres pour être dirigés par la Loire ou sur Versailles. Par ce moyen ils éviteront Paris.
Ordre de Napoléon au général Savary, duc de Rovigo, Ministre de la Policé Générale à Paris.
Aux Grès, 7 février 1814, au matin.
Il paraît nécessaire de prendre quelque mesure pour arrêter les maraudeurs qui se débandent de l’armée. Les gendarmes, les gardes nationales et des agents civils devraient être employés à cela. J’ai ordonné par un ordre du jour qu’on décimerait les fuyards. La police ne m’a rendu aucun service, sous ce point de vue. Elle aurait pu nous ne rendre de grands, l’année passée. Plus de 40.000 hommes, depuis le passage du Rhin, se sont débandés et aucune mesure n’a été prise.
Note : Aus Grès, voulant dire maintenant Fontaines les grès.
Instructions de l'Empereur au comte Daru :
Nogent, 7 février 1814.
J’ai ordonné que tous les blessés, éclopés et malades fussent évacués sur des bateaux jusqu’au pont de Choisy. Il est nécessaire qu’ils y trouvent des ordres pour être dirigés par la Loire ou sur Versailles. Par ce moyen ils éviteront Paris.
Ordre de Napoléon au général Savary, duc de Rovigo, Ministre de la Policé Générale à Paris.
Aux Grès, 7 février 1814, au matin.
Il paraît nécessaire de prendre quelque mesure pour arrêter les maraudeurs qui se débandent de l’armée. Les gendarmes, les gardes nationales et des agents civils devraient être employés à cela. J’ai ordonné par un ordre du jour qu’on décimerait les fuyards. La police ne m’a rendu aucun service, sous ce point de vue. Elle aurait pu nous ne rendre de grands, l’année passée. Plus de 40.000 hommes, depuis le passage du Rhin, se sont débandés et aucune mesure n’a été prise.
Note : Aus Grès, voulant dire maintenant Fontaines les grès.
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