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Offensive terrestre française au Mali depuis ce matin

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Message par Admin Mer 16 Jan - 9:07

L'offensive est terrestre est lancée...

Françaos Hollande veut
"Détruire" les terroristes et permettre au Mali de reprendre le contrôle de son territoire. Au cinquième jour de l'offensive franco-malienne contre les djihadistes du nord du Mali, François Hollande a clarifié les trois objectifs de l'opération Serval. «D'abord, arrêter l'agression terroriste. (…) Ensuite, sécuriser Bamako, où nous avons plusieurs milliers de ressortissants. Enfin, permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale», a résumé le chef de l'Etat, plus martial qu'il y a quelques jours.
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Sur le terrain, les frappes se sont intensifiées. «Lundi enfin, la nuit dernière, et encore au moment où je vous parle, nous poursuivons les frappes aériennes en zone de contact (…), pendant que se poursuit le renforcement terrestre sur la capitale», a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Une cinquantaine de sorties depuis vendredi

La ville stratégique de Konna serait toujours entre les mains des islamistes, alors qu'une source militaire malienne affirmait samedi que les djihadistes avaient été repoussés de cette voie d'accès vers Bamako, la capitale. Pourtant, l'armée française se déploie. Les huit Mirage opérant du Tchad, les Rafale basés en France, mais aussi les hélicoptères de combat, ont effectué une cinquantaine de sorties depuis vendredi, selon le chef d'état-major des forces armées, l'amiral Edouard Guillaud.

Mardi, en fin d'après-midi, une trentaine de blindés légers français ont quitté Bamako vers le nord du pays. Dans les jours à venir, le contingent affecté à cette opération devrait se renforcer et passer de 1.700 soldats (800 sur le territoire malien) à environ 2.500. L'intervention pourrait durer «de longues semaines», a prévenu le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Après la phrase aérienne, voici la phase terrestre. La France a, pour la première fois, engagé ce mardi des troupes au sol au Mali. Objectif: reprendre une localité de l'ouest, Diabali, tombée lundi aux mains des groupes islamistes armés.

C'est un tournant dans l'intervention militaire française Serval au Mali, après la campagne de bombardements aériens menée depuis vendredi. Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés dans le pays.

Les chiffres de l'opération

1700 militaires au total dont:
800 sur le territoire malien
une quarantaine de blindés venus de Côte d'Ivoire
12 chasseurs Rafale et Mirage
5 avions ravitailleurs
2 avions de reconnaissance
2 groupements tactiques, Bamako et Mopti
1 satellite Pléiades 1B

"Plusieurs centaines de militaires maliens et français ont quitté Niono pour prendre Diabali" 50km plus au nord, ont témoigné un élu de la ville, un habitant et une source de sécurité malienne. "D'ici demain, nous allons reprendre Diabali avec les Français", a précisé celle-ci.

Depuis Bamako, un journaliste a également vu en fin d'après-midi une colonne d'une trentaine de véhicules blindés français quitter la capitale en direction du Nord.
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Les djihadistes engagent un "retrait tactique"

« Les moujahidines sont partis, ils ont vraiment peur »

Dans le nord du Mali, contrôlé depuis neuf mois par les jihadistes, ceux-ci ont largement abandonné leurs fiefs. "Les moujahidines sont partis, ils ont vraiment peur", a noté un résident de Tombouctou. Mais pour le porte-parole du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), Senda Ould Boumama, il ne s'agit que d'un "retrait tactique".

Dans les airs, la France poursuit ses frappes contre les combattants islamistes dans l'attente de l'arrivée de la force ouest-africaine. Paris a annoncé le déploiement à terme de 2500 soldats au Mali.

Diabali, à 400km au nord de Bamako, est tombée mardi aux mains de jihadistes, qui seraient commandés par un émir algérien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid, et qui avait été bombardée dans la nuit de lundi à mardi. Autre résistance inattendue, des combattants islamistes dans la ville de Konna, au centre, à 700km de la capitale, dont ils s'étaient emparé jeudi.

Le conseil des Ministres de ce matin est repoussé et remplacé par un conseil de défense. Le Ministre de la défense à confirmé a la radio ce matin le lancement de l'opération terrestre par l'armée française.
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Message par Admin Mer 16 Jan - 18:41


L'armée française a entrepris une opération terrestre au Mali tout en poursuivant ses frappes aériennes contre les groupes islamistes. Elle progressait mercredi vers le Nord, bastion des djihadistes. Le combat "sera long", a prévenu le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur RTL.

L'opération au sol, nouvelle phase de la mission Serval, est engagée "depuis quelques heures", a confirmé le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud.

Au sixième jour de l'intervention française, l'officier a précisé que des combats directs étaient à prévoir "dans les heures qui viennent" entre soldats français et rebelles.

Le ministre français de la Défense a fait état d'une "opération très difficile" dans l'Ouest. La ville de Diabali, dans le centre-ouest du pays, est tombée lundi aux mains des islamistes.
Bloquer l'avancée des rebelles

Les troupes françaises se sont déployées mercredi autour de la ville de Niono, voisine de Diabali, dans le cadre d'une opération visant à bloquer l'avancée des rebelles, a-t-on appris de source militaire malienne.

Le président français François Hollande a déclaré mardi que la France, seule engagée sur le terrain aux côtés de l'armée malienne, resterait dans son ancienne colonie jusqu'à sa stabilisation politique et sécuritaire, ouvrant la perspective d'une opération coûteuse et prolongée contre les rebelles islamistes.
Déploiement rapide des forces de la CEDEAO

Les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest pourraient commencer à déployer des contingents au Mali dans les prochaines 48 heures, a déclaré mercredi Ibrahim Dembele, chef d'état-major de l'armée malienne.

En visite à Berlin, le président ivoirien Alassane Ouattara, dont le pays exerce la présidence en exercice de la CEDEAO, a abondé dans ce sens en déclarant que l'organisation sous-régionale s'était fixée pour objectif de mobiliser des troupes le plus rapidement possible pour aider l'armée malienne à combattre l'offensive islamiste.



Source: ATS





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Message par Admin Mer 16 Jan - 18:59

L'armée s'est déployée, et avancent au nord. Des combats font actuellement rage sur le secteur nord. Aucune image n'
est disponible. Cependant une vidéo a prendre avec prudence montre un islamiste posant devant un blindé français détruit.
Des renforts français devraient rejoindre les éléments actuellement au Mali.



source M6 et BFM-TV
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Message par Invité Jeu 17 Jan - 6:48

D'après le Monde ce matin :

En sortant de Bamako, la colonne de blindés de l'armée française a été applaudie une dernière fois par les passants de la capitale malienne, mardi 15 janvier après-midi, avant de prendre la direction du nord. Un dernier encouragement pour la route, dans le climat de soulagement général qui règne dans la ville, depuis que l'avancée des groupes armés islamistes a été stoppée à Konna par des frappes françaises.

A présent, l'opération "Serval" entre dans sa phase terrestre en commençant par la ville de Diabali, à 400 kilomètres plus au nord, où une percée islamiste a eu lieu lundi et dont d'autres soldats français sont en train d'approcher, retrouvant sur place des troupes maliennes. Mercredi, de nouveaux convois devraient quitter Bamako à leur tour, et prendre la route du nord.

Leur premier engagement sur le terrain, qui devrait se produire vers Diabali, va soumettre à l'épreuve du feu l'euphorie générale qui règne au Mali, la capacité militaire des groupes armés alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et, aussi, montrer comment peuvent fonctionner ensemble l'armée malienne et les forces françaises, en attendant l'arrivée des forces de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.

Des soldats français, appartenant essentiellement aux forces spéciales, ont déjà été déployés dans des zones où opèrent les groupes armés islamistes, principalement pour des missions de renseignement et de guidage lors des frappes des derniers jours. Mais cette offensive est d'une autre ampleur.

PREMIER THÉÂTRE D'INTERVENTION : DIABALI

Alors que le déploiement français vient à peine de commencer, l'urgence a dicté cette première opération qui signale le coup d'envoi symbolique de l'engagement terrestre de "Serval", dans le cadre d'un déploiement rendu possible par le mécanisme d'alerte Guépard, souligne le capitaine Sébastien Brouder, officier de communication de l'armée française à Bamako.

Mardi, les effectifs français présents dans la capitale malienne se montaient à un peu plus de 700 hommes, depuis l'arrivée la veille d'une colonne "d'une centaine de véhicules" venue de Côte d'Ivoire par la route, avec notamment des chars Sagaie et des véhicules de transport blindés. Dans un premier temps, selon la même source, l'effectif de "Serval" devrait atteindre 1 700 hommes, avant d'être porté à 2 500.

Alors que ce déploiement se poursuit, le premier terrain d'intervention de l'armée française devrait se trouver à Diabali, premier point du sud pris par des groupes armés islamistes lundi. Sur cet axe, des forces françaises se concentraient dans les environs de la ville de Niono, à une trentaine de kilomètres au sud de Diabali. Parallèlement, des renforts de l'armée malienne, 900 hommes, selon une source proche du commandement, ont atteint cette dernière agglomération loyaliste avant la zone où évoluent désormais des combattants islamistes.

La prise de Diabali par la coalition des groupes armés regroupés autour d'AQMI était un volet de la percée des islamistes, lors de leur grande opération de la semaine précédente. Alors qu'une colonne, regroupée aux environs de Douentza, avait fait route vers Konna, et menaçait Sévaré, la grande base de l'armée malienne à la porte du sud, une autre concentration de pick-up s'opérait vers Léré, avant de pénétrer dans la partie du sud du pays. Depuis ce couloir d'entrée, AQMI et ses alliés pouvaient choisir plusieurs directions. La première aurait permis de se diriger vers Ségou ou peut-être de remonter vers Mopti, ville voisine de Sévaré.

DISPOSITIF DE VERROUILLAGE

La seconde ouvrait une voie de contournement vers Bamako, en passant éventuellement par Nara, à l'ouest de Diabali, avant de tenter de piquer vers le sud. Bamako se trouve à près de 600 kilomètres sur cet axe, mais la qualité de la route et la faiblesse du dispositif de défense de l'armée malienne dans cette zone en faisait une potentielle "autoroute" vers la capitale. Parallèlement aux renforts envoyés à Niono, des troupes maliennes sont venues renforcer Nara. Plus qu'une simple opération sur le terrain, c'est donc un dispositif de verrouillage qui a été monté dans l'urgence.

Une fois ce dispositif mis en place, il restera à régler le plus gros du problème : utiliser forces françaises et maliennes pour remplir le "vide" qui s'est ouvert au nord. Les frappes françaises ont contraint les groupes islamistes à entrer en mode furtif. Même dans les villes où les habitants les croyaient partis, les combattants des différents groupes font de brèves apparitions. Comme l'affirmaient au Monde des sources concordantes au cours des jours derniers, Konna n'est toujours pas sous le contrôle des loyalistes. De petits groupes de combattants du Mujao évoluent entre Konna et des positions dissimulées en brousse. "Même s'ils n'ont pas la capacité d'attaquer, à ce stade, ils sont toujours en mesure d'empêcher l'armée malienne de reprendre le contrôle de Konna, c'est très révélateur", s'inquiète un observateur de la région.

Or, une grande partie des localités du Nord sont désormais dans des situations comparables et dans ce contexte, un embrasement des vengeances est à redouter. Des exactions de la part des militaires sont l'autre menace potentielle importante.

Une source humanitaire, à Bamako, dont les équipes sont très présentes dans cette zone, fait part de sa "peur de voir des règlements de comptes sanglants se produire, notamment à Gao", et ajoute : "Il va falloir absolument que les forces maliennes soient contrôlées par leur hiérarchie lorsqu'elles remonteront vers le nord. On connaît leur capacité à piller et à violer, qui est comparable à celle des islamistes." Quelle sera la mission de l'armée française si de tels événements devaient se produire ?

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Message par Invité Jeu 17 Jan - 6:51

Source AFP et Le Monde :

Quelque 2 000 soldats de la force d'intervention ouest-africaine au Mali sont attendus d'ici le 26 janvier à Bamako, avec l'arrivée jeudi d'un premier contingent nigérian, a-t-on appris mercredi 16 janvier auprès d'un officier malien et selon un document officiel.

Les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis mardi et mercredi dans la capitale malienne pour étudier l'engagement militaire pour "libérer" le nord du Mali, occupé depuis plus de neuf mois par des groupes islamistes armés.

La Cédéao doit former une force d'intervention, conformément à une résolution de l'ONU. La Misma sera dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir. Le Nigeria doit fournir 900 hommes. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal ont également annoncé l'envoi d'environ 500 hommes chacun, le Bénin 300, la Guinée et le Ghana, plus de 100 chacun. Le Tchad, qui ne fait pas partie de la Cédéao, a aussi promis un contingent d'un volume indéterminé.

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Message par Invité Jeu 17 Jan - 10:02

A la lecture de ces posts, j'ai une pensée pour 2 de mes cousins : le premier au 1er RPIMA et le second au 21ème RIMA.
Qu'ils reviennent vivant et entier... Sad

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Message par Admin Ven 18 Jan - 19:00

Aujourd'hui, la ville de Konna a été reprise par l'armée malienne.
De nouveau renforts sont arrivés sur place, une centaine de soldats nigerians.
Coté français, de nouveaux renforts partent de france, en particulier des chasseurs alpins.
Au total, 2500 français seront sur place d'ici quelques jours.

Source AFP-M6
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Message par Admin Ven 18 Jan - 19:22

Que ce soit à In Amenas ou à Konna, pratiquement aucune image de combat n'a été diffusée par les télévisions du monde entier. Explications.

Opérations militaires au Mali, prise d'otages et violences dans l'Algérie voisine : comme d'autres, ces conflits sont pour l'heure des "guerres sans images" dans lesquelles l'activité des médias demeure très contrôlée. Une semaine après le début du déploiement au Mali et durant deux jours de prises d'otages dans le Sud algérien, pratiquement aucune image de combat n'a été diffusée par les télévisions du monde entier, alors que les affrontements faisaient rage.

Seules des vues de soldats français dans des camions ou des photos du complexe gazier algérien tournaient en boucle sur les écrans. Le périmètre de ce site est bouclé par les forces algériennes. Il y a d'une part l'extrême prudence des équipes de journalistes dans ces environnements particulièrement dangereux et parfois difficiles d'accès, de l'autre la volonté des belligérants, armées régulières ou guérillas, de contrôler images, photos ou vidéos dont l'impact peut-être énorme, tant sur les opinions publiques que sur les conflits eux-mêmes.

Faux argument


Dans un communiqué conjoint, les ministères français de la Défense et des Affaires étrangères ont appelé les journalistes à "la plus extrême vigilance" et ont mis en garde contre le non-respect de "règles élémentaires de prudence". Les autorités ajoutent que les imprudents mettraient aussi "en péril" la sécurité de ceux qui viendraient à leur aide. Mais les organisations de défense de la liberté de la presse ne l'entendent pas de cette oreille. "Faut-il en déduire que les journalistes doivent être cantonnés loin des zones de combat ? L'argument des risques justifie-t-il l'absence d'observateurs indépendants ? Naturellement pas", estime le directeur de Reporters sans frontières, Christophe (...)
Lire la suite sur LePoint.fr

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Message par Admin Dim 20 Jan - 17:55

selon Mali-actualité :

Le groupe islamiste armé Ansar Dine a affirmé dimanche avoir tué 60 soldats maliens et abattu deux hélicoptères français dans des combats au cours des dix derniers jours au Mali, reconnaissant la perte de huit « moujahidine », dans un communiqué publié sur un site d’information mauritanien.

« Depuis le 10 janvier, nos moujahidine ont tué 60 militaires maliens, blessé des dizaines d’entre eux, abattu deux hélicoptères français », a affirmé Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) sur le site Alakhbar, qui publie régulièrement des communiqués d’organisations islamistes.

Le groupe, dirigé par un ex-rebelle touareg malien, Iyad Ag Ghaly, reconnaît en outre avoir perdu « huit moujahidine » durant les combats, à Konna (700 km au nord-est de Bamako) et à Diabali (400 km au nord de Bamako), localité prise lors d’une attaque surprise des islamistes le 14 janvier.

Il s’agit du premier bilan donné par un groupe islamiste armé depuis le début de l’offensive dans le centre du Mali, qui a débouché sur une intervention militaire française, dans les airs et au sol.

Les autorités maliennes avaient fait état de la mort de onze soldats et d’une soixantaine blessés dans des combats autour de Konna.

La perte de deux hélicoptères légers français de type Gazelle avait été annoncée par plusieurs sites spécialisés dans les affaires militaires en France, mais elle n’a pas été confirmée par Paris, qui a seulement fait état de la mort d’un pilote français le 11 janvier.

Ansar Dine donne également une explication à l’offensive surprise du 10 janvier contre Konna, survenue après des mois de gel de la ligne de front. Des groupes islamistes armés liés à al-Qaïda, dont Ansar Dine, contrôlent depuis plus de neuf mois le vaste nord du Mali.

« Nous avons décidé d’attaquer des villes comme Konna pour faire échouer un plan français en préparation qui consistait à occuper des points stratégiques du territoire en préparation du lancement de la guerre contre nous », assure l’organisation.
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Message par Admin Mar 22 Jan - 10:04

Voici un lien avec des dizaines de photos de cette opération....

http://www.flickr.com/photos/theatrum-belli/sets/72157632507552964/show/

Vous y trouverez des superbes photos des troupes françaises, doc de premier ordre sur les tenues et équipements portés, mais aussi de l'armée Malienne, Togolaise, etc....

patrice
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Message par Admin Jeu 24 Jan - 12:42

Source la voix du Nord du mercredi 23 janvier

Opération Serval au Mali : le déploiement français (mise à jour, 23 janvier)





La France a ce mercredi 23 janvier, selon le ministère de la défense, 2 300 soldats sur le sol malien. L'ensemble de l'opération Serval concerne près de 3 500 militaires français.

Ce chiffre global pourrait monter jusqu'à 4 000 soldats français. " Une grosse opération ", reconnaît sans peine le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, désormais largement supérieure aux moyens déployés en Afghanistan.

Voici un tour d'horizon des moyens déployés au Mali (ici l'embarquement à bord d'un hélicoptère Caracal, photo AFP)... Qui ne prétend pas être exhaustif mais presque.


Quatre missions sont définies au sein de l'opération Serval : 1. stopper la progression des groupes insurgés (en bonne voie) ; 2. frapper les bases arrières de l'adversaire, essentiellement par les forces aériennes (en cours) ; 3. assurer la protection de Bamako et des 6 000 ressortissants français (en cours) ; 4. aider les forces maliennes à se structurer et la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali) à s'organiser " pour la reconquête totale du Mali ", précise le ministre. D'où cette montée en puissance résolue.

Armée de terre

A terme, la force terrestre représentera 85 à 90 % de l'opération Serval. Tout cela prend forme irrésistiblement avec la constitution de deux SGTIA (sous-groupement tactique interarmes) remontant vers le nord. Et d'une structure de commandement à Bamako.

L'un par un faisceau est consiste d'abord à sécuriser la région de l'aéroport de Mopti à Sévaré, appelé à devenir la tête de pont aérien de l'opération Serval, de la force africaine MISMA et de la formation EUTM Mali. Et de là progresser vers le nord et Tombouctou. Le faisceau ouest a repris Diabali avec l'armée malienne. Il s'agit également d'éviter les infiltrations des insurgés ver le sud. Déploiement en cours de la toile d'araignée...

Dans le cadre de l'alerte Guépard de la 9e BIMa (brigade d'infanterie de marine), une compagnie du 6e régiment du génie d'Angers (ouverture d'itinéraire, aide au déploiement, installation de campements) et une batterie du 11e RAMa (artillerie de marine) de Saint-Aubin-du-Cormier au nord-est de Rennes. Ce dernier est équipé de camions Caesar (camion équipé d'un système d'artillerie), équipés d'un canon de 155 mm, et de mortiers de 120 mm.

D'alerte à 12 heures, le 2e RIMa de Champagné (du camp d'Auvours à côté du Mans) a dépêché une compagnie (150 hommes) en urgence dès le vendredi 11 janvier. 150 hommes du 3e RIMa de Vannes s'occuperont de la sécurité de la base arrière de l'opération Serval. 250 autres sont en attente.

Les marsouins du 21e RIMa de Fréjus (infanterie de marine) étaient prépositionnés au Tchad sous couvert du dispositif Epervier, ainsi que les légionnaires du 1er REC d'Orange (cavalerie) avec des blindés légers AMX 10 RC.

Lundi 14, une trentaine de blindés du 1er RHP de Tarbes (hussards parachutistes) a quitté la Côte d'Ivoire et la force Licorne pour rejoindre par la route le Mali et l'opération Serval. Ils s'élancent vers le nord. En même temps que d'autres " Ivoiriens ", des éléments du 3e RPIMa de Carcassonne et du 17e RGP de Montauban (génie parachutiste).

Deux compagnies du 92e RI de Clermont-Ferrand, équipées de VBCI (véhicules blindés de combat d'infanterie), vont également combler un manque opérationnel. Elles ont embarqué à bord du Dixmude ce lundi 21 et devraient arriver en fin de semaine à Dakar (à 700 km de la frontière malienne et du cercle de Kayes au sud-ouest du pays). Deux cents hommes du 68e RAA (artillerie d'Afrique) de La Valbonne suivent ce flot. Ils sont équipés des Caesar, à la fois mobiles et efficaces.

Deux cents personnels et quinze engins (Tigre, Caracal, Cougar) du 5e RHC, régiment d'hélicoptères de combat de Pau ont quitté leur Béarn le 15 janvier (deux hélicos par vol pour en avoir vus quitter Kaboul) ; les hommes en avion depuis Bordeaux.

Pour assurer l'indispensable soutien et la maintenance des forces terrestres, une cinquantaine d'hommes du 7e RMAT (matériel) de Lyon, Saint-Priest et Varces sont partis le jeudi 17. D'autres éléments aux métiers ultra-techniques sont prélevés un peu partout. Une centaine d'hommes sont en train de suivre pour compléter la logistique (munitions, carburant, transmissions, armement, véhicules...). Le 511e RT (train) d'Auxonne en Côte-d'or dépêche une centaine d'hommes, partis vendredi 18 janvier pour enrichir le bataillon logistique de l'opération Serval. Même chose du côté des transmissions avec le départ d'éléments du 28e RT (transmissions) d'Issoire.

Une compagnie (80, puis 40 hommes) du 126e RI de Brive ont pris la route jeudi 17 janvier de la ZRA (zone de regroupement et d'attente) de Miramas. Une compagnie du 31e RG de Castelsarrasin est également en cours de transfert. Le samedi 19 janvier, un escadron du RICM de Poitiers (régiment d'infanterie chars de marine), avec leurs AMX 10 RC et leurs VBL, se sont ébranlés. Un autre escadron est en attente.

Mardi 22, au tour du 1er RIMa d'Angoulême de prendre la route ou plutôt le rail. Nos confrères de La Charente libre relèvent dans le cortège monté sur train de sept blindés AMX 10 RC, une dizaine de VAB et de VBL et de cinq camions.

A noter que la zone de regroupement et d’attente (ZRA) de Miramas (pratique car à la fois proche de la base aérienne d'Istres et du port de Toulon) est actuellement armée par le 503e RT (train) de Nîmes.

Armée de l'air

Le dispositif aérien est basé à N'Djamena (Tchad), Niamey (Niger) et désormais, Bamako. On compte quatre Rafale (BA 113 de Saint-Dizier), six Mirage 2000-D, cinq avions ravitailleurs Boeing C135 FR et deux Mirage F1-CR de reconnaissance tactique (escadron 2/33 Savoie de la BA 113 de Mont-de-Marsan, les derniers à utiliser cet avion), des Transall et Hercules de transport

Six Rafale sont mobilisables depuis Abou Dhabi, si nécessaire. Les munitions transitent par la base 702 d’Avord dans le Cher, comme lors de l'opération Harmattan en Libye.

Au sol, le CPA 20 (commando parachutiste air) est déployé pour son métier de protection de base aérienne. Le CPA 30 de Mérignac aurait des éléments spécialisés dans l'appui aérien et la récupération de personnes isolées.

Forces spéciales et renseignement


En raison de leur connaissance du terrain , de leur présence massive dans la région depuis plus de deux ans pour la mission Sabre (libération des otages du Sahel) et de l'urgence de la réponse au Mali, les hommes du 1er RPIMa de Bayonne (parachutistes d'infanterie de marine), du 13e RDP de Souge (dragons parachutistes) et du 4e RHFS de Pau (hélicoptères des forces spéciales, d'où était issu le lieutenant Damien Boiteux, mort au combat vendredi 11 janvier), les forces spéciales sont au première ligne en liaison avec le COS (Commandement des opérations spéciales), son poste de commandement à Ouagadougou (Burkina-Faso) et au siège à Villacoublay.

On peut ajouter pour faire bonne mesure des commandos de l'air du CPA 10 d'Orléans (dépendant du COS contrairement à leurs collègues du 20 et du 30, lire plus haut), présents au sol pour l'appui aérien, le ciblage, c'est-à-dire le guidage des avions pour les bombardements.

Outre le 13e RDP, spécialisé dans le renseignement au sol, on peut penser que le couple de satellites Pléiades et les Hélios 2A et 2B observent le Mali depuis longtemps et donnent d'excellents renseignements sur un terrain favorable, tout comme les avions Atlantique 2 et des drones Predator, armés par les Etats-Unis, en attendant nos deux drones MALE Harfang de l'escadron 1/33 Belfort de la BA 112 de Reims...

Le nombre total de forces spéciales et l'étendue du dispositif de renseignement ne sont bien sûr pas connus officiellement. Mais il se dit que l'opération Sabre, dédiée au Sahel, serait la plus conséquente de l'histoire du COS (plus de deux cents hommes). Et qu'elle avait été renforcée ces dernières semaines...

Marine nationale

Le BPC Dixmude (bâtiment de projection et de commandement) a appareillé de Toulon lundi avec les éléments d'un GTIA... Arrivée prévue à Dakar samedi.

La Marine arme également les avions de reconnaissance et de surveillance Atlantique 2, basés à Dakar.

OL. B.
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Message par Admin Sam 26 Jan - 20:28

Selon la nouvelle république.fr

Les troupes franco-maliennes ont repris une nouvelle localité en direction de Gao alors que dans le nord, la situation humanitaire se dégrade.

Depuis Buenos-Aires où il est en déplacement officiel, Jean-Marc Ayrault s'est fait rassurant : « Il n'y aura pas d'enlisement de la France au Mali. Les objectifs fixés ont été atteints et respectés. » Sur le terrain, l'opération Serval continue sa progression vers le nord, soldats français et maliens ayant repris une localité sur la route de la ville de Gao, bastion des islamistes dans le Nord-Est du Mali. Ceux-ci ont riposté en dynamitant un pont stratégique près de la frontière nigérienne, paralysant ainsi une des deux routes que pourraient emprunter les 2.000 soldats tchadiens et nigériens de la force africaine en cours de déploiement au Niger, pour, à partir de ce pays, créer une autre voie et remonter vers Gao, proche de la frontière
L'aviation française avait bombardé dans la nuit de mercredi à jeudi des positions islamistes à Ansongo, à 40 km de Tassiga, toujours sur la route menant à Gao.

Tombouctou ville fantôme

A Gao, la situation humanitaire se dégrade, selon Action contre la faim (ACF), qui évoque « des cas de malnutrition aiguë ». Selon elle, la ville reste encore contrôlée par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des trois grands groupes terroristes. La situation est également critique à Tombouctou, dont les habitants indiquent être privés d'eau et d'électricité depuis trois jours. « Les populations ont fui. Les islamistes aussi. C'est une ville fantôme », a indiqué Moctar Ould Kery, un conseiller municipal de la région.
Même formule que celle du Premier ministre français, du côté des états-majors. « Nos objectifs sont respectés » avec la chute de la localité de Hombori, située à 920 km de Bamako. Il n'y a plus d'islamistes dans sur place, là où en septembre dernier, deux hommes d'affaires français présentés comme des géologues, Philippe Verdon et Philippe Lazarevitch, ont été enlevés et leur rapt revendiqué par Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
De l'autre côté du pays, les soldats français et maliens qui ont repris la ville de Diabali (400 km à l'ouest de Bamako) aux islamistes vont se diriger vers Léré, plus au nord-est, dans le but de « prendre le contrôle de Tombouctou ».
Des soldats de la force africaine, mandatée par l'Onu, ont de leur côté commencé à se déployer pour atteindre le total de 6.000 soldats africains qui devraient à terme être présents au Mali.
A la situation humanitaire qui s'aggrave, s'ajoutent les accusations des organisations de défense des Droits de l'homme et de nombreux témoins contre l'armée malienne qui se serait rendue coupable d'exactions, particulièrement à l'encontre des Arabes et des Touareg, assimilés aux « terroristes » islamistes.

repères

Et le budget de la Défense française ?

> Sur le budget 2013, le gouvernement avait prévu une enveloppe de 630 millions d'euros pour les opérations, soit près de 100 millions de moins qu'en 2012. Normal, on se retire d'Afghanistan. Mais la guerre au Mali s'annonce longue avec l'engagement d'au moins 2.500 hommes en même temps (soit plus qu'en Afghanistan) et 3.700 au total concernés par l'opération Serval, vient de préciser à Marseille le ministre de la Défense.
En clair, l'économie escomptée sur l'Afghanistan risque d'être effacée par le coût de l'engagement malien.
> La France a-t-elle les moyens ? Cette intervention pose en effet des questions que les politiques n'avaient peut-être pas très envie de se poser : le prépositionnement des troupes françaises en Afrique (faut-il continuer à fermer nos bases ?) ; les capacités de renseignement et de surveillance (va-t-on enfin prendre des décisions et mettre les moyens pour doter la France de drones et autres outils de la guerre électronique ?) ; le budget d'investissement dans le renouvellement de matériels (comment seront remplacés les blindés fatigués, les drones en fin de vie et, évidemment, refaits les stocks de munition ?). Et puis la question qui les résume toutes : la France a-t-elle encore les moyens militaires de ses ambitions internationales ?
L'opération (aérienne) en Libye avait coûté plus d'un milliard d'euros . Au Mali, la guerre au sol pèsera sans doute moins sur le budget, mais coûtera peut-être plus cher en vies humaines. Le pouvoir et la population sont-ils prêts à en accepter le prix ?

Jean-Yves Le Drian a démenti que Serval coûtait 2,5 millions d'euros par jour, précisant que le montant des opérations extérieures pour la Libye et l'Afghanistan était de plus de 800 millions d'euros. « Nous sommes loin de ces chiffres-là pour l'opération au Mali », a-t-il ajouté.

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Message par Admin Sam 26 Jan - 20:31

selon RFI

Le 21 janvier, un bâtiment de projection et de commandement (BPC) a appareillé de Toulon avec à son bord les éléments d'un groupement tactique interarmes (GTIA) de l'armée de Terre qui s'engagera dans l'opération Serval. Quelques centaines d'hommes supplémentaires et beaucoup de matériel sont attendus dans un port d'Afrique de l’Ouest.

Le BPC Dixmude ne participera pas directement aux opérations. C'est un porte-hélicoptères, mais la côte ouest-africaine est trop éloignée du Mali pour que des opérations aéroportées soient menées depuis l'océan Atlantique. En revanche, ce sont ses capacités de transports qui sont utilisées. L'opération Serval nécessite une logistique très importante et tout acheminer par avion est très coûteux.

Selon une source proche du ministère de la Défense, entre le désengagement d'Afghanistan et la montée en puissance au Mali, la France utilise aujourd'hui près de la moitié de la flotte mondiale d'Antonov 124, des avions qu'elle doit louer faute de posséder ses propres avions de transport stratégique. La voie maritime est donc particulièrement utile. Le Dixmude a quitté Toulon lundi matin. « Du pont à la cale, il est rempli de matériel et de munitions », affirme cette même source ; l'équivalent de quatre rames de TGV, précise l'état-major des armées.

Une fois arrivés au port, ces chars et ces blindés seront débarqués et rejoindront leur zone d'opération par la route. Un autre cargo, peut-être un navire roulier civil, équipé d'une porte arrière et permettant le transport des véhicules, devrait lui aussi mettre le cap très prochainement sur l'Afrique de l’Ouest.

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Message par Invité Mar 29 Jan - 15:41

Les islamistes armés, qui ont perdu en 48 heures deux de leurs trois bastions dans le nord du Mali, reconquis par les soldats français et maliens, regroupent leurs forces dans l'extrême nord-est du pays, où ils restent dangereux, sur le territoire malien et au-delà, selon des experts. Gao, plus importante ville du nord du Mali samedi, Tombouctou, cité mythique mutilée par les djihadistes lundi : les deux villes les plus peuplées de la région, deux symboles des exactions et destructions commises par les groupes islamistes armés, ont été reprises quasiment sans combats.

Face aux moyens aéro-terrestres mis en oeuvre - assaut commando sur l'aéroport de Gao, largage de parachutistes près de Tombouctou, progression par voie terrestre de colonnes de soldats français et maliens, frappes aériennes sur les dépôts d'armes et de carburant - les islamistes ont refusé le combat frontal. "Ils devraient basculer vers une tactique plus classique de guérilla, de harcèlement, d'attaques ponctuelles, avec des enlèvements, des attentats", juge Alain Antil, responsable du programme Afrique subsaharienne à l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Les villes qui viennent d'être reprises et dont la sécurisation pourrait prendre du temps et mobiliser un nombre conséquent de soldats, pourraient constituer des cibles de choix. "Après avoir libéré les villes, il faut les tenir. Ça veut dire checkpoints, ça veut dire contrôles, ça veut dire aussi risque de kamikaze ou d'attentat suicide", selon Dominique Thomas, de l'Institut d'études de l'islam et des sociétés du monde musulman.

Conflit sur deux fronts

De nombreux témoignages font état d'un repli des chefs les plus connus, Iyad Ag Ghaly, pour Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) et l'Algérien Abou Zeid pour al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans les montagnes de Kidal, à 1 500 km au nord-est de Bamako, près de la frontière algérienne. Le massif des Ifoghas, dans la région de Kidal, est aussi le berceau traditionnel des mouvements séparatistes touareg.

"Ils sont en train de se disséminer dans le Nord, les régions montagneuses difficiles d'accès et difficiles à frapper. On entre dans une stratégie de conflit asymétrique, sur deux fronts : à la fois au Mali et à l'extérieur", juge Jean-Charles Brisard, consultant indépendant sur le terrorisme. S'il juge le risque d'attentats en France possible, il estime que "pour des raisons pratiques, ces groupes envisagent d'abord des représailles en Afrique".

Opérations coup de poing

Les katibas (unités combattantes) d'Aqmi et ses alliés ont prouvé de longue date leurs capacités à monter des opérations coup de poing dans la région, dont la plus spectaculaire et la plus récente est la prise d'otages massive sur le site gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien, du 16 au 19 janvier. Plusieurs centaines de personnes ont été menacées et 38 ont été tuées dont 37 étrangers, lors de cette opération, par un commando djihadiste composé de six nationalités différentes (Algériens, Tunisiens, Canadiens, Égyptiens, Maliens, Nigériens et un Mauritanien) et pendant l'assaut de l'armée algérienne.

"Plus personne n'est à l'abri, il n'y a plus de sanctuaire. Regardez la composition du commando qui a attaqué, toutes les nationalités représentées : tout est dit", souligne Kader Abderrahim, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), spécialiste de l'Algérie. Les spécialistes mettent ainsi en garde contre une dissémination du danger djihadiste dans la région.

"Ils vont se repositionner, sur la Libye, l'Algérie, voire la Tunisie. C'est un réseau international avant tout. Il va y avoir hémorragie dans les pays frontaliers", craint Souleimane Mangane, universitaire malien spécialiste des mouvements islamistes. Pour Dominique Thomas, c'est surtout l'évolution des pays de la zone, "le Sahel avec ses frontières poreuses", qu'il faudra surveiller, "en particulier la capacité de la Libye à se structurer en État stable et sécurisé".

Source AFP aujourd'hui

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Message par Invité Mar 29 Jan - 15:43

La «boucle du [fleuve] Niger», cette région comprise entre les villes maliennes de Tombouctou et Gao, villes symboles de l’obscurantisme djihadiste, est ce lundi soir presque sous contrôle des forces franco-maliennes. L’opération Serval serait-elle terminée? Oui, à en croire François Hollande, qui a claironné dans la journée: «Nous sommes en train de gagner cette bataille.» Pour le chef de l’Etat, il appartient désormais aux forces africaines de poursuivre les terroristes dans le nord désertique du pays.

Un passage de relais imprécis
Explication de texte de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, ce lundi soir au JT de TF1: la mission de reconquête de la souveraineté territoriale du Mali sera confiée aux forces africaines «progressivement». «Le relais sera passé quand le moment sera venu.» Difficile d’être moins précis.

Et pour cause. Les hauts gradés militaires confirment, hors micro, que l’objectif de Serval reste «d’aller le plus loin possible pour détruire les groupes islamistes et leurs bases». Pas question de laisser aux terroristes la possibilité de sanctuariser à nouveau le Nord-Mali. D’ailleurs, la France se garde bien de donner une date de retrait des troupes. Si Jean-Yves Le Drian ne veut pas faire de «pronostic» sur le sujet, un haut responsable militaire glisse, moins diplomatique: «Nous resterons le temps qu’il faut pour casser ces connards!» Avec, à l’esprit, le danger croissant que représente la chasse aux terroristes dans les espaces désertiques, leur territoire de prédilection. «Plus nous irons dans le nord, plus le risque sera grand.»

Mais impossible de déléguer le boulot aux forces africaines. «La guerre dans le désert, c’est frapper vite, fort et de loin, explique Philippe Migault, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques et spécialiste des questions militaires. Cela suppose des moyens de renseignement et des forces mobiles avec une forte puissance de feu. Il n’y a que nous – et les Tchadiens – qui pouvons le faire.» Forces spéciales et paras de la Légion étrangère, en nombre sur le terrain, correspondent au profil requis. Philippe Migault conclut: «La guerre n’est pas gagnée, elle n’a pas commencé. Ou presque.»

Source 20minutes.fr

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Message par Admin Mer 30 Jan - 9:34

Des "éléments français ont été mis en place cette nuit à Kidal (Mali)", a confirmé à l'AFP le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard.

Il s'est refusé à toute précision sur cette opération qui intervient 48 heures après la prise de Tombouctou par les forces françaises et maliennes. Après celle de Gao une journée auparavant, le contrôle de la "Boucle du Niger" était du coup assuré.

Des sources concordantes au Mali avaient annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la présence de militaires français à l'aéroport de cette troisième grande ville du nord du Mali, aux mains de groupes armés islamistes.

"Un avion français s'est posé sur la piste de l'aérodrome de Kidal. Ils ont pris position sur l'aérodrome", a déclaré un responsable de l'administration locale, dont le témoignage a été confirmé par des notables touareg de la région et une source de sécurité régionale

L'arrivée des Français à Kidal, à 1.500 km de Bamako, était une des inconnues de la suite des opérations après la reprise de Gao et Tombouctou durant le week-end. Cette ville et sa région, dans l'extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne, était le fief d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un groupe islamiste armé allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

"Libérer Gao et Tombouctou très rapidement faisait partie du plan", a expliqué Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, dans une interview au Parisien recueillie mardi et publiée mercredi. "Maintenant, c'est aux pays africains de prendre le relais. Nous avons décidé de mettre les moyens (...) pour réussir cette mission et frapper fort. Mais le dispositif français n'a pas vocation à être maintenu. Nous partirons rapidement."

Sur le terrain, 3.500 soldats français et 1.400 soldats ouest-africains, ainsi qu'un contingent tchadien, sont déployés au côté de l'armée malienne.

Au total, 8.000 soldats africains sont attendus mais leur déploiement est ralenti par des problèmes de financement et de logistique.

A Tombouctou, la nuit s'est déroulée sans incidents, au lendemain du pillages de dizaines de boutiques appartenant à la communauté arabe, après la reconquête de cette ville mythique du Nord du Mali par les soldats français et maliens, selon un journaliste de l'AFP.

Aucune explosion ni coup de feu n'a retenti dans la nuit.

Les habitants se plaignent de l'augmentation des prix de la nourriture et les réseaux de téléphonie fixe et mobile, sabotés par les groupes islamistes armés avant leur fuite, restent inopérants. Mais l'électricité a été rétablie, quatre heures par jour, dans la matinée.

L'armée malienne poursuit ses opérations de sécurisation, à la recherche de mines et d'armes abandonnées par les islamistes, mais aussi d'éventuels combattants qui seraient restés en ville.

"Nous avons mis en place un dispositif pour informer le public que l'armée est là. Nous passons dans les quartiers avec des tam-tam et des mégaphones pour inviter la population à nous informer à tout moment de la présence de tout suspect", a expliqué à l'AFP le colonel malien Keyba Sangalé, commandant de la région militaire de Tombouctou.

Les hommes du colonel Sangalé ont dû intervenir mardi pour éviter à un homme, soupçonné d'être un islamiste, d'être lynché par une foule en furie.

Cette dernière a ensuite pillé et vandalisé des dizaines de boutiques appartenant, selon les habitants, à "des Arabes" accusés d'avoir soutenu les islamistes, qui ont multiplié les exactions et destructions durant les mois pendant lesquels ils ont contrôlé Tombouctou: lapidations, amputations, destructions de mausolées...

Les témoignages se sont aussi multipliés sur la destruction de précieux manuscrits de Tombouctou datant de plusieurs siècles dans cette cité qui fut la capitale intellectuelle et spirituelle de l'islam en Afrique subsaharienne aux XVe et XVIe siècles et une prospère cité caravanière.

Le maire a parlé de "crime culturel" a propos de l'Institut Ahmed Baba, incendié par les islamistes, qui abritait entre 60.000 et 100.000 manuscrits, mais le nombre exact des manuscrits brûlés n'est pas connu.

"Observateurs internationaux"

Face au "risque d'exactions" et de représailles, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a souhaité "le déploiement rapide d'observateurs internationaux" pour veiller "au respect des droits de l'homme".

Human Rights Watch (HRW) avait évoqué dès lundi "des risques élevés de tensions inter-ethniques" dans le Nord, où la rivalité est forte entre les minorités arabes et touareg souvent assimilées à des islamistes, et les Noirs, majoritaires au Mali.

A Ansongo, à 80 km au sud de Gao, une centaine de pick-up et 4x4 surmontés de mitrailleuses et de véhicules blindés légers des armées nigérienne et malienne sont entrés en ville sous les vivats des habitants.

"Laissez-moi voir ces libérateurs !", criait une femme, au milieu des klaxons et des pancartes célébrant le Niger, le Mali et la France, dans cette ville occupée jusqu'à il y a peu par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

A Bamako, se projetant dans l'après-guerre, les députés ont voté mardi à l'unanimité la mise en place d'une "feuille de route" politique, qui prévoit une discussion avec certains groupes armés dans le cadre de la "réconciliation nationale".

La communauté internationale a régulièrement insisté auprès du régime de transition à Bamako sur la nécessité d'une "double approche", à la fois politique et militaire, pour résoudre la crise malienne.

La "feuille de route" ne fixe aucune date pour la tenue d'élections, mais le président malien par intérim Dioncounda Traoré a déclaré à Addis Abeba qu'il espérait qu'elles pourraient avoir lieu avant le 31 juillet.

A Addis Abeba, Union africaine (UA), Union européenne (UE), Japon, Etats-Unis et ONU participaient à une conférence des donateurs qui a levé 455,53 millions de dollars (338,6 M EUR), destinés aux besoins militaires et humanitaires du Mali.

source aujourd'hui : orange.fr
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Message par Admin Jeu 31 Jan - 19:08

Frappes aériennes au nord de Kidal

L'aviation française a procédé ces derniers jours à des frappes aériennes "assez importantes" sur des sites des groupes islamistes à une centaine de km au nord de Kidal dont les troupes françaises contrôlent l'aéroport, a indiqué le ministère de la Défense. "Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement", a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.

Un détachement des forces spéciales françaises a pris mercredi le contrôle de









ENTRETIEN




















MALI

Nord-Mali : "La présence de l'armée française semble encore indispensable"




l'aéroport de Kidal, ancien fief du groupe islamiste Ansar Dine, à 1 500 km au nord-est de Bamako. Cette prise de contrôle s'est faite sans combat, selon l'état-major.

Une tempête de sable perturbe, depuis, le déroulement des opérations. "Les opérations continuent, mais elles sont contraintes par les conditions météo. En ce qui concerne l'emploi des moyens aériens, c'est très contraignant, un peu moins pour les moyens terrestres", a souligné le colonel Burkhard.

La région d'Aghelhok, dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, est selon lui "assez logiquement une zone de repli des groupes terroristes qui sont en train de remonter vers le nord".

Un détachement d'environ 1 400 militaires tchadiens remonte par ailleurs par la route de la frontière nigérienne, où il était positionné, en direction de Kidal, a indiqué le colonel Burkhard.

Interrogé sur la présence éventuelle de troupes françaises dans la ville même de Kidal, il a souligné que, "comme à Tombouctou et Gao, la reprise de contrôle des localités, c'est d'abord la responsabilité des forces maliennes et africaines". Les forces françaises contrôlent, elles, "la porte d'accès" de la ville, c'est-à-dire l'aéroport.

Les otages français problement dans le massif des Ifoghas


Les sept otages français enlevés par des islamistes au Niger et au Mali en 2011 et 2012 se trouvent probablement dans les montagnes proches de Kidal, dans l'extrême nord-est malien, a déclaré Paris ce jeudi, au lendemain de l'arrivée de soldats français à l'aéroport de la ville.

Des combattants islamistes auraient été répérés dans des villages de cette zone en cours de sécurisation, selon des habitants.

Au moins deux soldats maliens ont été tués ce jeudi dans l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule, entre les villes de Douentza et Hombori (nord du Mali), récemment reprises aux islamistes. "On soupçonne fortement les islamistes d'avoir posé cette mine. C'est arrivé dans une zone qu'ils contrôlaient. Mais on ne sait pas encore si elle avait été posée avant leur départ ou s'ils sont revenus depuis la poser", a indiqué une source malienne de sécurité.

C'est à Hombori que deux Français avaient été enlevés en novembre 2011. Sept otages français sont retenus par des groupes islamistes au Sahel, qui avaient menacé de les tuer en cas d'intervention française. "Il est probable" que les otages "soient dans la région" du massif des Ifoghas, au nord de Kidal, a déclaré Jean-Yves Le Drian, avant d'ajouter : "Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire".

FRANCE 24 avec dépêches
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Message par Admin Jeu 31 Jan - 19:11

Depuis le début de l’opération :
• Ont été transportés plus de 10 000 tonnes de fret, soit l’équivalent du désengagement en Afghanistan en 2012 (9 764 tonnes).
•Plus de 50 VAM (voie aérienne militaire) transportant le personnel militaire sont parties de la métropole.
• Ont été effectués plus de cent affrètements aériens (ANTONOV 124, ANTONOV 225 et ILYUSHIN 76).

Sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude qui a appareillé de Toulon dimanche 20 janvier :
• Ont été transportés plus de 500 militaires et 140 véhicules, 20 containers et plus de 50 tonnes de munitions ; ce qui représente 1 820 tonnes.

Pour la première fois, la convention OPEX SNCF (signée avec le ministère de la Défense en juillet 2012) a été mise en œuvre pour répondre à l’urgence opérationnelle. Plusieurs trains militaires spéciaux ont été affrétés en 48 heures (au lieu des 45 jours habituels nécessaires pour l’acheminement de matériels sur voie ferrée civile) et ont été acheminés de toute la France (sans pénaliser le trafic normal) vers Toulon.

Sources : Capitaine C. Brunetaud
Droits : Armée de Terre 2013
paru dans afrique info ce jour
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Message par Admin Jeu 31 Jan - 19:14

Depuis le lancement de l'opération Serval, le 11 janvier, des forces d'intervention française et africaines appuient l'armée malienne pour la reconquête du nord du Mali, tombé aux mains de groupes islamistes armés au printemps 2012. Actuellement, quelque 3 500 soldats français et 1 900 soldats africains, notamment tchadiens et nigériens, sont déployés au Mali au côté de l'armée malienne. Au total, quelque 8 000 soldats africains sont attendus, mais ils n'arrivent qu'au compte-gouttes, leur déploiement étant ralenti par de sérieux problèmes de financement et de logistique. Une aide, principalement logistique, a été assurée aux forces d'intervention par plusieurs pays occidentaux.
■ Les forces maliennes

L'armée malienne, sous-équipée, a été mise à rude épreuve depuis janvier 2012 par les groupes islamistes, souvent mieux armés qu'elle, qui l'ont chassée de la partie nord du Mali, soit près des deux tiers du territoire national. Forces militaires et paramilitaires confondues, elle comptait quelques 12 000 hommes en 2012, avant la débâcle face aux islamistes, selon les experts, mais ses effectifs actuels ne sont pas connus.

Des soldats maliens accompagnent systématiquement les soldats français quand ils reprennent des localités aux islamistes, et ce sont eux qui patrouillent ensuite dans les rues pour en assurer la sécurité. A Gao, le colonel Didier Dacko, responsable des opérations de l'armée malienne, est entré en ville, accompagnant le maire. Parmi les soldats, qui sont arrivés pour prendre le relais des Français à Gao, figurent aussi des hommes du colonel Alhaji Ag Gamou, qui était réfugié avec près de 500 hommes au Niger depuis l'an dernier, après la débâcle face aux islamistes.
■Les forces françaises

A la date du 28 janvier, 3 500 militaires français sont déployés au Mali. Avec l'arrière, ce sont plus de 4 500 soldats français engagés dans l'opération Serval. Quelque 1 200 soldats français sont déployés en soutien, notamment au Tchad, au Burkina Faso, au Niger, au Sénégal et en mer. Les militaires français occupent notamment l'aéroport de Bamako et celui de Sévaré (650 km au nord-est de Bamako). Une colonne a pénétré dans Gao (la principale ville du nord du Mali, à 1 200 km au nord-est de Bamako), après que des membres des forces spéciales se sont emparés dans la nuit de l'aéroport et d'un pont stratégique. Une autre colonne a libéré Tombouctou, ville-phare de l'islam en Afrique (900 km au nord-est de Bamako), à partir de Diabali et Léré.

Les soldats français sont appuyés par un dispositif aérien : 6 avions de combat Rafale, 6 Mirage 2000D, 5 avions ravitailleurs et 2 F1-CR de reconnaissance, ainsi qu'une quinzaine d'hélicoptères de combat. Une dizaine de gros porteurs assurent l'acheminement de fret et de matériel sur Bamako, avec notamment la participation de plusieurs moyens alliés (1 C17 CAN, 1 C17 GB, 3 C17 US, 2 C130 Be, 1 C130 DAN). Les opérations aériennes se poursuivent à partir de N'Djamena, de Bamako et de Dakar. Un ravitailleur américain a été engagé, le 28 janvier, au côté des ravitailleurs français.
■Les pays africains participants à la Misma

Les contingents africains atteignent l'effectif de 2 900 hommes avec notamment 1 400 Tchadiens, plus de 500 Nigériens, plus de 350 Togolais, près de 200 Nigérians, plus de 150 Burkinabés, une centaine de Béninois et une cinquantaine de Sénégalais. La Misma doit à terme mettre sur pied une force de 4 bataillons de 500 hommes chacun et les appuis et soutiens associés.

Le Nigeria a promis 900 hommes et évoqué la possibilité d'aller jusqu'à 1 200 hommes. Un état-major est déjà présent dans la capitale malienne. Le Togo a promis un bataillon d'infanterie de 730 hommes. Un premier contingent de 100 soldats est présent au Mali. Le Niger a promis un bataillon de 500 hommes, qui intervient actuellement dans le nord du Mali. Le Burkina Faso a promis un bataillon de 500 hommes, qui doit être positionné dans la région de Markala (260 km au nord-est de Bamako). Un premier contingent de 150 hommes est déjà au Mali.

Le Sénégal a promis un bataillon de 500 hommes, dont 50 d'entre eux sont déjà arrivés au Mali. Le Bénin va envoyer 650 soldats au Mali, au lieu des 300 annoncés dans un premier temps, pour participer à la Misma, a déclaré le 20 janvier un haut responsable militaire. Une cinquantaine de soldats béninois sont déjà au Mali. La Guinée a promis 125 hommes, le Ghana, de son côté, 120 hommes provenant d'un escadron du génie. La Côte d'Ivoire doit contribuer avec un bataillon logistique de 500 hommes. Une partie seulement devrait être déployée au Mali.


Pays africain non-membre de la Cédéao, le Tchad a promis un contingent de 2 000 hommes, composé d'un régiment d'infanterie et de deux bataillons d'appui. 1 400 soldats tchadiens sont déjà au Mali. Avec les troupes nigériennes, les Tchadiens sont en première ligne de l'intervention et de la reconquête notamment des villes de Gao et de Tombouctou. Les Tchadiens, aguerris et rompus aux combats dans le désert, devraient apporter une forte plus-value à la Misma.
■Le soutien logistique étranger

Le 29 janvier, la Grande-Bretagne a proposé d'envoyer jusqu'à plusieurs centaines d'hommes au Mali et dans la région. Une quarantaine de conseillers militaires seraient déployés au Mali, dans le cadre de la mission européenne pour la formation de l'armée malienne. Des forces seraient déployées pour assurer leur protection. Un autre contingent de 200 formateurs militaires serait déployé dans la région pour la formation des troupes de la Cédéao. Londres a mis à la disposition de la France deux avions de transport C-17, pour des missions d'acheminement de matériels depuis la France ou dans la zone de conflit et un appareil de surveillance. Selon le Guardian, un certain nombre de membres des forces spéciales britanniques sont aussi aux côtés des Français, sur le terrain, au Mali.

Les Etats-Unis mettent à disposition des moyens de renseignement et un C-17, pour aider notamment les forces des pays africains à se rendre au Mali. Le Pentagone a par ailleurs répondu favorablement à une requête de Paris de recevoir l'appui d'avions-ravitailleurs américains. L'armée américaine dispose d'une flotte sans équivalent de plus de 400 avions-ravitailleurs KC-135.

L'Allemagne participe avec deux C-160 pour le fret sanitaire et le transport de troupes de la Misma, la force des pays de l'Ouest africain, ainsi qu'un Airbus A-310. La Belgique envoie deux C-130 et une capacité d'évacuation sanitaire (deux hélicoptères Agusta 109 médicalisés), selon les chiffres de la défense. L'Espagne a mis à disposition un C-130 pour des missions de transport et l'Italie étudie un soutien en avions de transport.

Le Canada fournit un C-17 pour des missions de transport inter-théâtre. Deux C-17 des Emirats arabes unis ont également été mis à disposition. La Russie a démenti avoir proposé officiellement à la France de l'aider à acheminer des troupes au Mali comme l'avait affirméle ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius.

source AFP REUTERS
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Message par Invité Ven 1 Fév - 20:23

L’OTAN n'a pas l'intention de participer à l'opération militaire au Mali, mais salue les actions des alliés qui ont rejoint la mission dirigée par la France, a déclaré le secrétaire général de l’Alliance Anders Fogh Rasmussen après sa rencontre avec la présidente de la Lituanie, Dalia Grybauskaite.

« J'apprécie le soutien apporté à la France par les alliés de l’OTAN dans cette mission importante, mais je ne vois pas de rôle pour l’Alliance en tant que telle au Mali et dans la région », a déclaré M. Rasmussen.

Début janvier, le chef de l'Union africaine, le président béninois Thomas Boni Yayi, a appelé l'OTAN à envoyer un contingent militaire pour appuyer l'opération au Mali autorisée par les Nations unies.
source radio: "la voix de la russie"

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Message par Admin Sam 2 Fév - 11:44

La situation météo de ces deux derniers jours, avec de violentes tempêtes de sable sur le pays, a fortement contraint les opérations.

A Tombouctou, les travaux de réfection de la piste de l’aéroport ont été réalisés en 24h et sont maintenant terminés. Plus de 2000 mètres de pistes ont ainsi été réhabilités. La piste est de nouveau praticable pour les aéronefs.

A Gao, le contrôle de la zone se poursuit avec la présence permanente de l’armée malienne dans la ville.

Les éléments français installés sur l’aéroport de Kidal poursuivent leur mission de sécurisation en attendant l’arrivée des forces africaines.

Près d’une quinzaine d’opérations aériennes ont pu avoir lieu ces dernières 24 heures dont 6 sorties dédiées à l’appui feu et à l’appui renseignement.

La consolidation du dispositif français permet désormais la réalisation de convois logistiques de Bamako vers Gao pour approvisionner les forces déployées plus au nord. Cette capacité logistique demeure indispensable à la bonne conduite des opérations.

Les contingents africains de la MISMA poursuivent leur déploiement. Deux bataillons Nigérien et Malien ont rejoint ce jour la ville de Gao. Les forces armées nationales tchadiennes continuent leur reconnaissance offensive vers le nord pour faire la jonction avec les éléments sur Kidal.

Source état major des armées
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Message par Admin Mar 5 Fév - 14:31

selon le Monde et l'AFP aujourd'hui :

Mille huit cents soldats de l'armée tchadienne sont entrés dans la ville de Kidal, l'ancien fief des groupes islamistes dans le nord du Mali, pour "la sécuriser", a indiqué mardi 5 février le ministère français de la défense.


"Les Français poursuivent quant à eux le contrôle de l'aéroport grâce au renfort de deux sections parachutistes" : quelques dizaines d'hommes, du 1er RCP basés à Pamiers (Ariège). Selon la même source, les soldats français déployés au Mali dans le cadre de l'opération Serval sont désormais près de 4 000.

Les frappes aériennes massives qui se sont par ailleurs poursuivies ces derniers jours dans la région de Kidal "ont permis le traitement de 25 objectifs", "principalement des dépôts logistiques et des centres d'entraînement", dans les zones d'Aguelhok et Tessalit, indique la Défense.

Près de 3 800 soldats africains, dont un peu plus de 2 000 de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), sont également présents au Mali et doivent encore être renforcés dans les semaines à venir. Le Tchad s'est engagé à fournir 2 000 soldats, qui ne font pas partie de la Misma, mais agissent en coordination avec elle.
Kidal, à 1 500 km de Bamako, a longtemps été le bastion d'Ansar Eddine. Mais, avant même l'arrivée dans la nuit du 29 au 30 janvier de soldats français qui ont pris le contrôle de l'aéroport, elle était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, groupe dissident d'Ansar Eddine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg). Ces deux groupes avaient dit refuser l'entrée de troupes maliennes en ville avant qu'une négociation politique ne soit engagée avec Bamako.

Selon Paris, c'est dans la région de Kidal, dans le massif montagneux des Ifoghas, que seraient détenus les sept otages français au Sahel.
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Message par Invité Mar 5 Fév - 17:53

Voici des news sur cette opération :

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Message par Admin Dim 10 Fév - 11:52

selon AFP

L'armée malienne est en état d'alerte à Gao: les patrouilles ont été doublées et les contrôles renforcés après l'arrestation de deux jeunes portant des ceintures d'explosifs et au lendemain du premier attentat suicide recensé au Mali. C'est donc bien une nouvelle phase du conflit qui est désormais ouverte.

Samedi vers 23h00 locales, une puissante explosion lointaine a été entendue à Gao. Une source militaire française a précisé que l'explosion avait eu lieu "à 10 km du camp" de l'armée française, installée dans l'aéroport de Gao. Cette source a indiqué n'avoir aucune autre précision sur la nature de cette explosion.

Les groupes islamistes armés, qui ont refusé le choc frontal avec les soldats français et maliens, semblent avoir opté pour un recours aux attentats suicides et à la pose de mines sur les routes.

Deux jeunes portant des ceintures bourrées d'explosifs ont ainsi été arrêtés samedi matin à 20 kilomètres au nord de Gao, au lendemain du premier attentat suicide au Mali, survenu dans cette même ville située à 1.200 km au nord-est de Bamako et récemment reprise aux groupes islamistes armés.

Menaces du Mujao
"Nous avons arrêté tôt aujourd'hui deux jeunes, un Arabe et un Touareg. Ils avaient une ceinture d'explosifs et ils étaient sur le dos de deux ânes", a déclaré à l'AFP Oumar Maïga, le fils du chef du village local.

Les deux jeunes ont été arrêtés sur la route menant à Bourem et à Kidal, à 20 km de l'entrée nord de Gao, où un homme s'est fait exploser vendredi dans un attentat suicide visant des militaires maliens, blessant légèrement l'un d'entre eux. L'attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

Jeudi, le Mujao avait dit avoir créé "une nouvelle zone de conflit", promettant d'attaquer des convois, de poser des mines et "d'organiser des kamikazes".

Plus grande ville du nord du Mali, Gao a été reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens aux islamistes. Mais depuis vendredi, la ville semble en état de siège: aussitôt après l'attentat suicide, soldats et gendarmes maliens se sont affairés à renforcer les postes aux entrées de la ville, a constaté un journaliste de l'AFP.

Sacs de sable empilés autour des postes de contrôle, arbres rasés pour améliorer la visibilité, mitrailleuses lourdes en batterie, patrouilles continuelles de soldats nigériens et maliens dans leurs pick-ups camouflés: les mesures traduisent l'inquiétude des militaires, qui prennent très au sérieux les menaces de nouvelles attaques.

"Dès qu'on sort de plus de quelques kilomètres de Gao, c'est dangereux, on peut se faire tirer dessus", a confié à l'AFP un officier malien. Selon des sources militaires, française et maliennes, plusieurs des villages entourant Gao sont acquis à la cause des islamistes.

Des mines ont été découvertes sur les routes alentours: quatre civils maliens ont été tués mercredi par une mine au passage de leur véhicule entre Douentza (centre) et Gao. Le 31 janvier, deux soldats maliens avaient déjà été tués dans une explosion similaire, sur la même route.

Accalmie à Bamako entre soldats maliens
Dans la capitale malienne, le calme était revenu samedi après les affrontements survenus la veille dans l'attaque par des militaires du camp d'une ancienne unité d'élite de l'armée malienne, les Bérets rouges, qui ont fait deux morts, des adolescents, et 13 blessés, suscitant la colère du chef d'état malien.

Cette attaque, qui illustre les divisions au sein de l'armée malienne laminée par les groupes islamistes armés et les rebelles touareg en 2012, a été motivée par le refus des Bérets rouges de quitter leur camp à Bamako et d'être réaffectés dans d'autres unités pour aller combattre les islamistes dans le Nord.

Les commandos parachutistes des Bérets rouges étaient un corps d'élite de l'armée malienne jusqu'au coup d'Etat ayant renversé, le 22 mars 2012, le président Amadou Toumani Touré, un ancien de cette unité.

Fin avril 2012, les Bérets rouges avaient vainement tenté de reprendre le pouvoir après le coup d'Etat mené par les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo, membres d'un autre corps d'armée, les Bérets verts.

Soupçons de représailles
Dans la ville emblématique de Tombouctou (Nord), les corps de plusieurs personnes, dont ceux de trois commerçants arabes récemment arrêtés par l'armée malienne, ont été découverts ensevelis dans le désert, selon l'agence d'informations en ligne mauritanienne ANI.

La découverte macabre a été faite vendredi, à moins de 2 km de l'entrée nord de Tombouctou, à 900 km au nord-est de Bamako, selon ANI, qui cite des témoins oculaires. Il n'était pas possible dans l'immédiat de confirmer cette information sur place, mais des habitants joints par l'AFP ont fait état de rumeurs sur des corps découverts dans le désert.

Tombouctou, ville emblématique du Nord du Mali, a été reprise le 28 janvier, sans combats, par les soldats français et maliens à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), qui ont occupé Tombouctou pendant des mois, y commettant de nombreuses exactions.

Les islamistes dissidents du Mouvement Islamique de l'Azawad (MIA) ont "fermement condamné" samedi les mandats d'arrêts rendus publics la veille par le parquet de Bamako, qui visent 26 personnes, dont les principaux responsables des groupes islamistes armés et des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), accusés notamment de "terrorisme" et de "sédition".

"Bien sûr, nous continuons à privilégier le dialogue et la négociation mais encore faut-il avoir quelqu'un avec qui négocier", a souligné le mouvement, qui assure contrôler avec le MNLA la ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, où des soldats français et tchadiens sont aussi déployés.

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Message par Admin Ven 15 Fév - 6:41

Le 09 février, 4 véhicules ennemis avec à leur bord des hommes lourdement armés ont été identifiés par une patrouille de Mirage 2000D dans la région de Gourma, entre Gao et Tombouctou. En étroite coordination aérienne avec les Mirage 2000D, deux hélicoptères TIGRE, accompagnés d’un hélicoptère PUMA du groupement aéromobile ont été engagés et ont neutralisé deux des véhicules. Le GAM est présent à Gao depuis le 08 février 2013.

A Tessalit, après les opérations du 07 et 08 février, une opération aéroportée a été conduite depuis Abidjan pour projeter du matériel de réhabilitation de piste aérienne. 10 sapeurs parachutistes, un tracto-chargeur (TC910), 1 groupe électrogène et différents petits matériels ont été largués au dessus de l’aéroport de Tessalit. Près de 14 tonnes de matériel avec vivres et eau ont été mises à terre. L’opération a été réalisée grâce à 2 Transall C 160 et un Hercules C130 qui ont décollé d’Abidjan, où sont prépositionnés les éléments

parachutistes de la force Serval, en particuliers ceux du 17e RGP et du 1er RTP. Les sapeurs ont rapidement effacé les buttes de terre qui entravaient la piste en plusieurs. La piste en latérite est désormais viable sur toute la longueur pour les avions de transport militaire.

La sécurisation de la ville de Tessalit et des ses abords est assurée par le SGTIA du 1er RIMA, deux sections du 1er RCP et les forces armées tchadiennes.

A Menaka, le SGTIA Blindé Licorne s’est déployé afin de mener en collaboration avec les FAM des opérations de contrôle de zone.

Gao, centre de gravité des opérations dans le nord du pays, a été la cible de 3 attaques terroristes pendant le week-end. Ces attaques ont été rapidement contrôlées par les forces armées maliennes. La force Serval a notamment appuyé ces actions de contrôle afin de permettre un retour au calme. La situation est aujourd’hui calme et sous contrôle des FAM et des forces de la MISMA.

Par ailleurs, plusieurs actions de dépollution ont été menées par les éléments du génie français afin de neutraliser des bombes dans des dépôts laissés à l’abandon par les groupes terroristes.

Bamako reste la porte d’entrée du théâtre de l’opération Serval où se poursuit la consolidation du dispositif logistique et sa projection plus au nord. C’est également le centre névralgique du commandement avec les postes de commandement de l’opération Serval mais également ceux des FAM, de la MISMA et de la mission EUTM dont les premiers précurseurs sont arrivés vendredi dans la journée.

Les forces armées maliennes alignent 8 sous groupement tactiques interarmes sur le sol malien. Elles sont présentes dans les villes de Gao, Sévaré, Tombouctou, Konna, Douentza, Diabali et Markala.

De son côté, la MISMA poursuit sa montée en puissance avec l’arrivée des compléments des contingents de la Guinée Conakry (150), Béninois (150) et sénégalais (180). Ainsi, les effectifs des forces africains atteignent donc aujourd’hui près de 4100 soldats dont 1800 des forces armées tchadiennes.

source : afriquinfo
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