Les corps de 5 poilus retrouvés près de Luneville.
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Les corps de 5 poilus retrouvés près de Luneville.
HISTOIRE - Des passionnés ont mis au jour les corps de cinq soldats, probablement morts en 1914, dont l’un portait encore sa plaque d’identité.
Deux Lorrains passionnés de recherches de corps de soldats disparus dans leur région ont récemment découvert les restes de cinq poilus de 1914 avec tout leur équipement dans un bois près de Lunéville, en Meurthe-et-Moselle, a-t-on appris dimanche. L'un des poilus a été retrouvé avec sa plaque d'identité. "C'était un jeune homme de 27 ans, originaire d'une petite commune près de Perpignan", a expliqué Philippe Sugg, militaire à la retraite et principal instigateur des recherches, auxquelles ont été également associés l'Office national des anciens combattants (Onac) et la gendarmerie.
Au total cinq squelettes de poilus ont été mis au jour au complet, avec leurs fusils Lebel, des ceinturons et des cartouchières, des lambeaux de pantalons rouge garance, une montre à gousset, une fiole d'alcool, deux porte-monnaie ou encore une petite figurine de la Sainte-Vierge, qui servait de porte-bonheur, a énuméré Philippe Sugg. "A mon avis ils ont été tués à l'endroit exact où ils ont été trouvés, parce qu'il y avait des étuis de balles partout et beaucoup de douilles", selon lui. Les combats dans ce bois remontent à début septembre 1914.
Les dépouilles ont été prises en charge par l'Onac, en attendant une inhumation officielle, probablement dans un cimetière militaire voisin. Dans le cas du soldat identifié, dont le nom est encore tenu confidentiel, une éventuelle inhumation dans son village d'origine est évoquée.
info : europe 1
Deux Lorrains passionnés de recherches de corps de soldats disparus dans leur région ont récemment découvert les restes de cinq poilus de 1914 avec tout leur équipement dans un bois près de Lunéville, en Meurthe-et-Moselle, a-t-on appris dimanche. L'un des poilus a été retrouvé avec sa plaque d'identité. "C'était un jeune homme de 27 ans, originaire d'une petite commune près de Perpignan", a expliqué Philippe Sugg, militaire à la retraite et principal instigateur des recherches, auxquelles ont été également associés l'Office national des anciens combattants (Onac) et la gendarmerie.
Au total cinq squelettes de poilus ont été mis au jour au complet, avec leurs fusils Lebel, des ceinturons et des cartouchières, des lambeaux de pantalons rouge garance, une montre à gousset, une fiole d'alcool, deux porte-monnaie ou encore une petite figurine de la Sainte-Vierge, qui servait de porte-bonheur, a énuméré Philippe Sugg. "A mon avis ils ont été tués à l'endroit exact où ils ont été trouvés, parce qu'il y avait des étuis de balles partout et beaucoup de douilles", selon lui. Les combats dans ce bois remontent à début septembre 1914.
Les dépouilles ont été prises en charge par l'Onac, en attendant une inhumation officielle, probablement dans un cimetière militaire voisin. Dans le cas du soldat identifié, dont le nom est encore tenu confidentiel, une éventuelle inhumation dans son village d'origine est évoquée.
info : europe 1
Re: Les corps de 5 poilus retrouvés près de Luneville.
Les fouilles viennent d’avoir lieu de façon officielle et confidentielle à la fois. Sur les indications de Philippe Sugg et Gérard Louis, les deux découvreurs, l’Onac (Office national des anciens combattants), en présence de la gendarmerie, a exhumé cinq corps de Poilus tombés là le 5 septembre 1914, dans un petit coin d’une forêt privée à l’Est de Lunéville. C’est d’ailleurs pour préserver la tranquillité du site et de son propriétaire que les fouilles se sont déroulées de façon discrète.
Bien connus des Lunévillois en raison de leur passion pour la Seconde Guerres mondiale (mais aussi pour les conflits de 1914) et les traces laissées dans le secteur lunévillois, les anciens collectionneurs d’objets militaires, considérés parfois comme des pilleurs de tombes, ont donné depuis quelques années un autre sens à leurs fouilles.
Sur la base de documents référencés généralement recoupés avec leurs propres connaissances des conflits et leur analyse du terrain (l’un des deux est militaire à la retraite), ils se sont mis en tête d’identifier des soldats tombés, les retrouver et permettre de les inhumer, si possible chez eux. « Ce sont des hommes, souvent très jeunes, qui quittaient leur famille en sachant qu’ils ne rentreraient pas… Qu’ils soient morts en 14 ou en 40, Français, Allemands ou Américains, ils ont donné leur vie et méritent, si on sait où ils sont tombés, qu’ils soient enterrés, auprès de leur famille, avec les honneurs… »
Philippe Sugg, le militaire récemment retraité, très à la pointe des divers mouvements de régiments et de leurs positions jour après jour, avait cerné l’endroit où ont eu lieu de terribles combats aux premiers jours du conflit : « Les documents évoquent la mort de plusieurs dizaines de Poilus dans cette forêt. »
Une petite Sainte-Vierge, des pièces de monnaie, une montre à gousset…
Les cinq corps retrouvés sont ceux de militaires tombés le 5 septembre 1914. Le nom d’un soldat, gravé sur une plaque retrouvée permet de le certifier. Ce Poilu, de 27 ans, dont l’identité est tenue secrète dans l’attente d’authentification des éléments recueillis, venait de Perpignan. Où il a été mobilisé début août avec son régiment, le 143e RI, pour quitter sa garnison huit jours plus tard à destination de la Lorraine.
Le corps de ce soldat est resté figé là où il est tombé cent ans plus tôt. Des morceaux de pantalon garance ont été retrouvés. Son fusil Lebel sur lui. Une fiole en verre encore à moitié pleine d’alcool de menthe. Une petite Sainte-Vierge, que les Poilus glissaient dans une poche. Des pièces de monnaie. Une montre à gousset. Une pochette avec une ligne de pêche. Un verre de lunette… Et de nombreuses douilles dont la concentration, comme l’explique Philippe Sugg est un témoin : « Cela signifie que les hommes sont restés sur place et se sont battus, en face à face avec les Allemands. Les Français s’étaient mis à couvert dans un petit fossé… » Des Poilus dont les restes ont été extraits par l’Onac qui leur donnera une sépulture officielle, sans doute dans un cimetière militaire voisin. Où dans leur village si les identités parviennent à être authentifiées. Ce qui semble être en bonne voie pour l’un d’entre eux.
Jean-Christophe PIGNON
L'est-républicain
Bien connus des Lunévillois en raison de leur passion pour la Seconde Guerres mondiale (mais aussi pour les conflits de 1914) et les traces laissées dans le secteur lunévillois, les anciens collectionneurs d’objets militaires, considérés parfois comme des pilleurs de tombes, ont donné depuis quelques années un autre sens à leurs fouilles.
Sur la base de documents référencés généralement recoupés avec leurs propres connaissances des conflits et leur analyse du terrain (l’un des deux est militaire à la retraite), ils se sont mis en tête d’identifier des soldats tombés, les retrouver et permettre de les inhumer, si possible chez eux. « Ce sont des hommes, souvent très jeunes, qui quittaient leur famille en sachant qu’ils ne rentreraient pas… Qu’ils soient morts en 14 ou en 40, Français, Allemands ou Américains, ils ont donné leur vie et méritent, si on sait où ils sont tombés, qu’ils soient enterrés, auprès de leur famille, avec les honneurs… »
Philippe Sugg, le militaire récemment retraité, très à la pointe des divers mouvements de régiments et de leurs positions jour après jour, avait cerné l’endroit où ont eu lieu de terribles combats aux premiers jours du conflit : « Les documents évoquent la mort de plusieurs dizaines de Poilus dans cette forêt. »
Une petite Sainte-Vierge, des pièces de monnaie, une montre à gousset…
Les cinq corps retrouvés sont ceux de militaires tombés le 5 septembre 1914. Le nom d’un soldat, gravé sur une plaque retrouvée permet de le certifier. Ce Poilu, de 27 ans, dont l’identité est tenue secrète dans l’attente d’authentification des éléments recueillis, venait de Perpignan. Où il a été mobilisé début août avec son régiment, le 143e RI, pour quitter sa garnison huit jours plus tard à destination de la Lorraine.
Le corps de ce soldat est resté figé là où il est tombé cent ans plus tôt. Des morceaux de pantalon garance ont été retrouvés. Son fusil Lebel sur lui. Une fiole en verre encore à moitié pleine d’alcool de menthe. Une petite Sainte-Vierge, que les Poilus glissaient dans une poche. Des pièces de monnaie. Une montre à gousset. Une pochette avec une ligne de pêche. Un verre de lunette… Et de nombreuses douilles dont la concentration, comme l’explique Philippe Sugg est un témoin : « Cela signifie que les hommes sont restés sur place et se sont battus, en face à face avec les Allemands. Les Français s’étaient mis à couvert dans un petit fossé… » Des Poilus dont les restes ont été extraits par l’Onac qui leur donnera une sépulture officielle, sans doute dans un cimetière militaire voisin. Où dans leur village si les identités parviennent à être authentifiées. Ce qui semble être en bonne voie pour l’un d’entre eux.
Jean-Christophe PIGNON
L'est-républicain
Re: Les corps de 5 poilus retrouvés près de Luneville.
La dépouille de l 'un des cinq soldats mise au jour, par les deux chercheurs, a pu être identifiée grâce à sa plaque d'identité retrouvée sur les lieux du combat. Il s'agit de Henri Pajau, né le 18 novembre 1887 à Eus dans les Pyrénées-Orientales, mort le 5 septembre 1914 au Bois de Bareth en Meurthe-et-Moselle,où ont eu lieu de violents combats aux premiers jours du conflit.
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